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Gérard Faure-Kapper

Gérard Faure-Kapper

Expert bancaire, écrivain

Tableau de bord

  • Premier article le 03/07/2017
  • Modérateur depuis le 06/07/2017
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Derniers commentaires



  • Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 8 juillet 2017 10:42

    Les causes d’un suicide sont multiples. Dans le cas d’une raison financière, la banque n’est pas forcément coupable. Si la personne se met elle-même au fond du trou, c’est la première responsable. Je pense que les lois actuelles qui encadrent les crédits et les dispositions sur le surendettement sont bien faits. Mais, dans les dossiers de ce type que j’ai traité, très souvent la banque est sortie des clous. Dès lors que la personne commençait à se noyer, elle lui a appuyé sur la tête avec notamment des frais gigantesques qui ont transformé une « passe financière difficile » en une « situation irrémédiablement compromise ». Dans ces cas, très fréquents, il faut une enquête pour déterminer la responsabilité du banquier. Quand mon association (l’APLOMB) est informée d’un suicide, nous contactons tout de suite les autorités compétentes pour proposer nos services pour une analyse financière. Chaque fois c’est tout de suite refusé. Et notamment pour les suicides de paysans car ça risque de mouiller leur banque, que je ne citerais pas...



  • Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 7 juillet 2017 18:30

    @Alren En réalité, les employés des agences ont des « délégations ». Le guichetier peut accorder x€, le chargé de clientèle, y€ et le directeur un autre montant encore plus important.


    Bien sûr, ils prêtent en tenant compte des règles d’usage en matière de risque. Pour les montants de crédit supérieurs aux délégation, c’est le service engagement qui prend la décision, mais c’est le directeur qui monte le dossier. 

    Bien sûr, il est suivi le plus souvent dans ses conclusions. Prêter à un entrepreneur est difficile et cela répond à des règles très strictes qui passent par l’analyse des documents comptables. La rentabilité, la structure, la solvabilité, autant d’éléments rationnels et objectifs. 

    Le rêve, les illusions, les projets fous, les utopies n’ont pas leur place. La banque c’est un métier. Par contre, le personnel commet souvent des bourdes dans la gestion qui peuvent aller jusqu’à la faillite de l’entrepreneur. La responsabilité du personnel est immense et ne se partage pas. 

    Quant aux objectifs de placements, ils sont normaux. la banque reste une entreprise. 

    Enfin, je ne me moque pas des employés qui seront licenciés. Je les préviens même dans mes articles depuis des années. Mais ils s’en foutent, et surtout les organisations syndicales. 

    Alors, mon article est un apperçu de ce qui les attends. C’est bien de faire l’autruche en cachant sa tête, mais il ne faut pas oublier que dans ce cas, c’est une autre partie de son corps que l’on découvre... 


  • Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 7 juillet 2017 17:26

    alors cher collègue, on se comprend...



  • Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 7 juillet 2017 17:24

    @Alren Si je me suis permis de faire ce billet, c’est que j’ai passé toute ma vie professionnelle dans une agence bancaire, notamment comme directeur. Oui j’avais des objectifs et des directives, c’est normal. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le directeur c’est le patron. Contrairement aux excuses couramment entendues, ce n’est pas « la direction » générale qui décide du courant, notamment le comportement de la banque vis-à-vis de ses clients. C’est bien le personnel de l’agence qui est à la barre. Par contre, ils n’ont pas toujours le courage de regarder le client dans les yeux et de lui dire, « Monsieur, c’est moi qui ai refusé votre découvert pour les raisons suivantes. Asseyons nous et examinons la situation. » Non, le personnel préfère dire, « c’est la direction là haut ». La direction là haut a d’autres fonctions et d’autres soucis. S’ils payent le personnel des agence, c’est pour qu’il gère ses clients. Enfin, dans la mesure où les objectifs sont réalisés, la « direction là haut » nous fout une paix royale. Alors non, ce ne sont pas de simples exécutants mais bien les décideurs qui sont devant les clients. Enfin, je n’ai jamais exécuté un ordre ou une directive contre ma volonté et ma morale. oui, quelquefois ça a gueulé dans les bureaux, mais, avec des arguments rationnels, une discussion positive, et une bonne bière, tout s’arrange. 



  • Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 7 juillet 2017 12:08

    C’est un dossier reçu à notre cabinet, que j’ai traité personnellement. 

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