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  • Gourmet 29 avril 2009 01:17


    On nous serine avec l’industrie musicale et cinématographique qui, soit-disant, réclame à corps et à cri une telle loi afin de pouvoir, enfin, développer une offre légale.
    Elle ne l’a pas fait en 10 ans, elle ne le fera pas demain et n’a, de toute manière, aucune intention de le faire.
    Elle milite pour le paiement à l’acte et elle y parviendra coûte que coûte et quoi qu’il en coûte aux artistes et à leur public.

    Par ailleurs et indépendamment de cette loi l’industrie musicale et cinématographique pousse ses autres pions :
    - adoption au niveau européen d’un sursis de protection d’une oeuvre enregistrée à 70 ans après l’enregistrement de l’oeuvre (contre 50 ans avant) ; une adoption qui va à bien l’encontre de la libre diffusion et circulation de la Culture n’est ce pas ?
    - radicalisation des positions des FAI qui sont également fournisseur de contenu comme Time Warner Cable la semaine dernière qui a voulu brider les volumes (mais a fait marche-arrrière momentanément, stratégie du bélier) et viré des clients parce qu’ils « consommaient » trop.
    La logique est bien là : soit le client utilise les services à valeur ajouté comme la diffusion de la musique, de films, etc et à ce moment là il n’est pas bridé soit il va voir ailleurs pour ces mêmes services et il est alors bridé voire viré.
    La contraposée est que les clients des autres FAI n’auront accès à rien du moins à rien de légal.
    Que va-t-il donc se passer ? Les FAI pratiquant la neutralité du Net seront forcés d’en venir à la discrimation du Net en acceptant les offres des fournisseurs de contenu sinon finie la télévision, finie les Canal+ et autres retransmissions et des procès en vue !

    db



  • Gourmet 29 avril 2009 00:47

    Nous n’en sommes plus à la notion de loi dépassée ou inapplicable. Nous en étions là avant le rejet du 9 avril.
    Evidemment qu’il sera facile de contourner l’adresse IP.
    Bien sûr qu’il sera aisé d’abuser du spyware imposé par le gouvernement en lui faisant croire ce que nous voulons qu’il voit.

    Tout cela les promoteurs de la loi le savent bien, ils ne sont pas idiots à ce point.
    Par promoteurs je ne parle pas des ministres ou même du rapporteur et encore moins des députés.
    Ils sont largement dépassés par ces notions.
    Preuve en est qu’ils sont incapables de répondre aux questions techniques des députés de l’opposition.

    Comme tout le reste de l’hémicycle (à part une demi-douzaine) ils font confiance !
    La ministre et son rapporteur font confiance aux rédacteurs de la loi et aux garanties que ces derniers (l’industrie et le grand chef) leur ont apportées. Les députés font confiance à leur ministre et à leur gouvernement.
    C’est une confiance aveugle, quasi-sentimentale qui se renforce dans l’adversité. Psychologiquement c’est une confiance très proche de celle de l’amoureuse qui croit en son amour quant bien même elle sait pertinemment qu’il est illégitime et destructeur. Elle y croit d’autant plus qu’il est voué à l’échec et ce jusqu’à sa propre destruction.

    Désormais il faut combattre cette loi pour les sombres desseins qu’elle porte et les bas instincts qu’elle véhicule : surveiller, contrôler et bloquer, faire pression voire emprisonner.
    Avec une telle loi ce sont les Agoravox, les Mediapart, les Rue89, les courrier International (qui a failli être racheté par Lagardère !) qui disparaîtront du paysage français (et seront filtrés depuis la France s’ils s’exilent).

    Nous sommes désormais bien plus proche du comportement outrageusement narcissique, omnipotent et paranoïaque d’un dirigeant asiatique comme Pol Pot ou Kim Jong Il que d’un état de droit occidental.

    Et c’est cela que nous devons combattre désormais au-delà de cette loi qui n’est que la première pierre d’un bien plus vaste édifice.
    Première pierre à laquelle les soit-disant artistes participent, manipulés sans vergogne par leur syndicat ou leur maison d’édition au détriment direct de leur public et donc, d’eux-mêmes.

    db



  • Gourmet 29 avril 2009 00:28

    Il faut dépasser cette notion de « rien à se reprocher » et qualifier l’interlocuteur qui utilise ce prétexte de bonimenteur et de personne à court d’arguments.

    On peut n’avoir rien à se reprocher et exécrer le fait de mettre sa vie privée à découvert.
    Quand on voir comment sont gérés les fichiers de police (comme l’a soulevé il y a 2 mois la CNIL) : ouvert à tous, mots de passe libre d’accès, les retraités et anciens policiers y ont accès sans restrictions et donc, au travers d’eux, toute personne disposant d’un portefeuille (comme votre employeur ou votre compagnie d’assurances par exemple).

    On peut n’avoir rien à se reprocher et vouloir à tout prix éviter que son employeur sache qu’on a 3 maîtresses (ou 4 amants), qu’on visite les bars avant de rentrer chez soi ou qu’on est syndiqué. Inutilisables directement mais bien directement pour faire pression.

    On peut n’avoir rien à se reprocher mais souhaiter à tout prix que sa compagnie d’assurance ignore que l’on est un peu fébrile du toquant.
    Hum ?
    db

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