Mouais...je crois que je n’ai pas tout compris. Aussi je vais de ce pas me renseigner plus avant. Et reviendrai vous exposer les liens utiles que je trouverai, si j’en trouve...
« Pour ce qui est d’améliorer les relations entre les forces de sécurité et la population, il y a du boulot »
Ah, ça, je ne crois pas que tout cet armement hyper sophistiqué soit de nature à aider au rapprochement de la police et de la population.
De même que les projets actuels de recherche en armement et sécurité financés par l’Union Européenne : c’est la guerre des étoiles version traque sur internet, reconnaissance des visages par caméras dans les rues, armes de maîtrise des foules...
Bref, Georges Orwell ne s’était pas trompé dans son roman « 1984 » sauf qu’il avait prévu tout celà il y a fort longtemps... Eurasia, Estasia, Amerasia, je crois les trois continents du bouquin de G.Orwell.
Effectivement, il n’y a pas de liberté sans sécurité.
Mais si la sécurité est dévoyée en surveillance de chacun, en interdiction de s’exprimer sur des sujets sensibles, en interdiction de manifester...que reste-t-il de la liberté ?
Heu, à mon avis il y a une faute d’orthographe dans votre titre, là, cher camarade Agoravoxien « Paul Lémand ».
Vous avez sans doute voulu écrire
« François Cluzet est le prochain martyr ».
Puisque, à l’instar de l’Abbé Pierre et de tant d’autres il s’est permis de critiquer la politique d’Israel, il a comme eux été marqué du sceau fatal de « l’antisémitisme ».
Donc gageons que François Cluzet, pour avoir osé attirer l’attention sur le cas de Salah Hammouri, va traverser professionnellement une période, délicate, je dirais...
Mettons un certain chômage durant les trente prochaines années...
Eh, oui, Liberté, Egalité, Fraternité.
A moins que ce dernier abjure publiquement, comme avant lui l’illustre Gallilée, et reconnaisse qu’il a fait erreur, que la Terre est plate, Salah hammouri un infâme tueur d’innocent, Israel une grande démocratie qui ne pratique pas la torture, l’emprisonnement des vieillards femmes et enfants, le bombardement des populations civiles au phosphore, la confiscation arbitraire de propriétés, le morcellement et l’humiliation par des check points et des entraves à la circulation, l’accaparement de l’eau, le blocus de l’économie, la destruction des équipements, et surtout, que cette grande démocratie à travers ses dirigeants recherche activement la paix, et que non, les cartes géographiques successives du Pays ne veulent pas dire que celui-ci est en train de digérer ce qui reste de la Palestine.
Là, François Cluzet, il a une chance de retourner un jour autrement qu’en figurant de l’ANPE.
C’est la France de Nicolas Sarkozy, le Président de tous les Français, de Bernard Kouchner l’humanitaire au service de - presque - tous...
c’est là qu’on se rend compte du double discours des orgenisations patronales : elles veulent repousser l’âge de la retraite pour ne pas avoir à subir de hausse des cotisations, mais en même temps ne veulent pas garder les gens jusqu’à la retraite.
Qui va payer, dans ce cas ?
c’est un peu trop facile de « faire son marché » à l’intérieur d’une classe d’âge restreinte, quitte ne pas former les salariés, en tirer le maximum et les virer très tôt, d’inciter à faire venir des salariés pas chers du Monde entier, et en plus, de prétendre avoir un droit de regard sur l’âge de la retraite.
Quand, de par leurs actes, ces employeurs ruinent le marché du travail, font payer des sommes astronomiques en social et chômage au reste de la société, nous devons leur dénier tout droit à influer sur ce qui ne les concerne pas directement, puisqu’ils ne se sentent pas concernées par le respect du contrat social.
Maintenant, en Sarkozie, gageons que nos barons élus de droit divin, vont préter une oreille complaisante à ces organisations patronales, sans se poser trop de questions...
Devoir prendre la Kalashnikov à soixante ans, ça sera dur pour beaucoup d’ex-salariés sans droits, d’autant que ça court plus les rues ce genre d’engin, ils ont pris leurs précautions.
Ce sera donc, à cet âge là d’autant plus dur de se remettre aux travaux manuels, fourches et piques par exemple : la fourche pour pousser vers l’échafaud, la pique pour promener les têtes.
Mais voilà, quelqu’un a dit : « La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas » et apparemment ça fait un bail qu’il n’y a plus beaucoup d’usagers dans notre beau Pays.
Nous allons donc en être rendus là : les jeunes au chômage ou quasiment, les vieux sans revenus en attendant leur future -maigre-retraite (il manquera bien quinze ans de cotisations, et d’ici là elle sera basée sur les 60 meilleures années, allez savoir comment ils vont nous enc.... pour ne rien nous verser).
Ben oui, les patrons sont demandeurs pour repousser l’âge de la retraite.
Pour quelle raison, au fait ? Pour pouvoir garder plus longtemps leurs salariés, qu’ils ont formé toute leur carrière ?
Ahhh ! Apparemment, personne n’en veut de ces boulets (dont je fais partie).
Il suffit de regarder les offres d’emploi, celui qui a la cote, c’est « 3 à 5 ans d’expérience ». Dégrossi par d’autres boîtes, tellement heureux d’avoir enfin un vrai emploi que, taillable et corvéable à merci et pas cher du tout.
Donc, en sortant de l’école les jeunes rament comme des malheureux, diplômés acceptant stage sur stage ; rémunérés 600 euros t’es content...
Passé les 40 ans, déjà, on veut bien de toi mais en intérim ou CDD à répétition, pas embaucher un futur boulet même si tu sors du lot :.
Et quand ces messieurs n’ont pas dans leur salle d’attente au moins 3 postulants « 3 à 5 ans d’espérience » parmi les 15 candidats au poste, ils se plaignent en haut lieu : « notre secteur est sinistré, on ne trouve plus personne », et font pression pour que les secteurs en question soient plus vite ouverts à la concurrence des salariés de l’Est et d’ailleurs.
Curieusement, il y a près de trente ans, lorsque j’ai commencé à travailler, il n’y avait pas ces comportements là. A cette époque une entreprise formait en permanence le personnel, était attentive aux évolutions de carrière afin de ne pas laisser les gens perdre de leur compétence....et embauchait volontiers des jeunes tout juste sortis de l’école, dans l’optique de les former le plus largement possible à ses métiers et d’en faire pour elle des éléments de valeur.
Ensuite tout celà a changé, les conditions de compétition devenant plus rudes, beaucoup de patrons ont commencé à tricher : pourquoi payer et former des jeunes, alors qu’il y en a tant sur le carreau : et là on a commencé à proposer des « stages » sous payés à des diplômés, qu’on rentabilisait de suite au maximum plutôt que de les former au long terme.
Pour les salariés, on a de plus en plus spécialisé les postes pour obtenir le rendement maximal, si bien qu’on voit maintenant, effectivement des gens de 30 à 50 ans voire plus qui n’ont fait au cours de leur carrière dans la même société que le même travail parcellaire et spécialisé à outrance : on a beau jeu de dire ensuite : « ce sont des boulets ».
Et bien évidemment, dans le secteur privé, ce sont ces sociétés prédatrices de main d’oeuvre qui ont survécu au détriment des autres, car l’argent ne leur a pas coûté cher.
Evidemment, je suis le premier à le reconnaître : au cours de mes pérégrinations d’emploi en emploi, j’en ai connu de ces gens qui ont fait leur carrière dans une seule société : ils ont servi de leur mieux, on leur a pompé tout leur travail sans jamais les faire évoluer ni les former.