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Eponymus

Eponymus

Un artiste et un observateur dont le point de vue et l’expérience, lui permettent de porter un regard souvent différent sur les sujets de société.
Eponymus tient trois blogs qu’il alimente régulièrement.
Grille de Lecture (politique, philosophie, pamphlets, dessins de presse, articles) : http://eponymus-universart.blogspot.com
Les Dossiers Secrets des Agoravoxiens (un trombinoscope des contributeurs d’AgoraVox sous forme de BD) : http://lesagoravoxiens.blogspot.com
Universart (dessins, peintures, textes, réflexions sur l’art) : http://universart.blogspot.com

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2007
  • Modérateur depuis le 13/03/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Eponymus Eponymus 16 février 2007 20:59

    @ Dragoncat

    J’ai souvent pris position ici ou ailleurs contre beaucoup des propositions de Ségolène Royal et surtout sur ses méthodes politiques, mais, moi aussi, je me suis pris d’affection pour Sylvain. Il est un peu comme ces vieux staliniens français qui n’auraient, eux, jamais fait de mal à une mouche mais qui ont toujours refusé d’admettre pour ne pas mourrir de déception après avoir donné leur vie au Parti. Comment leur en vouloir. Oucchhh... il va me hair, mais je ne craint rien c’est un des très très rares ségolatres a toujours rester courtois.



  • Eponymus Eponymus 16 février 2007 20:42

    @ Furtif, en gros, Sylvain t’a tuer !



  • Eponymus Eponymus 8 février 2007 15:25

    @ coolbaba et ocsena ; et autres contributions

    Votre débat est très intéressant et illustre toute la problématique de cette affaire. Finalement à vous lire, je pense que le débat se situe sur la différence qui existe entre la démocratie et la démagogie.

    Mais je vais y ajouter quelques remarques qui probablement compliquent encore plus le sujet.

    A. Vous avez certainement noté l’étroitesse des différences dans les dernières élections majeures dans le monde démocratique : élections législatives américaines qui ont vu passer les démocrates malgré tout de justesse surtout au Sénat ; élections présidentielles Bush/Gore ; même Bush/Kerry, l’écart n’était pas faramineux : élections italiennes, Prodi de justesse ; élections allemandes, très juste, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Finalement à peu près partout, nous avons en gros un 50/50 et parfois même une victoire « aux tirs au but ». A chaque fois deux visions diamétralement opposées étaient en présence. Alors franchement, bien que l’on sache que c’est la règle du jeu... qui a raison lorsque ces deux visions sont séparées d’un ou deux points dans l’opinion ?

    B. J’ai vécu, avant de faire ce que je fais aujourd’hui, une expérience plutôt intéressante dans une entreprise (PMI) dans laquelle j’étais cadre. Lorsqu’il y avait des décisions importantes à prendre, le boss demandait les propositions de chaque départements par rapport à un objectif. Une fois le projet élaboré en compilant les différents apports, le projet était soumis à l’assemblée des cadres au cours d’une réunion. Lorsque, par exemple, un seul s’opposait au projet, le boss au lieu de le disqualifier du fait de sa position extrêmement minoritaire, considérait sa contribution valide à priori (à moins qu’elle ne puisse être balayée en deux mots et que ce cadre en convenait finalement) et elle était intégrée à l’ensemble en modifiant le projet s’il le fallait jusqu’à obtenir une unanimité. Franchement, j’appréciais beaucoup cet environnement de travail, que je considérais à l’époque comme une sorte de démocratie intelligente. Ce patron m’avait un jour confié qu’il avait souvent remarqué que c’était le type tout minoritaire qu’il fut qui avait souvent raison : pour oser la ramener face à une majorité, c’est qu’il était sur de son fait. Certes, certes, certes... on ne dirige pas un pays comme une PMI, mais combien d’opposants à la guerre en Irak en 2004 aux USA - combien sont ils aujourd’hui une fois le bourbier évident ?

