J’étais dans cette manifestation d’Orléans et les conversations que j’ai surpris ici et là ne m’ont pas semblé provenir de personnes résignées surtout côté jeunes.
Par contre, mon sentiment est plus mitigé pour les personnes qui y sont venues sans étiquette syndicale.
Ils étaient là parce qu’ils en avaient ras le bol de la violence qu’exerce ce gouvernement envers eux et leurs semblables au grand bénéfice des grandes entreprises.
Ils n’étaient pas résignés, je dirais plutôt désabusés, déçus de s’être une fois de plus fais « blouser », par quelqu’un en qui ils ont cru.
Que va t’il en sortir, je ne sais pas, mais je constate que le mouvement des jeunes ne s’essoufle pas et qu’ils s’agitent les méninges pour trouver des pistes d’action.
Et ils ont raison, c’est de leur avenir dont on parle et ils ne veulent peut-être pas vivre dans le modèle de société que ce gvt est en train de dessiner et leur imposer.
Côté syndicats, c’est plutôt le manque de grand leader qui s’est fait ressentir et la désolation de voir certains syndicats négocier des textes pour des droits qu’ils considèrent non négociables.
Laissera t’on les théories économiques de Milton Friedman avoir raison au delà des espoirs des peuples ?
Juridiquement, une Scop est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires.
Dans une Scop, les salariés sont associés majoritaires et détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir.
Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés.
Dans une Scop, le partage du profit est équitable : - une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement ; - une part pour les salariés associés sous forme de dividendes ; - une part pour les réserves de l’entreprise.
Dans une Scop, les réserves, impartageables et définitives - en moyenne 40 à 45 % du résultat - vont contribuer tout au long du développement de l’entreprise à consolider les fonds propres et à assurer sa pérennité. Les co-entrepreneurs sont rémunérés de leur travail et de leur apport en capital, mais à leur départ, celui-ci leur est remboursé sans plus-value.