@Onecinikiou Bien vue Onecinikiou, l’auteur semble avoir une haine pathologique pour Heidegger et le caractère prétendu réactionnaire de sa pensée comme s’il était évident que ce qui n’est pas progressiste ou antifasciste devait être voué aux gémonies. Son approche de Heidegger est loin d’être objective et encore moins son approche de la question juive. Et bien vue également sur Carl Schmitt qui, s’il n’était pas NS au sens strict puisqu’il sera débouté par le IIIe Reich, est l’un des plus grand juristes du XXe siècle (et qu’on peut difficilement taxer d’obscurantiste, il n’y a pas plus clair que du Carl Schmitt dans le texte).
D’autre part Heidegger fait je pense tout simplement partie du courant de la Révolution Conservatrice en Allemagne, dont l’auteur n’a surement jamais entendu parler, qui bien sûr possède des ressemblances avec le fascisme allemand mais qui ne peut pas être réduit comme le fait l’auteur à un exercice de nazification de la philosophie. Lol en plus la question de l’antisémitisme de Heidegger, ce qu’on ne ferait pas pour défoncer des portes ouvertes... il y a pas d’enjeux plus important en ce moment en philosophie, c’est vrai...
@Stéphane Domeracki « votre supposé savoir du judaïsme, dont je n’ai que faire ». C’est bien vous avez la bonne méthode pour appréhender autrui dans un débat. Elle portera, j’en suis sûr, ces fruits une fois appliquée au « baratin » d’Heidegger, qui ne « donne pas lieu à discussion ». lol
« putain arrêtez avec vos euphémismes scandaleux » :) Je vous en remets une petite dernière pour la route : regardez le curriculum de la majorité des têtes bolchéviques en 1917 et dans les décennies ultérieures, et vous verrez que les victimes et les bourreaux à cette époque n’ont pas toujours été ceux qu’on croit.
@Stéphane Domeracki Aucun mal avec cela. Mais moi je vous parle depuis le début de ce dit Heidegger. Vous glissez sans cesse de ce que dit Heidegger aux actes des NS, pour juger des thèses d’Heidegger comme s’il y avait un lien de cause à effet. Heidegger parle du judaïsme et celui-ci ne se résume pas à ce qu’une partie de ces membres a subi durant la seconde guerre et que je ne trouve pas spécialement positif, c’est le moins qu’on puisse dire. La question juive c’est un peu plus large que 39-45, c’est plus de deux millénaires d’histoire et là je crois que c’est vous qui avez du mal avec çà ;)
@Stéphane Domeracki Au contraire je suis totalement ouvert à la discussion sur les questions historiques si on m’objecte des arguments. Mais vous, vous répondez « théorie du complot » qui est un peu la reductio ad hitlerum du XXI e siècle. Cela confirme ce que je disais au départ vous ne pouvez pas dialectiser la question juive, faire la part des choses, sinon c’est risquer de partager les « élucubrations » d’Heidegger ou de ses tenants (que vous condamnez a priori si vous soupçonner une moindre accointance chez eux avec les thèses du philosophe). Vous me juger de manière infamante (élucubration, complotisme, on n’est pas loin de la psychiatrisation du débat). C’est dommage mais naturel, je ne m’attendais pas à autre chose. Cette question a pour horizon l’hystérie de toute manière.
ps : la « théorie du complot », ce terme remis au goût du jour par les journalistes notamment pour contrer les thèses parfois effectivement grandiloquentes des internautes sur le 11 septembre a servi à défendre une thèse officielle concernant un attentat terroriste qui, s’il est avéré suppose nécessairement aussi, un... complot. A bon entendeur.