@Olivier Perriet Plutôt : « Qu’est ce qui oblige les entreprises à s’installer à Paris (et proche banlieue), alors que les gens qui n’ont pas les moyens de vivre à Paris logent en grande banlieue ? ».
Dans un ordre d’idée voisin : provincial, j’ai quelquefois (plutôt rarement, et c’est heureux) l’occasion d’aller travailler à la Défense. Le trajet Paris - Défense en métro ou RER, affreux ! Mais cela n’empêche pas de nouvelles constructions de bureaux.
@foufouille C’est vrai, elles auraient pu larguer cet argent au-dessus des sinistrés depuis des hélicoptères ! Sérieusement : elles ont reçu en cette occasion une quantité phénoménale de dons qu’elles ne pouvaient pas utiliser rapidement sans les gaspiller. Mais il était certain qu’elles en auraient besoin plus tard pour les victimes du tsunami ou pour d’autres. Alors, autant valait que l’argent momentanément inutilisé fasse des petits.
Je ne voudrais faire de peine à personne, mais les gens qui touchent les plus hauts salaires dans ces organisations (sous réserve que ce qui est dit dans le billet soit exact, qu’il n’y ait pas des « à côtés »...), font quasiment du bénévolat, eux aussi. Des hauts fonctionnaires avec les mêmes responsabilités seraient payés beaucoup plus. Et puis, personne ne voudrait travailler gratuitement pour l’État. Il faudrait recruter des fonctionnaires pour remplacer les bénévoles. Bref, le système associatif est encore celui qui a le meilleur rendement dans le domaine de la charité.
A mon humble avis, les États laissent faire l’optimisation fiscale légale car ils estiment que, laissée à l’initiative privée, l’utilisation dans l’économie, pour la création d’emplois et de richesses, de l’argent économisé, est plus efficace que par l’initiative publique. Et, au final, que les impôts rapportent mieux ainsi. Bref, ce n’est pas le tout que de révéler l’optimisation, encore faudrait-il envisager tous ses impacts.