• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

emma plaf

Je suis née en 1971 et je porte un prénom qui a eu son pic de popularité cette année-là. A 28 ans, l’âge moyen du premier enfant à ce moment-là, j’ai eu ... mon premier enfant. J’en ai maintenant quelques uns de plus, ce qui classe ma famille dans les 4% de celles de quatre enfants ou plus. Les naissances de mes enfants m’ont donné l’occasion de m’intéresser à tout ce qui entoure la grossesse, l’accouchement, la petite enfance.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 30/07/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 56 176
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • emma plaf 20 novembre 2008 11:55

    @ 5A3N5D. Non, non, ne partez pas comme ça. Je retire le passage sur le douleur des nouveaux-nés, qui est hors sujet. Je ne veux pas contourner la question.

    Je comprends maintenant que vous parlez de "souvenir" de douleur. et je pense (sans pouvoir le justifier) que vous avez raison, que le souvenir de la douleur de l’accouchement en lui même s’estompe rapidement, quelques jours.

    Ce qui ne s’estompe pas, ce sont les souvenirs des souffrances qui sont liées aux conditions qui augmentent la souffrance. Je tente une liste

    - sentiment de solitude, environnment perçu comme hostile

    - refus de la douleur. C’est le cas des femmes qui comptent sur la péridurale mais au dernier moment ne l’ont pas. C’est le cas de bcp de femmes aujourd’hui pour qui la péridurale est une évidence.

    - et, comme je le répète, interventions médicales qui augmentent la douleur. 

    Est-ce que la douleur PENDANT l’accouchement est une réalité, pour vous et pour votre femme ? La douleur qu’on ressent, cette fois, pas celle dont on se souvient ? 



  • emma plaf 20 novembre 2008 11:00

    @ 5A3N5D. Nous ne sommes donc pas d’accord. La péridurale est à choisir ou non. Elle n’est pas à proscrire.

    Il faut refuser, refuser l’idée que les douleurs de l’accouchement c’est dans la tête des femmes.

    Etat psychologique et contraintes physiques (immobiiité, injections, ceintures de monitorage) contribuent à l’augmentation de la douleur, oui. 

    Nier que la douleur est là cependant, qu’elle diffère d’une femme à l’autre, d’un accouchement à l’autre, c’est encore mettre les femmes en situation d’incapables mineures ("mais non, t’as pas mal, c’est dans la tête"). On a fait ça avec les nouveaux-né aussi, opérations sans anesthésie soit disant qu’ils n’avaient pas mal. Mes fesses oui.

    C’est à chaque femme de décider pour elle-même. Ce n’est pas à la société de décider ce qui est bon pour l’ensemble des femmes.



  • emma plaf 20 novembre 2008 10:33

     L’ocytocine est SOUVENT utilisée en routine lors des accouchements, même s’ils ne sont pas longs, mêmes s’ils ne sont pas dystociques, mêmes si... 

    Interrogeons nos maternités, accédons à nos dossier médicaux, vérifions auprès des femmes qui ont été informées de ce qu’on mettait dans leur perfusion : l’ ocytocine en routine est très, très courante et l’information des femmes est très, très rare.

    L’utilité de l’utilisation de l’ocytocine n’est certainement pas à remettre en cause lorsque le déroulement de l’accouchement médicalement. C’est l’utilsation en routine qui est à dénoncer, pour des raisons évoquées dans l’article et les commentateurs : 


    - incertitude sur les effets d’une hormone de synthèse ? (commentaire)

    - effets secondaires (article référence [5])

    - augmente la douleur et DONC contraint les femmes à demander la péridurale même si elles souhaitaient s’en passer (article)

    Emma P



  • emma plaf 20 novembre 2008 10:20

    @UGN402. L’enjeu porte en effet sur "avoir les moyens d’exercer ses droits" et non "avoir le droit". Vous avez parfaitement raison et je vous remercie mille fois d’avoir mis le doigt là dessus. La réflexion doit s’articuler dans ce sens.

    Concernant les pressions féministes que vous évoquez. J’ai des doutes. Les femmes qui revendiquent *la possibilité d’exercice de* leur droit à avoir le choix, et à être respectée dans leur choix, celles-là s’inscrivent bien dans la lignée des féministes qui ont obtenu le droit de disposer de leur corps.

    Voir peut-être http://dechaineesweb.free.fr  Extraits :

    ***Parce qu’on en a marre d’être gentilles, de faire des concessions, de s’investir dans des dialogues infructueux avec les membres du corps médical et des autorités politiques et sanitaires de notre pays pour constater que trop souvent, ça ne sert à rien ! Pour faire respecter l’intégrité physique et morale des femmes quand il est question de sexualité, il faut hurler que ce n’est plus possible de continuer comme ça. 
     
    Principalement pour amener l’Internaute à une réflexion sur la façon dont la société dans son ensemble et le corps médical en particulier tentent de maîtriser l’expression de la sexualité féminine, de contenir la puissance du corps féminin en niant son aptitude à aller jusqu’au bout du processus physiologique qu’est l’accouchement, à son rythme, selon sa danse... ***

    Emma P.


  • emma plaf 19 novembre 2008 22:03

     @Neris (et à sa soeur). Moi ce qui me choque dans l’histoire, c’est que votre soeur n’a pas été informée, deux fois sur trois, des raisons pour lesquelles on a refusé de la lui faire.

    Peut-être, comme le suggère Hermes, y a-t-il des critères d’estimation de temps avant la fin. Les patients doivent être informés de ces critères. Je ne pense pas qu’ils soient harmonisés. Est-ce qu’une société professionnelle a travaillé sur le sujet, par exemple ? 

    En tout cas tel que vous le racontez Neris, au moins pour le troisième accouchement, je crois qu’on rentre dans le cas où ce sont les professionnels ont décidé en fonction de leurs certitudes personnelles ("ça ira vite, c’est votre troisième) et non du souhait de la patiente. ON a décidé pour elle. 

    Votre soeur a la possibilité d’envoyer une lettre au directeur de l’établissement pour expliquer son mécontentement quant au refus d’information dont elle a fait l’objet. La loi prévoit désormais qu’une réponse soit apportée de manière formelle.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv