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  • greg 16 février 2010 23:35
    J’aime « bien » cette phrase : « Forte de son expérience auprès de nombreuses familles, PETALES France peut témoigner que le fait de quitter son pays de naissance peut être vécu comme un traumatisme par un enfant. »
     
    « Le fait de quitter son pays » ? On a là pratiquement l’image d’un émigrant qui prépare ses valises pour aller vers un pays qu’il a choisi... rires.
     
    « Son pays de naissance » ? Voilà à quoi on réduit souvent la vie antérieure à l’adoption : un point géographique et un point dans la vie. pas rires. 
     
    « être vécu comme un traumatisme » ? Il ne faut pas encore se voiler la face là : Il peut y avoir un sacré traumatisme psychologique en supplément là !!! Il peut y avoir une lésion psychique figée par une représentation négative ... et elle peut rester sacrément figée si la représentation négative est facile à faire... pour ne pas dire justifiée.
     
     
    Je constate donc par là qu’il reste beaucoup de chemin à faire à cette association pour dire quelque chose comme çà : « PETALES France alerte que le fait d’extraire un enfant du monde dans lequel il a commencé à grandir peut être très traumatisant pour cet enfant . » 

    En fait, cette communication de PETALES me fait penser à ce qu’on dit dans mon Espagne : «  Se confesser un peu pour continuer à pécher ».
     
    Je ne connais pas PETALES pour alerter ouvertement et comme il faut sur les dangers de l’adoption internationale. Elle devrait être logiquement être contre. Je la connais plutôt se cantonnant à trouver comment gérer des situations très difficiles. PETALES est plutôt axée sur les derniers mots en gras de sa communication là : « Ces enfants vont avoir besoin de parents solides, informés, préparés aux difficultés à venir. Les parents vont parfois avoir besoin d’être soutenus et certains enfants devront bénéficier d’une prise en charge pluridisciplinaire. »
     
    Merci pour l’info Zench.
     
    J’oubliais :
     
    « Sauver un enfant ne passe pas forcément par l’adoption » ? Encore une fois il ne faut pas présenter l’adoption comme une action humanitaire !!! Il vaut mieux ne pas donner cette représentation de l’adoption à l’enfant !!!


  • greg 15 février 2010 00:28

    Nenette,

    Nous avons à l’évidence deux manières très différentes de voir les choses, et deux manières de les prendre ensuite donc.

    D’un côté on est dans un acte humanitaire, dans un acte de prévention, dans un acte de justice sociale... pour éviter au maximum des abandons, voire des chaines d’abandons... c’est à dire des événements qui peuvent fortement empêcher la construction harmonieuse d’une personne, des événements qui peuvent fortement être à l’origine de la destruction d’une personne ... que ce soit en foyer institutionnel ... ou en foyer adoptif par la suite. L’abandon peut être à l’origine de tentatives de suicide plus tard ... alors une succession d’abandons ... encore plus. C’est ce que l’on voit bien dans les BD de JUNG « couleur de peau : miel »... parce L’ADOPTION INTERNATIONALE EST UN ABANDON SUPPLEMENTAIRE !!! Un enfant n’appartient pas qu’à sa famille... il appartient aussi à sa communauté... et quelques fois famille et communauté sont pratiquement la même chose.

    Avec un foyer pédagogique par ici, ou un foyer de parrainage par là, on peut éviter pas mal d’abandons... des abandons réalisés par des parents et des abandons réalisés par une communauté, voire par une nation et/ou un Etat. L’adoption internationale est un abandon supplémentaire, c’est ce qu’il faut comprendre encore une fois : D’un côté on laisse de voir un enfant jusqu’à sa majorité au moins... et d’un autre l’enfant laisse de voir les siens jusqu’à sa majorité au moins. Une nation ou un état peut abandonner de ses enfants à travers l’adoption internationale... parce qu’ele ou il ne voit pas une autre manière de les sauver... et/ou parce qu’on lui montre pas une autre manière de les sauver... et/ou parce qu’on y trouve certains intérêts socio-politico-économiques par là.

