Le Qatar n’a t’il pas soutenu militairement et financièrement les rebelles libyens, notamment les plus islamistes ? Vous ne trouvez pas curieux qu’un des hommes les plus importants du système Kadhafi s’y soit réfugié ?
Comme monsieur Saleh, il a dû être vigoureusement invité à séjourner au Qatar, à condition qu’il garde le silence, sinon même si le Danube ne se trouve pas à proximité, il y a toujours mille moyens de faire taire un éventuel bavard !
Monsieur Koussa par ailleurs soupçonné de complicité dans des actes de torture, est passé par Londres avant de se rendre à Doha, donc il était sous le contrôle du deuxième allié principal des opérations en Libye, les britishs devaient le trouver un peu encombrant !
J’ai également écrit une lettre à Nicola Sarkozy, qui n’avait rien de respectueuse, mais cherchait néanmoins à convaincre l’interlocuteur. Elle ne faisait pas sept pages, juste une toute petite, mais sa concision ne pouvait qu’en renforcer l’expression, levant ainsi toute l’ambiguïté inhérente à un discours trop disert !
Brath-z, c’est un plaisir de vous lire au milieu de tous ces commentaires qui se moquent de la vérité historique, remplîs de ressentiment et de haine à l’égard de la République.
Je ne sais si vous avez lu les « mémoires d’un paysan bas-breton » où l’auteur originaire du pays bigouden, décrit parfaitement la lutte progressiste contre le conservatisme le plus étroit représenté par la noblesse, l’église et une partie de la bourgeoisie, vue par un homme du peuple. N’étant pas allé à l’école, il ne parlait que breton, dans les années 1850 pour échapper à sa vie miséreuse il s’engage dans l’armée et fait l’effort d’apprendre à lire et écrire et de connaitre parfaitement le français, ce qui l’ouvre évidemment à toutes les idées nouvelles qu’il essaye de transmettre à sa manière une fois revenu dans sa campagne. Pour lui l’ennemi le plus proche qui distillait son poison quotidiennement, c’était le curé de la paroisse qui par ses prêches enflammés en breton, tentait de maintenir le peuple de paysans dans la plus grande ignorance possible, qui était d’ailleurs la sienne, puisqu’en dehors du breton, ces curés de campagne connaissaient à peu près le latin, très mal le français et étaient nuls en culture générale, il suffit de voir les documents écrits de ces prêtres pour se rendre compte de la faiblesse de leur niveau d’éducation, ils savaient à peine écrire.
La troisième république a eu à faire face à cette église, profondément royaliste, qui utilisait les langues régionales pour maintenir les campagnes dans l’ignorance, cela n’excuse pas certaines méthodes, mais donne l’explication de leur rejet.
Jean-Marie Déguignet l’écrivain paysan donne un portrait précieux de la deuxième moitié du XIXème siècle, et surtout conforme à ce que j’en savais par les témoignages de mes parents et grands-parents, alors que je suis originaire du pays gallo, autant « le cheval d’orgueil » m’était étranger, autant je me suis retrouvé chez Jean-Marie. Voici un lien vers Wikipedia qui lui consacre un article :
Le problème chez vous , ce ne sont pas vos positions, mais le fait que vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous écrivez, au lieu de continuer avec vos gros sabots remplis de préjugés, de haines, et d’analyses à courte vue, relisez-vous, quand vous tapez sur votre clavier : « génocide de toute une population » cela a un sens bien précis, c’est ce que j’ai souligné en faisant un peu d’humour !
Par contre vous me balancez des assertions tout à fait gratuites, qui ne reposent absolument sur aucune réalité, ce qui n’a rien d’étonnant puisque vous utilisez la même façon de « raisonner » pour la guerre de Vendée. Votre structure de pensée est ainsi faite que vos présupposés prennent sans cesse le dessus sur ce qui est attesté et vérifié, c’est bien dommage pour vous !
Vous êtes incapable de produire ne serait-ce qu’un bout de document attestant que la Convention a demandé l’anéantissement de la Vendée, et pour cause, un tel ordre n’a jamais été donné et vous le savez très bien !
Cela ne vous empêche pas de continuer à mentir, effrontément, comme un sale gosse pris la main dans le pot de confiture.
Alors on sort des témoignages sur les horreurs de la guerre qui sont vrais, mais sans vouloir faire de mauvaise comptabilité, les horreurs ont existé des deux côtés, sans doute plus nombreux du côté des républicains.
Laissons les historiens travailler sereinement, ils n’ont pas besoin des préjugés de tous ceux qui ont un intérêt politique à faire pencher la balance dans un sens, en dépit de l’inconsistance de leurs références.