je comprends ta réaction.
Je pense qu’Ubuntu et Debian sont complémentaires : sans Debian, Ubuntu n’existe pas, sans Ubuntu je connais des amis qui ne connaîtraient pas Debian.
Les deux communautés se font trop souvent la guerre. Et cette guerre est nuisible (comme la guerre droite-gauche) ... en premier pour Debian, mais finalement pour tout le monde. En fait, je dénonce le risque extrême pour (tout le monde) où Ubuntu pourrait faire mourrir le porte drapeau d’une philosophie radicale et non extrême L’extrêmisme a une connotation négative qui suggère une radicalité qui s’impose aux autres et non à soi : comme pour le PC et le PS, l’UMP et l’extrême droite. Ces partis politique disent quelquechose de grâve pour moi : « Le mal vient de l’autre, et l’effort consentit pour la société doit commencer par les autres, et non par soi » (le féniant, le pauvre, le salarié, l’homme de couleur, l’athé pour la droite ; le propriétaire, le patron, le catho, le riche pour la gauche). Dans le même genre en informatique, Ubuntu a une politique d’expansion actuellement. des communiqués officiels en provenance d’ubuntu montre par exemple les victoires gagnées face aux autres concurants. Il critique Debian (peu adapté à la compétition) en disant qu’il doit s’adapter (Design, vitesse des mises à jours au détriment de la société, intégration de freeware non libres en sélection comme Real player, adobe reader..). Dans l’université ou je travaille, Ubuntu et Mandriva se sont fait une gueguère en cassant du sucre l’un sur l’autre et sur debian. Je trouve cela domageable pour l’image du libre. Le libre ne s’impose pas comme un produit, mais s’explique pour que l’autre soit libre de le choisir ou non. On doit expliquer quels sont les enjeux du libre (comme doit l’expliquer le MoDem vis à vis des puissances médiatiques, financières, partisannes ...). Pourquoi pour le trésor et l’avenir de l’humanité on choisit « VLC » ou « rythmbox » plutôt que « Real player », ou « Evince » plutôt que « Adobe Reader ». Certe les versions libres sont moins belles, mais elles sont libres. En informatique Debian est plus respectueux je trouve de ce principe (même si Y. Murdoch était bien aggressif dans la défensive tirant même vers le pettage de plomb face à Ubuntu. Peut-être qu’avec le nouveau directeur de Debian : le p’tit Frenchy créateur de Video Lan se sera plus diplomatique). En politique c’est pareil : il faut se poser la question de la vrai liberté d’expression, de partage, de dont, d’information, au delà du design et de la dominance de partis, d’hommes. Pourquoi il ne faut pas transiger avec ces valeurs comme le font le Nouveau centre, l’IES de Marc d’Here. Même à Bayrou il faut lui imposer cela (car il prends vite la grosse tête et pourrait devenir comme les autres). que certain transigent, ce n’est pas grâve (cf Ubuntu), mais d’en faire une apologie et l’édifier en norme en étouffant celui qui fait l’effort sur soi de la radicalité, cela devient dangereux.
Cette démarche philosophique m’inspire au quotidien. Pour mes choix dans la vie de tous les jours, sur l’altérité radicale, le dont, le partage ..., j’essaie de m’imposer à moi-même et non pas aux autres cette philosophie (que je trouve en accord avec celle de Lévinas ce dit en passant : je le citerai souvent dans ces forum, par militantisme).
Je prends un exemple commercial simple sur moi et ma femme.
ma femme a Ubuntu car son imprimante Lexmark n’est pas reconnu par les drivers Debian etch. Cela est du au problème de Debian qui privilègie la version gelée dite « stable », mais aussi par le fait que Lexmark a des drivers propriétaires. Nous respectons le principe du rythme de distribution du « stable » plutôt que de la version testing chez Debian (pour que les non initiés comprennent Ubuntu s’apparente à une version Debian en version « Testing » permanent). Mais par philosophie nous allons vendre l’imprimante non reconnue par Debian, et choisir une autre de chez HP qui propose des drivers libres ainsi qu’une charte avec Debian et le monde du libre. Nous souhaitons soutenir les constructeurs qui soutiennent la vrai philosophie du libre (et non pas du gratuit comme le fait Nicolas S. : il veut les économies mais veut la brevêtisation absolue : free ne veut pas dire que gratuit).
Nous pensons que c’est un act millitant ... tout comme les produits bio, le dont à des sociétés civiles caritatives libres (plutôt qu’à des associations caritatives propriétaires du type de celle de Bill Gates) ...
Je cherche maintenant à refléchir sur le sens de cette philosophie (très réfléchie dans l’informatique) pour la démarche politique (via le MoDem : puisque c’est cela le sujet de comparaison).
Donc au final, comme je l’ai dit dans un commentaire précédent : Ubuntu est une bonne distribution (meilleur que Debian sur certains points fonctionnels et de design), mais ne me convient moins en terme philosophique. Pour moi les dernières technologies, même s’ils sont très utiles, ne vallent pas le respect d’un engagement philosophique
Ubuntu est critiqué principalement par Yan Murdoch (ex chef de Debian) pour 3 choses :
1. la dépendance des financements de plus en plus privés ou uniques (tout comme Red-hat, Suze ...). La concentration des financements est toujours un risque (cf. UMP et Nico S.)
2. le respect de moins en moins fréquent de l’interopérabilité des paquets par rapport à son grand frère Debian (au même titre que les .rpm de Mandriva, Suze ... vis à vis de leurs grand frère Red-Hat). Conséquence Ubuntu pourrai devenir non-compatible avec Debian, et s’il l’emporte, il pourrait faire creuver Debian (qui est le seul à porter la radicalité du libre).
3. l’intégration de plus en plus importante de paquets, drivers, logiciels propriétaires (exemple : RealPlayer ...)
Ubuntu est une très bonne distro tout comme Mandriva ou d’autres, mais tous s’éloignent progressivement de l’idéal de départ de Debian, du projet GNU, de la licence GPL, de la FSF (Free Software Foundation) et de L’UNESCO. Sous couvert d’une étiquette sois disant libre, en fait ils ne sont pas si libres que cela (bien sûr se ne sont pas encore MAC et Windows avec son double clic breveté). Ceci est un danger pour le mouvement du libre. Le concept du Libre et la norme GPL doit rester une norme radicale, et non pas une étiquette ou une carte de proposition plus ou moins libres. Les distributions ou freeware sont libre ou pas et ne doivent pas être plus ou moins libre. Sinon, le libre tombra dans les même travers que la licence CC (Common Contains : équivalent du GPL pour la musique, vidéo ...). La norme CC n’a pas voulu garder la radicalité du libre, et a proposé différentes licences plus ou moins libres pour protéger plus ou moins l’auteur, et contraindre plus ou moins l’utilisateur. Le CC est maintenant un bordel monstre, les utilisateurs ne savent plus sur quel pied danser, perdent leur liberté, et finalement les avocats s’en mettent pleins les fouilles...
dans ce sens, Yan Murdoch a raison de critiquer Ubuntu et les autres distro Linux. Ubuntu est super attirant, mais s’il gagne la compet contre debian, il fera perdre à tout le monde une vision et des outils universaliste dont nous aurons toujours besoin. J’aime beacoup le système Ubuntu (sens africain : « Humanité aux autres »), mais il n’est qu’« humains aux autres » en apparence, ou du moins pas très radicalement humain pour les autres. L’altérité radicale (E. Lévinas), sans être la norme, doit être rigoureusement soutenu et protégée par le maximum d’entre nous ... comme un « trésor pour l’humanité » (UNESCO, 2002 : projet GNU)
Pour ma part, le MoDem doit signifier pour la politique la même chose que le projet Debian. Que cette utopie ne soit jamais dominante ?? ce n’est pas grave, mais que sa parole soit soutenue au maximum, face aux dérives comme le « Nouveaux centre » de Hervé Morin (équivalent d’Ubuntu, de Suze ... pour le monde Linux) qui « brouille l’écoute avec leur panne de micro » (LOL : contrepétrie) et mettent en danger le vrai projet centriste (basé sur une VRAI Liberté, démocratie, Humanisme, altérité ... Contrairement aux autres partis dominants UMP-MAC et PS/Windows.
c’est en ce sens que je lançais tous ces petits pics.
Merci Laer pour ta note qui m’a permis de préciser certaines choses.
Allez continuons un peu le trip informatique avec le MoDem qu’on se marre un peu
Quelle bande passante pour le MoDem ???