    D’un autre côté on est dans un désir commun d’enfants, dans un besoin d’amour à donner et à recevoir... qui peut être très fort ... tellement fort qu’on peut aller jusqu’à des extrêmes pour en avoir... et l’adoption internationale en est un... puisqu’on opère par là un abandon supplémentaire... un abandon dont on peut être facilement être tenu pour responsable en bonne partie par la suite... ce qui se révèle par une extrême violence dans les inévitables conflits de la vie ... une telle violence qui en engendre vite beaucoup d’autres... dans tous les sens. C’est pour çà que des parents adoptifs se sont organisés pour traiter ce type de problèmes comme avec l’association PETALES. Un des membres du Réseau des Épis Mêlés auquel j’appartiens en était co-fondateur !!! Mais on l’a écarté parce qu’il dévoilait par là la violence que les parents adoptifs pouvaient retourner vers les enfants adoptés. Il était aux premières loges de ce qu’il décrit comme « un engrenage des troubles de l’attachement » : en tant que psycho-sociologue il a traité de nombreux cas, et personnellement il a vu la chose in situ en vivant de nombreuses années avec une mère adoptive.

    « En attendant de vivre dans un monde merveilleux et juste, pourquoi sacrifier des enfants ? » -dites vous, Nenette.

    Primo : Encore une fois, l’adoption ne doit pas se prendre comme une aide humanitaire !!!

    Secondo : on ne peut pas se contenter d’attendre un monde plus juste... il faut le faire !!!

     Dans la petite structure que je soutiens au Sri-lanka (une cinquantaine de jeunes) ... orphelin ou pas... personne ne sent avoir été abandonné... et il n’y a pas l’ombre d’un rejet... et encore moins d’un suicide. Le Sri-Lanka, pays très pauvre (20% de la population vit avec moins de 20 euros par mois et par habitant), a pour sa jeunesse en difficulté pratiquement exclusivement choisi, grace à la communauté internationale, la voie du parrainage. On abandonne encore des enfants au Sri-Lanka... mais au même niveau qu’en France... et les adoptions intranationales peuvent couvrir 95% des adoptions qui se réalisent ( Et les internationales concernent pratiquement que des membres de la diaspora sri-lankaise.). Au Sri-Lanka plus de 90% des enfants sont maintenant scolarisés... c’est un taux comparable à celui des pays de l’O.C.D.E. !!! C’est idéaliste ou réaliste çà ? Voilà ce qu’on peut faire en Haïti aussi. Celà s’appelle de l’aide au développement.



  • greg 13 février 2010 00:37
    Nenette,
     
    Je ne conteste en rien ces études... oui, les choses sont loin d’être parfaites ailleurs... Il faut beaucoup en améliorer, en changer... voire en supprimer...
     
    Mais attention, il ne faut pas confondre « salle d’attente pour éventuelles adoptions », par exemple ... et véritable lieu de vie par là.... 
     
    De la même manière qu’en France il ne faut pas confondre, ce qui existe encore, comme « des centres d’accueil et de triage » d’ autrefois, c’est à dire comme des « centres de suspension du temps et/ou d’avenir pour des jeunes  » pour ne pas dire « des centres de rétention » ... il ne faut pas les confondre avec de petites structures comme celle où j’ai bossé. J’ai travaillé dans un foyer pédagogique... Je parle d’une maison anodine entre d’autres, d’un foyer avec une dizaine d’ enfants environ, orphelins ou pas, autour d’une maitresse de maison et entourés en permanence d’un duo d’ éducateurs... des enfants qui allaient aux écoles du coin, qui mangeaient avec nous, qui jouaient avec nous, qui faisaient des devoirs avec nous... qui parlaient avec nous... je parle d’un véritable lieu de vie... avec des jeunes qui ont pour beaucoup grandit jusqu’à l’âge adulte là, tout en gardant un grand contact avec leurs parents pour certains ( s’ils ne sont pas retournés avec), tout en gardant un grand contact avec la société .
     
    Ailleurs, hors de France, dans d’autres mondes... eh bien il faut aussi s’efforcer pour créer de véritables lieux de vie au sein de la communauté locale... et avec elle !!! Oui, il serait utile de rappeler que notre schéma de vie comme notre schéma familial n’est pas universel, loin de là, et qu’ils n’ont pas à s’imposer à d’autres !!! Dans de nombreux pays on pourraient considérer des enfants comme abandonnés avec nos yeux... mais la famille s’étend là souvent très différemment et souvent bien plus largement que chez nous... souvent jusqu’à un quartier ou un village .
     
