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Erer

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  • Erer 7 août 2015 13:02

    @lsga
    Le terme n’a aucune connotation négative chez moi. Si c’est cela que vous me reprochez.



  • Erer 7 août 2015 12:51

    @Onecinikiou
    Les païens voyaient le judéo-christianisme comme une non-religion car ce dernier tend à nier le lien avec la Terre Mère, lien qui est précisément la racine étymologique qui a donné le terme « religion ». Il n’est pas du tout inconcevable de voir, de ce point de vue, le judéo-christianisme comme une « religion » négative qui comporte en son sein des athées. La thèse est défendue par ailleurs que le judéo-christianisme est le propagateur du désenchantement du monde, de la mort de Dieu, c’est-à-dire d’abord de la mort des dieux du polythéisme, puis d’une réduction de la divinité à une abstraction universelle, puis de sa disparition ou de son remplacement par le logos du sujet individualiste. Le religieux était dans l’antiquité synonyme de rite collectif et civique ce qu’a précisément mis à mort la conception hébraïque du monde (et la on retrouve Heidegger qui recoupe d’ailleurs les réflexions de Lévinas à ce sujet dans Difficile liberté, Lévinas qu’on peut difficilement taxer d’antisémite...).



  • Erer 7 août 2015 11:03

    Merci infiniment pour cet article ! Très intéressant.



  • Erer 7 août 2015 10:17

    «  L’Histoire telle qu’il la comprend est celle de l’obturation d’un premier commencement miraculeux, celui des premiers Grecs : la tradition judéo-chrétienne, à travers l’helléno-romanisme, annihilerait toute possibilité de grandeur, détournant les hommes de l’être au profit du simple...profit, du nivellement par le bas du dernier homme, de la massification, de la médiocrité, etc. Les hommes, de plus en plus calculateurs, ne se voueraient désormais qu’à l’étant et à l’Être de l’étant : au Dieu judéo-chrétien. L’homme deviendrait, par cette influence, simple « sujet », en s’« insurgeant » contre l’être, en l’oubliant. Cette histoire-déchéance est censée dégénérer jusqu’à enjoindre les hommes à se faire, au bout du « compte », les valets de la technique – autant dire de cette « machination », cette magouille invisible et surpuissante. »

    Vous présentez cela comme un délire, alors qu’il y a des raisons plus que soutenables à avancer ce qu’Heidegger formule ici (même si on peut en discuter). Il est assez clair que le monothéisme judéo-chrétien opère une inversion des valeurs par rapport aux cultures antiques car il remplace le renforcement de la force prôné par les polythéismes païens par une glorification de la faiblesse, de l’humilité, de la non-autonomie. L’autonomie de l’homme, sa souveraineté, son pouvoir politique etc. sont autant d’offense commise à l’égard de la seule souveraineté légitime, celle de Iavhé. Les hommes qui adhèrent à cette religion ne se vouent plus qu’au Dieu Unique, qu’à la transcendance estimant par là-même que l’être du monde est dénoué de toute profondeur. Les racines de la rationalité technique qui désenchante la nature, prémisse à son exploitation infinie, peuvent très bien alors être trouvées dans une telle conception du monde. L’interprétation Heidegger n’est donc pas délirante ou réductible à un tel mépris. 



  • Erer 7 août 2015 09:56

    @Mr.K (generation-volée) « Écrasons l’infâme ! »

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