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Emmanuel

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  • Emmanuel 25 janvier 2008 13:59

    la FED réduit son taux directeur ==> favorisation du crédit ==> création de masse monétaire ==> inflation.

    Si il suffisait de créer de la monnaie pour devenir riche et rembourser les dettes de tout un chacun cela se saurait depuis longtemps. En fait plus il y a de masse monétaire, plus la concurrence est rude sur les biens qu’elle est susceptible de financer et plus le prix de ces biens montent : Il n’y a pas de miracle, tout au plus des effets pyramidaux comme dans certaines chaînes dont seuls les 1ers sont servis.

    La solution adoptée est donc de faciliter encore plus l’endettement et de remettre à plus tard le prix à payer pour sauver pour quelques temps encore (ça risque d’être bref !!! ) ceux qui s’engraissent au détriment des populations misérables de la planète (dont le travail sert essentiellement à fournir les populations riches et les bénéfices à racheter la dette américaine) et des générations futures qui payeront la note.

    La seule vraie solution, tout le monde le sait, n’est pas dans la création de monnaie ou la remise d’impôt mais dans la remise en cause d’un modèle de société hyper capitaliste qui ne connaît que la recherche du profit maximum au détriment de tout autre valeur (LIBERTE EGALITE FRATERNITE par exemple n’étaient pas mal aussi...)

     



  • Emmanuel 22 janvier 2008 13:53

    Il faudrait être bien naïf pour croire, vu la dynamique Sakozyenne, vu le rapport de force actuel et vu l’état de délabrement de la pensée syndicale (et notamment des syndicats dits "représentatifs"), qu’il puisse s’agir d’un accord équilibré.

    Pour le vérifier, une analyse à voir ici qui synthétise et explicite les points suivants :

    1/ Acceptation du principe de l’utilité des emplois précaires (article 1 de l’accord)

    2/ Acceptation du principe que ce sont les freins au licenciement qui freinent les embauches ! (article 12)

    3/ Acceptation des interventions « plus systématiques » des patrons dans les écoles (article 2)

    4/ Acceptation du principe selon lequel l’insuffisance de ces interventions serait source de l’échec scolaire (article 2)

    5/ Acceptation du remplacement du service public de l’orientation par les patrons (article 2)

    6/ Acceptation de la transformation des stages pédagogiques en périodes d’essai (article 3)

    7/ Acceptation du remplacement progressif des qualifications (sanctionnées par des diplômes nationaux) par des « compétences » individuelles que le salarié ou futur salarié essaiera de vendre (« passeport formation », « VAE », « bilan d’étape professionnel ») (articles 3, 6, 7)

    8/ Acceptation de la disparition progressive du contrat d’apprentissage comme contrat de travail réduit à la seule composante formation professionnelle (article 3)

    9/ Acceptation de l’individualisation et de la culpabilisation des futurs licenciés et des déjà licenciés, demandeurs d’emploi. Le chômage et la précarité c’est votre faute, pas assez de compétences, pas assez souples, pas assez mobiles, pas assez motivés pour rechercher le travail absent (articles 3, 6, 7, 8, 18)

    10/ Acceptation de l’allongement de la période d’essai pour tous les salariés (doublée en moyenne pour les ouvriers et employés) (article 4)

    11/ Acceptation du démantèlement des statuts (et des garanties qui vont avec) en effaçant les frontières entre eux (privé/public, salarié/indépendant) (article 8)

    12/ Acceptation de la suppression d’une des garanties essentielles du contrat de travail : désormais, ce qui n’est pas écrit dans le contrat de travail, le patron pourra le modifier unilatéralement sans l’accord du salarié ; acceptation, cela va ensemble, que soit réduite l’obligation d’information actuelle des salariés, dès leur embauche, sur ses droits issus de la convention collective (article 11)

    13/ Acceptation que le reçu pour solde de tout compte signé soit libératoire au bout de 6 mois, ce qui retire au salarié toute possibilité de recours aux prud’hommes (article 11)

    14/ Acceptation d’un préavis du salarié avant de saisir les prud’hommes, ce qui permettra toutes les pressions, comme pour le droit de grève (article 11)

    15/ Acceptation de limiter les indemnités que le juge peut accorder au salarié victime d’un licenciement abusif (article 11)

    16/ Acceptation des licenciements sans préavis, sans motif et sans recours aux prud’hommes, dénommés « rupture conventionnelle » ou « rupture à l’amiable ». (article 12)

    17/ Acceptation de contrats précaires (contrats de « projet ») qui n’ont ni les avantages des CDD (ici il n’y a pas de terme précis fixé au départ, ici l’employeur peut rompre le contrat avant la fin même en l’absence de faute grave), ni ceux des CDI (ici on peut faire trois ans de période d’essai puisqu’un CDI peut suivre un contrat de « projet », et donc être licencié sans motif pendant trois ans) (article 12)

