Ben, le soucis, c’est que vu la masse de pognon qui s’est accumulé au sommet de la pyramide, on se demande où sont les investissements... Il semble que ça ne ruisselle pas beaucoup.
Depuis l’arrivée de Macron au sommet d’une autre pyramide, la fortune des 0.1% a été multiplié par 5. Le pognon a été massivement drainé des pauvre vers les riches. Mais où sont donc passé les investissements ?
En fait si, ça investit beaucoup. Dans les paradis fiscaux. Notre pognon, celui que nous avons fait gagner aux riches feignasses avec notre travail, y dort.
Je ne vais pas prendre la peine de vous répondre sur tous les points. Toutes vos interventions sur ces questions ne sont que des lieux communs, et montre que vous n’avez pas réfléchi à ces problèmes ni étudier ces questions.
Par exemple, la fin de la croissance démographique et l’alignement accéléré de toutes les régions du monde sur une natalité « à l’occidental » est un fait avéré et indéniable reconnu par tous les économistes et démographes. Tous les économistes qui se sont penchés sur ces problèmes sont unanimes pour dire que la population mondiale maximale vers laquelle ont tend (autour de 14 milliards au grand maximum, probablement moins, et nous ne seront jamais plus nombreux) est parfaitement soutenable, en réorganisant le système et en répartissant mieux les richesses. Nous sommes déjà 10 milliards, et même si c’est pas la joie, ce n’est pas la famine généralisée non plus. On était 5 milliards lorsque je suis né au début des années 70, et on nous prédisait la famine mondiale, la peste et les pluies de grenouilles à 10 milliards.
De plus, l’augmentation démographique dans laquelle nous sommes toujours est déjà en grande partie un phénomène inertiel, qui n’est plus dû à l’augmentation des naissances mais au vieillissement des populations.
Les malthusiens sont des idiots, ils ont toujours eu tors et auront toujours tors.
Qu’est-ce que que quelques milliards de plus, sachant que notre système économique est organisé de façon complètement débile et est tout à fait réformable. Encore une fois, une bonne organisation, la fin des gaspillage éhonté, la fin de la production massive de gadgets inutiles n’importe où n’importe comment, la fin de la poursuite de l’accumulation de richesses sans rimes ni raison, rend parfaitement viable les conditions de vie des humains à long terme.
Ces questions ne font plus débat et ont disparu des discussions entre spécialistes. La seule discussion est politique : comment sortir du système actuel, c’est à dire renvoyer les économistes libéraux nettoyer les chiottes dans les EPHAD, la seul travail où ils pourraient éventuellement se rendre utile.
Je n’ai pas abordé le problème, bien réel, du réchauffement climatique, parce que c’est le même problème. Il faut complètement réorganiser le système productif, sortir de libre échange et autres imbécilités libérales...
Il me semble que vous avez interverti « La plaisanterie » et « Le livre du rire et de l’oubli » dans votre compte rendu. C’est « La plaisanterie » qui fait le récit romancé des déboires de Kundera après qu’il ait écrit une carte postale ironique, et qui est un de ses premiers romans.
j’ai beaucoup aimé « La plaisanterie » et le « La Valse aux adieux », j’ai moins accroché sur « L’insoutenable légèreté de l’être » et « Le livre du rire et de l’oubli ». Il faudrait peut être que je les relise, je les ai lu il y a longtemps, et on évolue.
Vous êtes de mauvaise foi, aucune intervention sur ce fil de discussion n’a prôné d’éliminer des populations
Non, c’est moi qui a été accusé de l’avoir fait.
Il n’y a pas (plus) d’explosion démographique. C’était la tarte à la crème des malthusiens des années 80. Seuls quelques pays africains comme le Nigeria continue à voir leur population augmentée rapidement, mais se sont bien les seuls. Et ça n’est même pas grave, parce que contrairement aux idées reçues, l’Afrique est très peu peuplée en regard des ressources disponibles sur ce continent, et même très peu peuplée tout court. A condition bien sûr de laisser l’Afrique se développer et avoir accès à ses propres ressources.
L’Asie, le monde arabe et persan, tous ont vu leur démographie chuter au cours des dernières décennies. Alors que nous présentait le « péril jaune » des masses asiatiques en expansion constante du XIXème siècle aux années 1980...
Les sols ne seront pas épuisés si on ne fait pas n’importe quoi avec. Et (attention, assertion ironique), le problème ne doit pas être si grave que ça puisqu’on continue à transformer de très bonnes terres agricoles en centres commerciaux dans notre beau pays. Et ce n’est pas anecdotique, c’est massif.
Ce que je veux dire c’est que le principal problème que nous avons, c’est la masse des cerveaux parasités par une propagande libérale incessante depuis 50 ans.
Il est parfaitement possible d’organiser nos sociétés vers plus de frugalité et d’organiser une meilleurs allocation des ressources naturelles sans, et j’insiste sur ce point, toucher au confort et à la qualité de vie des gens. Ça suppose simplement d’arrêter la production et la consommation de gadgets inutiles, d’arrêter les gaspillages et de réorganiser entièrement la société. Et de mieux répartir les richesses, évidemment.
Ça suppose beaucoup de planification et de concertation, et surtout, surtout, de virer tous les gros débiles libéraux des postes de pouvoir, qu’ils soient au sein des universités, de la haute fonction publique ou de l’appareil politique. Ces gens ont échoué, et dans les grandes largeurs. Qu’ils cherchent un travail dans lequel ils ne seront pas nuisible.
J’aurai une lecture à vous recommander : Hevé Kampf : « Comment les riches détruisent la planète ».
Les malthusiens m’énervent, c’est ainsi. L’histoire économique leur a toujours donné tors, et je ne peux jamais m’empêcher de penser que leur jérémiades ne sont jamais désintéressées, et que s’ils ne pensent pas toujours qu’à eux, ils pensent toujours à leur patrimoine et à sa transmission à leur progéniture, et en tout cas au patrimoine global de leur classe social, puisqu’ils ne font jamais parti des indigents.
Je n’invite à l’élimination de personne, mais fait juste remarquer par l’absurde qu’une réduction de population peut aussi prendre d’autres formes que celles imaginées par lesdits malthusiens.