Photographe professionnel. Passionné par l’actualité, le corps humain, les paysage urbains et les métiers de l’image. Je suis hostile à toute forme de cynisme ou de renonciation. L’Homme se définit par ses actes. Et en matière d’humanité, je suis convaincu que tout reste à faire.
Le fait d’être jeune ou pas n’a rien à voir dans l’histoire. Quand on se met à plusieurs pour massacrer un quidam à coups de pompes, l’âge ne fait rien à l’affaire : on a sa place en taule qu’on ait 20 ans ou 40.
Par contre, on peut se demander si ceux qui ont franchi ce cap de violence ont réellement une place dans la société. Même après plusieurs années de prison. Difficile de croire que l’on puisse passer par là et devenir ensuite une citoyen normal (c’est à dire qui ne pense pas à casser la tête à ses semblables un soir d’ennui).
S’il est vrai que les médias (comme TF1 entre autres) s’étendent pesamment sur la violence et la transforme en fond de commerce, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle n’existe pas.
Il y a eu de tous temps des délinquants et des voyous, mais les choses ne sont pas les mêmes que dans les années 60 ou 70. Tout d’abord le passage à l’acte restait auparavant l’apanage d’une frange de la population : il est aujourd’hui beaucoup plus facile.
Cela se retrouve dans les statistiques par l’augmentation d’une forme bien spécifique d’agression : les violences gratuites ! Celles-ci sont en augmentation quelles que soient les études sur le sujet et ce fait est relativement nouveau. C’était qq chose de plutôt rare encore dans les années 80.
Le fait de voir une quinzaine de découillés mettre une victime à terre (homme ou femme, ce genre de délinquants ne font pas de discrimination sexuelle) et de lui sauter dessus par pur plaisir, ce n’est pas un phénomène qui remonte aux blousons noirs. L’histoire de ce jeune homme agressé récemment en centre ville par six emmerdeurs virés d’un tramway, qui en finalement eu une vingtaine sur le dos (à six contre un, c’était dangereux) est symptomatique de ces nouvelles formes de violence.
Les propos de « l’interviewé » me rappelle l’intervention de Strauss-Kahn, de sinistre mémoire, pendant la campagne présidentielle de 1995, nous assurant que « l’insécurité est un mythe ». Quand on est élu de Sarcelles, il faut oser sortir une énormité pareille. C’est un discours d’idéologue : la réalité doit se plier à leur message politique. C’est à entendre des conneries de ce genre que l’on mesure l’éloignement du politique et des citoyens.
Pour correction. Le gonzo, comme le souligne sleeping-zombie, n’est pas du tout le cinéma X amateur. C’est un raccourci et une erreur nette.
Le gonzo a été initié aux US par des producteurs comme John « Buttman » Stagliano - à l’époque hardeur et producteur, connu pour son amour des croupes féminines.
Le gonzo se définit aujourd’hui en opposition aux « features », ces films X à gros budget qui singent, souvent maladroitement, le cinéma traditionnel.
Cela ne veut pas dire pour autant que le gonzo soit fait à bas coût. Il peut demander un investissement significatif (pour ce type de prod’) sur les actrices, les décors, le make-up... Mais il se définit avant tout par une absence de scénario d’une part, et par des performances sexuelles plutôt agressives et spectaculaires d’autre part.
Partant de là, les films peuvent être fait à bas coût ou pas.
Et @ fifilafiloche
Votre intervention montre une méconnaissance profonde (sans jeu de mot) de ce marché et des motivations des consommateurs. Vous avez raison sur un point : un nouveau film n’apporte souvent rien de plus que le précédent. Mais si cela avait du tuer ce marché, il serait mort depuis des années. Les consommateurs occasionnels, réguliers ou frénétiques ont un énorme besoin de renouvellement : nouveaux visages, nouvelles situations, nouvelles ambiances... Voilà qui explique le fait que ce marché perdure au-delà de toute logique.
Une anecdote : contrairement à la plupart des grands marchés touchés par les attentats 9/11, le X US, notamment sur Internet, s’est relevé du crach économique en... Trois mois. C’est à dire que les chiffres de vente des principaux sites étaient redevenus normaux dès janvier 2002. Ca laisse à penser à quel point les besoins qui génèrent ce marché sont viscéraux.