    18/ Acceptation du principe de non responsabilité de l’entreprise pour les licenciements des salariés pour cause de maladie. (article 13)

    19/ Acceptation de considérer que la démission d’un salarié est établie dès qu’il ne répond pas à une demande de l’employeur de reprendre le travail. Ainsi un employeur ne serait plus responsable de la rupture du contrat de travail lorsque qu’un salarié qui refuse de ne pas être payé ou d’être harcelé de reprendra pas le travail.. (article 16)

    20/ Acceptation d’une indemnisation individualisée du chômage (au « mérite » ?) (article 16)

    21/ Acceptation de l’illégalité des sociétés de portage et acceptation du marchandage organisé dans ce cadre, qui permettra aux boîtes d’intérim (encore elles) le retour à l’esclavage (des « salariés » « à leur compte », où la durée légale du travail a disparu, les tarifs minimum - SMIC et salaires conventionnels - auront disparu, que du bonheur). (article 19)

     



  • Emmanuel 21 janvier 2008 13:55

    Libéralisme et capitalisme sont effectivement les frères jumeaux d’un système basé sur la liberté d’entreprendre et la loi du plus fort.

    Loin de s’affranchir de l’état ils savent l’INSTRUMENTALISER à leur profit pour manipuler la collectivité dans le sens de leurs intérêts. Cela passe par les subventions issues du chantage à la délocalisation, le lobbying (débauchage de députés à l’assemblée, des milliers de lobbyistes à Bruxelles), l’instrumentalisation de la recherche et de l’enseignement (voir la loi LRU), la transformation du citoyen en consommateur via la publicité et la désinformation d’une presse aux ordres (plus de la moitié de la presse au main des marchands d’armes), la mutualisation des risques (dépollution, catastophes industriels), la charge des pertes pour la collectivité (plans sociaux, épuratation des dettes), ....

    Il n’y a qu’un seul domaine où l’état n’a pas son mot à dire c’est ce qui touche aux profits alors même que cette logique de maximisation du profit s’avère par incompatible avec toute morale humaine (sang contaminé, amiante, pillage des ressources des pays pauvres, ...) ou écologique (malgré la bonne blague du développement durable).

    Il est édifiant qu’on sache par exemple dire (et encore...) qu’un jouet respecte des normes de sécurité mais qu’on ne sache pas dire qu’il s’agit d’une grosse merde qui pollue, est fabriqué dans des conditions indigne et en plus ne sert à rien à part à dresser les gamins à la société de consommation.

    Libéralisme et capitalisme étant de fait incompatibles avec l’avenir sont condamnés à court terme. Les soubresauts de leur agonie seront terribles pour les individus.



  • Emmanuel 25 septembre 2007 13:53

    Ajoutons qu’à l’heure de la remise en cause des régimes spéciaux c’est le plus intéressant et le plus déficitaire de tous mais qu’il n’est pas à l’ordre du jour de le remettre en cause :

    Un régime particulier : des cotisations qui comptent double

    C’est en 1904 que le régime des retraites des sénateurs et des députés a été créé. Depuis, il n’a subi que deux modifications, en 1958 puis en 2003. Il a été décidé notamment que la durée de cotisation devait être de 40 ans et non plus 37.5, pour s’aligner sur le régime général. De même, les sénateurs et députés ne peuvent jouir de leur retraite, non plus à 55 ans mais à 60 ans. En revanche, on peut cotiser double au cours des trois premiers mandats, ce qui signifie par exemple que dix ans de cotisation correspondraient à 20 annuités ! Enfin, les pensions versées correspondent au nombre de mandat accompli. Un sénateur ou un député reçoit 1500 euros pour un mandat.

    Un régime déficitaire

    Ce qui pose problème, c’est que l’Assemblée nationale est alimentée à 43% par les cotisations et les contributions de l’Assemblée, le reste (soit 57%) provient des subventions du contribuable. Celles-ci permettent d’équilibrer les comptes.

    La possibilité de cumuler les retraites

    Une ordonnance de 1958 permet aux fonctionnaires devenus sénateurs ou députés de continuer à cotiser sur la caisse de leur corps d’origine. Par exemple, Alain Juppé qui était à la caisse d’Inspection générale avant d’entrer en politique, continue à cotiser à cette caisse ! Il cumule ainsi les différentes retraites.

    On ne sait pas encore si le gouvernement Fillon compte, au même titre que les salariés des transports publics, réformer les régimes spéciaux des parlementaires.

    ici

    Sans parler des entrées au Palais Bourbon ad vitam eternaem pour compléter la retraite avec un salaire de lobbyiste ici



  • Emmanuel 16 juillet 2007 13:45

    « a coûté en cinq ans la vie à plus de 3 600 soldats américains et aux contribuables américains quelque 10 milliards de dollars (7,25 milliards d’euros) par mois »

    Vous oubliez carrément les quelques centaines de milliers de morts irakiens et le prix payé par la population ! C’est quand même énorme votre truc !!!

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