« car la sociologie est aussi une »science" comme une autre) d’essayer
d’intégrer dans la réflexion par exemple la physique quantique déjà
difficilement compréhensible par les scientifiques eux-mêmes tellement
la nature est « étrange » (tout en restant implacablement logique).
"
Bien que l’article soit d’une intensité débordante, l’auteur traite la sociologie comme science même si les guillemets disent beaucoup de choses. Ce serait une erreur de percevoir cette discipline polluée dans toutes ses tendances, de l’ériger à ce niveau d’intelligibilité. Pour qu’elle soit une soit une science, elle doit être autonome. Est-ce que la sociologie, et tous composants le bazar des sciences humaines et sociales en France ont une autonomie dans leur fonctionnement ?
J’ai survolé son parcours ascendant dans les circuits du pouvoir et des institutions facilité par son appartenance sociale de référence, mais j’ai identifié une référence manquante dans sa propulsion : Le sens. A-t-elle conscience de sa privation de cette qualité fondatrice du durable ? Et pourtant, elle prétend apporter des compétences dans le monde politique. J’espère qu’apprendre sera plus correcteur pour ses compétences pour mieux apporter.
Je n’ai jamais été attiré par le mouvement féministe à cause de sa vision réductionniste et isolationniste dans le concert des luttes sociales et politiques mais j’étais totalement engagé dans les luttes pour l’EMANCIPATION COLLECTIVE des oppressions institutionnelles et culturelles qui s’aggravent avec le néolibéralisme prédateur. L’engagement dans la transformation écologique de la société humaine implique la participation de l’ensemble, hommes et femmes, à la poursuite des réalisations des processus d’intercompréhension entre eux.
Malheureusement, avec l’impérialisme des soi-disant réseaux sociaux, l’inattendu est arrivé massivement dans les relations entre hommes et femmes surtout dans le monde arabe. Ils ont mis toutes les conditions pour accélérer la destruction de la confiance dans la vie des couples. En Égypte, plus de 50% de divorce est lié aux mauvais usages de ces réseaux qui n’ont rien du social.
Je termine ici pour ne pas heurter la sensibilité de l’un ou de l’autre avec cette belle citation de l’écrivain Égyptien Taha Hussein (1889-1973) : « Seules les femmes émancipées donneront des générations d’hommes libres »
Quand
le paradigme psychiatrique infecte le regard de la société et ses
superstructures sur la « maladie mentale ».
Faudrait-il
une démarche artistique pour transformer les accusations
psychiatriques en objet d’art ?
« Ainsi, Essia, dont personne ne précise l’origine
familiale et culturelle, venait de sortir d’un long séjour à
l’hôpital St Anne, haut lieu de la psychiatrie lourde parisienne,
réservé à des patients dangereux. Elle a été libérée sans
suivi".
Il y a de quoi s’interroger sur le traitement
dégradant et inhumain des centaines de milliers de personnes par le
système psychiatrique médicamenteux et par le complexe médiatique.
Cette citoyenne est coupable d’avoir franchi le
seuil des hôpitaux psychiatriques et d’être catégorisée de
dangereuse, de folle, de schizophrène, de non rentable et ne
n’importe quoi.
J’ai appris dans des articles en cascades sur ce
drame que Mme Essia a été privée de son enfant, placé dans une
famille d’ « accueil », et désespérée dans ses démarches pour le
voir. Une maman vivait seule, isolée et peut-être rejetée par le
système du voisinage habitué à condamner des personnes en
souffrances psychiques. Je me permet ici de pointer mes critiques
fondamentales sur le système d’accompagnement des personnes victimes
à la fois des formes de maltraitance psychiatrique et de négligences
sociales surtout si elles sont placées sous le régime de tutelle et
curatelle dans le cadre de « la protection juridique des
meneurs », qualifiées dans un langage absurde de « incapables ».
Où sont-elles ces soi-disant associations qui sont
engraissées et gavées des subventions pour porter un peux de
chaleur humaine et atténuer un peu ses souffrances ?
Pourquoi le silence violent est maintenu sur des
interactions fortes et dévastatrices des médicaments psychiatriques
avec le système cognitif ?