    C. Dans l’euphorie de la victoire en 1940, je me demande le résultat d’un référendum en Allemagne même à bulletins secrets proposant la déportation massive des juifs dans des camps ! Mon exemple est bêtement caricatural, mais autrement dit, on vote en fonction des infos que l’on reçoit, de la propagande, de ses connaissances, de l’évolution et d’une certaine pression de la part de l’opinion ambiante, etc... L’opinion est terriblement versatile et manipulable. Elle l’est aussi beaucoup moins quand elle est éduquée, très informée et quand ses sources d’infos permettent aux minorité d’être audibles.

    En résumé, en reconsidérant la phrase de Churchill citée dans ce forum, j’en viens progressivement à penser que le problème ne réside pas tant dans le système que dans les individualités qui la compose. Comme s’il y avait une sorte de qualité variable de la démocratie en fonction des populations. Plus une population est informée, éduquée, consciente de l’existence de facteurs autres que certains avantages catégoriels, etc. plus son pays se rapproche de l’idéal démocratique et plus il a de chances de mettre en oeuvre les bonnes solutions. Plus un gouvernement gouverne dans l’opacité et le flou, plus il est dangereux. Plus un gouvernement gouverne pour les seuls 51% d’individus qui l’ont élu ou systématiquement en faveur de la majorité d’opinion, plus il se plante. Un gouvernement qui ne consulte pas, qui n’écoute pas, qui n’entends pas les difficultés ou les aspirations de sa population, se plante tout aussi assurément.

    Un peu en forme de conclusion : et si un des meilleurs outils démocratiques en dehors des urnes, ou en complément des urnes, n’était pas quelque chose comme Agoravox avec ses bons et ses mauvais articles, avec ses opinions contradictoires, avec parfois ses « trollitudes » mais aussi ses critiques construites ?



  • Eponymus Eponymus 7 février 2007 21:56

    @ Marie Pierre

    Tout à fait d’accord avec vous, j’ai écrit « grands-parents » comme pour dire lointains aïeux en parlant des générations précédentes. D’ailleurs j’ai donné quelques exemples contradictoires pour bien montrer que tout n’est pas si simple.



  • Eponymus Eponymus 7 février 2007 18:04

    Je vais me faire plier, mais moi je m’inquiète franchement des dérives poujadistes de ses discours. Je pense qu’il est utile de relire ce texte de Louis Mexandeau, ancien Ministre de François Mitterand, militant socialiste de longue date, paru en novembre 2006 :

    "“Je n’ai aucun contentieux avec Ségolène, rien de personnel contre cette femme au regard clair, au physique agréable, mais sitôt qu’elle apparaît à la télévision, l’historien et militant socialiste que je suis est saisi de crainte, pour ne pas dire d’effroi. Je ne puis m’empêcher de penser à Léon Blum au XXXe congrès national de la SFIO, en juillet 1933, lorsque Marquet préparait avec Déat la scission néosocialiste sous le slogan de l’Ordre et de l’Autorité. Blum s’était exclamé : « Je suis épouvanté ! » Et de fait, je suis terrifié par Ségolène prétendant militariser le traitement de la délinquance ; je suis abasourdi par son projet de jurys populaires façon cours d’assises pour les élus, comme si le suffrage universel et les structures judiciaires appropriées n’existaient pas ; je suis confondu par sa planétaire indigence qui lui fait improviser cette réponse à propos de l’entrée de la Turquie dans l’Europe : « Mon opinion est celle du peuple français. » Je veux être leur chef, donc je les suis !

    Mais d’où vient cette propension à la dérive populiste, au démagogique, à l’erratique, au saugrenu, et finalement à la mise en danger de la France ? Cynisme ? Voire ! La vérité est plus simple et bien plus inquiétante : Ségolène, c’est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science. Une ignorance crasse, pire que reaganienne : bushiste.

