Manque qu’une précision : les Serbes de Bosnie, après notre intervention, vivent désormais dans des enclaves ; pour se déplacer de l’une à l’autre il faut le faire en convoi sous la protection des casques bleus...
Ce qui n’empêche pas les musulmans Bosniaques, de temps en temps, de tirer à la roquette sur l’un des cars emplis de civils...
Putain, y a qu’à voir la réaction des intervenants, ça démonte, ce post !
Je dois dire que j’ai du mal à voir dans la réaction aux propos de Nicollin autre chose qu’une polémique stérile.
Je m’explique : si je voyais dans la rue, au bar, au restaurant un couple d’homos homme ou femme pris à partie sous ce prétexte, je serais le premier à me ranger de leur côté. La forme de cette prise de position dépendant de l’humeur variable du jour (courage ou pas courage), du moins j’essaierais de les aider, si nécessaire en téléphonant de suite à la police si le courage me manque pour intervenir.
Mais là, tout ce tintamarre médiatique !
Evidemment, le mot « tarlouze » jeté à un homosexuel est une grave insulte.
Mais si on peut plus traiter une connaissance de tarlouze alors qu’il n’est pas homosexuel !
J’ai le sentiment qu’une certaine presse se régale à jeter de l’huile sur le feu et à exacerber les divisions entre les gens.
Le sentiment aussi que ce sujet des discriminations quelles qu’elles soient est assez mal compris, non seulement chez nous la population de base mais aussi par les journalistes, les décideurs les hommes politiques et même les juges.
Le sentiment encore que plus personne n’a d’humour, que la langue de bois doit régner en maître.
Therasse a écrit : « Sinon, soyons cohérents et relachons Polanski. »
Les amis de Polanski ont tout fait pour qu’il soit relâché par les Suisses, Nicolas Sarkozy, allant jusqu’à le jour même, téléphoner en toute discrétion au Président Américain, Barack Obama pour solliciter son intervention en faveur de Roman Polanski.
Néanmoins, je vois pas bien ce que vient faire Roman Polanski là dedans ; je rappelle que Roman Polanski est un cinéaste riche célèbre avec beaucoup d’amis, qui en 1977, à quarante cinq ans, a drogué et violé une mineure de treize ans confiée par ses parents pour une audition.
Ayant été remis en liberté pour tourner un film en Autriche, le juge de l’époque a reçu des photos de Roman Polanski, en pleine partie fine avec des mineures Autrichiennes. Et a donc réclamé l’incarcération dudit. S’en est suivi l’évasion en France du cinéaste, son accueil dans la discrétion, et sa protection : durant tout ce temps.
Donc je ne vois pas trop le rapport avec l’affaire pour laquelle est jugé Jacques Chirac, ancien Maire de Paris, ancien Président de la République, et qui consiste finalement en 21 emplois retenus comme fictifs sur 45000 emplois dépendant de lui à la ville de Paris de l’époque.
J’estime donc que c’est de la diffamation de comparer notre ancien Président de la République avec un violeur de mineure.