Tout d’abord c’est une nouvelle génération de haut débit, c’est de l’ADSL-E (Association des Démocrates Sociaux Libéraux et Ecologistes).
le débit fonctionne de manière participative en P2P. Il ne reste donc plus qu’à progressivement se connecter entre nous pour augmenter la bande passante pour arriver à un très haut débit, car 75 Kc (Kilo-citoyens) c’est bien mais peu mieux. Plus la communauté sera grande autour du MoDem, plus la bande passante sera grande. Pourra-ton atteindre le Mc (Méga-citoyen) de bande passante ???? j’espère.
de plus Le MoDem est un mouvement libre sous la licence open-source (du type GNU/GPL : Génération Nouvelle et Universaliste / Global Public Licence). Le code source du MoDem est certe à améliorer, mais il est libre !!!!. La communauté peut et doit donc participer à sa construction pour que le projet survive. Pour améliorer le Kernel et les applets du MoDem, La communauté du libre (des Hard core, des testeurs et des utilisateurs) se sent donc impliquée pour fournir et améliorer les meilleurs paquets possibles au format DEBIAN .deb (pour DEmocratie Bayrousite). l’empaquetage DEBIAN contrairement aux autres Linux (du type RED-HAT, Mandriva, Suze, Ubuntu ...) permettra au MoDem :
1) d’impliquer plus la communauté (même si c’est plus fragile) permettant ainsi d’augmenté la fréquence des mises à jours des paquets (petite critique lancée à Mandriva)
2) de réduire la dépendance des financements et des copinages privés (petite critique à RedHat, Suze et surtout Ubuntu)
3) d’éviter de renoncer à ces idées en pactisant comme des couilles molles avec le dominant l’UMP/Windows comme le fait le « Nouveau centre » (cf petite critique à Suze et son nouvel accord avec Windows).
4) mais surtout d’être fidèle radicalement à ses idées de départ de Liberté, d’échange, de partage et d’universalisme comme le fait DEBIAN (je rappelle que le projet GNU/GPL LINUX ou HURD et particulièrement DEBIAN ont été classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 2002). Vous ne trouverez jamais Windows et MAC dans ce patrimoine mondial car ils sont des patrimoines propriétaires. Les autres distro LINUX s’écartant aussi progressivement du mouvement d’origine cadré par l’UNESCO et la licence GNU/GPL.
enfin J’espère que le fonctionnement du MoDem sera basé sur le noyaux HURD (HUmanisme, Républicain et Démocrate) et non pas LINUX (j’ai pas trouvé LOL). le HURD est bien plus plastique et PLUG-IN que LINUX (il permet d’encrer plus facilement des modules comme les VERT, CAP21, IES : Initiative Européenne et sociale, ...). Le HURD est aussi plus communiquant (Les modules communiquent mieux entre eux). Enfin Le HURD est aussi bien plus stable (Il survivra aux départs des Modules). Le MoDem ne fonctionnera mais pas dutoutc omme des Partis propriétaires du type PS/WINDOWS (réservés à la middle classe mais totalement instable avec beaucoup de conflits) et UMP/MAC (très stable mais sous licence propriétaire exclusive NICO S. et réservé aux riches).
Pour conclure, le débit du MoDem est donc améliorable dans la mesure où nous participons tous à l’élaboration d’un code source libre, humaniste, républicain, social, libéral, écologiste, universaliste et démocrate ... c’est à dire que nous ne renoncions pas à nos idéaux et notre radicalité. Le MoDem est indispensable pour que les autres évoluent.
Finalement, le MoDem a réussit à se débarrasser de ces facettes nuisibles et pourries qui carractérisaient le centre : mollesse, opportunisme, sans idée ...
celles-ci ont été récupérées, concentrées et massèrent comme un jus de boudin grâce à d’autres centristes naturellement mous, opportunistes, sans idées ... Ces ex-nouveaux ne sont finalement qu’un concentré des pires tares du centre. Reste à savoir combien de temps ils accepteront de se faire taxé de couilles molles, d’opportunistes, sans idées ...
Ah ! ces sempiternelles « Bourrées » centristes qui sentent le vieux mal lavé (la Bourrée est une forme de danse ou ronde musicale issue du centre de la France se dansant à deux avec un schéma musicale en boucle, tantôt dans le sens horaire, tantôt anti-horaire ... un coup vers la droite, un coup vers la gauche ... chaque partenaire s’adaptant au mouvement de l’autre ... si tu décides l’aller dans un sens alors je vais dans ton sens ... et hop là ! 1 2 3 , tralalala tralalala tralalala la ... !)