Il y a de quoi s’interroger encore plus sur les
récits de la presse et des voisins pris pour des réalités dans
l’accusation de cette citoyenne, dépourvue de tout espoir pour se
retrouver avec elle-même dans son identité personnelle et sociale
au sein d’une société frappée par l’individualisme et
l’entre-soi. Une véritable maladie d’une civilisation qui se
décivilise chaque jour.
https://www.humanite.fr/edgar-morin-une-civilisation-veut-naitre-aujourdhui-il-sagit-de-changer-de-voie-604835
Il suffit d’un
signalement d’une ou deux ou trois personnes frustrées pour
enclencher des procédures complexes pour interner une victime dans
un centre psychiatrique sans se soucier d’une forme d’authenticité
si minime qu’elle soit des pratiques du voisinage.
Si je m’insurge contre
des récits belliqueux tenus pour des vérités par des acteurs du
pire c’est parce que je suis témoin direct de ces pratiques
criminelles qui par leurs effets dévastateurs ont été
déterminantes dans le processus de la destruction psychologique et
physique de ma compagne à Aix-en-Provence après une hospitalisation
d’office concoctée par le voisinage, sortie avec des « soins »
imposés jusqu’à sa destruction totale à l’âge de 43 ans. Et
pourtant, tous les services concernés ont été alertés à l’aide
des rapports détaillés dans lesquels j’ai démonté les mécanismes
de la production des mensonges des voisins pris pour des vérités et
j’ai même demandé d’être auditionné. Aucune réaction et aucune
pitié. Le lien ici :
https://mars-infos.org/aix-en-provence-chronologie-d-une-445
Le système du soi-disant
santé mentale est une véritable arnaque des processus dans lequel
des acteurs criminels agissent aux visage découverts. Ils excellent
dans la spéculation et le marchandage sur les processus.
Si cette citoyenne fait
l’objet d’un traitement inhumain dans les médias pour être
psychiatrisée plusieurs fois, il est tout à fait légitime de se
poser des questions sur ce que veut dire soigner dans le système
psychiatrique. D’autant plus, il serait aussi plus important de
questionner les logiques du suivi et de l’accompagnement.
Malheureusement, ce sont des questions qu’on évite parce quelles
dérangent le système.
Je reste solidaire de
toutes les victimes des horreurs psychiatriques légales. Leurs
souffrances et leurs désespoirs sont symptomatiques d’une société
qui par ses pesanteurs institutionnelles, sociales et culturelles a
choisi la voie de la déshumanisation et de la criminalisation des
personnes vulnérables en les accusant de (psychiatrisés, troubles
mentaux, dangereux, fous, de bipolaires, multipolaires, barjots,
déni, altérés, délires mystiques, entendeur de voix et de
n’importe quoi). Cependant, il n’est pas nécessaire d’être un
spécialiste ou intelligent pour comprendre que la psychiatrie avec
son arsenal médicamenteux soutenue par les acteurs de la santé
mentale, acteurs de la faune des faussaires n’est qu’un instrument
bien entretenu dans un système capitaliste et financier pour servir
l’industrie de la « folie » et non pour soigner. Faudrait-il une
démarche artistique pour transformer les accusations psychiatriques
en objet d’art ?
Non à la criminalisation et l’accusation des
personnes en situation de souffrances psychiques !
Les souffrances des personnes psychiatrisées
concernent la société entière. Personne n’est à l’abri des causes
matérielles et sociales dont on refuse d’en parler et qui mènent
inexorablement à la perte du contrôle de soi quand les ressources
psychologiques sont épuisées et l’ignorance volontaire devient une
arme des dominants.
Condoléances aux personnes victimes et pitié pour
Essia victime plusieurs fois.
Le système médiatique en France dans toutes ses variantes conventionnelles est caractérisée par une médiocrité sans commune mesure. Je n’ai jamais imaginé une telle dépendance aux logiques du consensus primaire et à l’auto-censure comme référence à laquelle il faut se conformer pour faire passer l’information tronquée comme vérité. Le seul domaine dans lequel ce système excelle est celui de l’appauvrissement et de l’abrutissement massif des gens non avertis.