    Comme si elle n’avait pas lu un seul livre. Des cours seulement. Pour passer des concours... Je la connais depuis plus de vingt-cinq ans, j’ai assisté à ses débuts. Sa carrière a commencé en Basse-Normandie, lorsqu’elle venait rejoindre sa mère en fin de semaine dans la demeure familiale de Villers-sur-Mer. Elle gravitait alors autour de l’Elysée, rédigeant des notes à l’intention de Jacques Attali. Dès 1983, elle était conseillère municipale minoritaire de Trouville. Deux ans plus tard, le scrutin proportionnel ayant été adopté en vue des législatives de 1986, se posait la question du deuxième de liste dans le Calvados. Au vu de nos résultats de 1981, même érodés par le désamour, l’obtention de deux sièges apparaissait certaine. Un ticket s’imposait : 1. Louis Mexandeau. 2. Henry Delisle. Mais comme ce dernier venait de perdre la mairie de Mézidon, sa position était fragilisée. André Ledran, qui m’avait succédé comme secrétaire de fédération, se mettait sur les rangs. Rude dilemme que de devoir choisir entre deux amis. La solution n’était-elle pas d’opter pour une troisième personne ? Nous étions dans une période où l’on commençait à parler d’un rôle accru des femmes en politique. Oh ! Avec frilosité, les socialistes se déclarant en faveur de la promotion féminine à condition qu’elle s’appliquât dans le département voisin...

    A l’été 1985, lors d’une réunion de la commission exécutive du Calvados, à Caen, il fallut commencer à en débattre. Chacun des 60 participants n’avait encore en tête que l’enjeu entre Delisle et Ledran. L’atmosphère était lourde. Soudain, sur la gauche de la grande salle de la rue Paul-Toutain se leva une frêle créature, une femme jeune et jolie dont j’étais le seul à connaître l’identité. Qui pouvait savoir alors que même sa timidité devait avoir été étudiée ? Même pas moi ! Elle déclara dans un grand silence : « Voilà, je m’appelle Ségolène Royal, je suis membre de la section de Trouville et conseillère municipale. J’ai 28 ans. Je suis mère d’un enfant. Je travaille à l’Elysée auprès de François Mitterrand. Les deux personnes que j’aime le plus au monde, c’est mon bébé et François Mitterrand. Je voudrais être candidate aux élections législatives de l’an prochain en deuxième position, derrière Louis. » Puis elle se rassit. Il n’y eut aucune discussion. Suffoquée par tant d’audace, la salle restait muette. Que cette jeune personne, même présentant bien, même proche, prétendait-elle, du président de la République, mais n’ayant aucune expérience militante, revendique une candidature qui l’enverrait automatiquement au Parlement paraissait complètement incongru, ahurissant, surréaliste. On passa donc sans commentaire à la suite de l’ordre du jour et, au final, quelques semaines plus tard, ce fut Yvette Roudy qui fut choisie.

    « Les deux personnes que j’aime le plus au monde, c’est mon bébé et François Mitterrand ! »

    Par ces quelques mots, et sans doute pour la première fois, Ségolène effaçait son compagnon, le père de son enfant. François Hollande, dont j’étais, ce soir-là, le seul à connaître le nom, ne cessera plus d’être évacué jusqu’à l’ultime humiliation. Berné, piétiné dès l’origine, le malheureux ! Début 2006, à la question de savoir qui d’elle ou de lui serait candidat à l’investiture, elle avait répondu : « Nous déciderons en couple. » Tu parles ! Vingt et un ans après l’épisode de la rue Paul-Toutain, revoici Hollande rejeté au néant. D’avoir vécu près d’elle pendant un quart de siècle ne lui aura servi de rien.

    Surfant sur les sondages favorables, elle l’a lâché, tout comme elle a floué Jospin, Lang et les autres. Paralysés à l’idée de passer pour sexistes - Ségolène excellant dans la posture de prétendue victime - ils l’ont laissée faire la course en tête, tels ces coureurs pistards de l’ancien Vél’d’Hiv, au temps de Toto Gérardin et de Lapébie. Soucieux de ne pas partir les premiers dans le rôle du lièvre, ils n’ont pas pu, ou voulu voir le VTT chevauché par cette amazone qui les coiffe au poteau en leur lançant joyeusement le fameux : « T’as le bonjour d’Alfred ! » Une chose est certaine, en tout cas : si, à la faveur de cette dérive médiatique, elle vient à gagner en novembre, le parti socialiste risque d’entrer dans une phase noire de son histoire, une période glaciaire, telle qu’il en a connu en 1920 et 1940″

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