     Nenette,
     
     Autant je critique fortement les adoptions internationales parce qu’on ne regarde pas (ou ne veut pas regarder) vraiment d’où et comment viennent des enfants... ce qui m’amène déjà à vouloir les supprimer rien que pour çà... Autant je critique aussi le parrainage parce que celà devient souvent seulement envoyer quelques sous par mois à un organisme ou à un autre... sans regarder où ils vont... ce qui m’amène à dire aussi que le parrainage reste pratiquement à inventer par là. Par exemple, derrière le mastodonte World Vision (Vision du monde) qui s’occupe de plus de 15 millions d’enfants , on fait souvent du « convertissage » derrière un masque de parrainage (demandez à Sylvie Brunel, ancienne directrice et présidente d’Action contre la Faim.). Dans la même campagne d’évangélisation mondiale on trouve le « frère spirituel » Holt International, un autre mastodonte qui emploie là l’adoption comme moyen (Cette organisation a débuté en Corée et a réalisé des dizaines de milliers d’ adoptions depuis ce seul pays d’Asie pour des familles chrétiennes américaines. La machine s’est tellement emballée qu’elle a developpé plus tard son activité vers l’Europe aussi... où l’on perçoit pas cette dimension prosélyte d’origine. Il faut savoir que pas loin de trois quarts des agences à adoptions aux USA sont « très chrétiennes ». On en a surpris à refuser des dossiers à des candidats ... parce qu’ils étaient catholiques !!!). Derrière le parrainage peut se cacher de moins belles choses encore... si on ne regarde pas vraiment ce qu’il se fait. Mais si on fait bien du parrainage... oui, dans des « orphelinats » (J’avais mis des guillemets) des enfants PEUVENT (J’avais mis la possibilité) y grandir harmonieusement et heureux. Je parlais de véritables lieux de vie, évidemment. 
     
    Nenette,
     
    Avec le parrainage on peut bien éviter toute une chaîne d’abandons et/ou de séparations dans la construction d’une personne. Je vais reprendre quelque chose que j’ai laissé dans une interview diffusée en Corée (Pour apporter un sourire dans ce lourd sujet : http://www.pressian.com/article/article.asp?article_num=60091124155017&Section=03 . Cours de coréen sur la photo.) 
     
     « Partout au monde, dans l’histoire des abandons il y en a souvent deux bien distincts qui se succèdent : Celui »réalisé« par un homme et là souvent sans préoccupation du tout pour une femme et des enfants »abandonnés« (un abandon barbare, je dirais.)... et ensuite celui réalisé par une mère souvent immensément préoccupée pour un et/ou plusieurs de ses enfants abandonnés ( Un abandon humain. Je pense là aux femmes qui (aban-)donnent leurs enfants pour les sauver pratiquement. C’est sans doute le cas le plus répandu.).

    Mais on peut aussi voir de nombreuses fois après, selon l’endroit, une troisième sorte d’abandon, un abandon réalisé par un État et/ou par une nation qui veut économiser l’argent d’une véritable politique sociale et/ou profiter pour en gagner comme avec des adoptions (un abandon politico-économique.).


    Enfin, dans les pays d’accueil d’enfants adoptables on peut voir de plus en plus maintenant un quatrième type d’abandon, un abandon d’enfants adoptés par des parents adoptifs (un abandon d’adoption donc.)... Oui, on peut voir de plus en plus des enfants adoptés qui se retrouvent dans des orphelinats. Et là on peut imaginer aisément qu’il y a beaucoup plus d’enfants de ce genre abandonnés dans des foyers d’adoption, des abandons cachés parce que trop honteux. »  
     
    Pour ce dernier type d’abandon, un thème encore bien tabou, deux liens :
     
     
    - et un article d’El Pais que j’ai traduit sur « Fabriquée en Corée » : http://fait-en-coree.blogspot.com/2008/12/restitus-lorphelinat.html 
     
     
    Je vous communiquerais aussi cette petite interview d’Ounie Lecomte, adoptée originaire de Corée, autour d’un film qu’elle a réalisé et qui est sorti le mois dernier (Peut être qu’il se trouve encore dans des salles), un film présenté à Cannes l’an dernier ( http://www.festival-cannes.com/fr/archives/ficheFilm/id/10906281/year/2009.html ), un film qui présente « une salle d’attente pour adoptions internationales » en Corée. Dans cette toute petite interview vous pouvez l’entendre en dire beaucoup dans une phrase à la fin, quand elle parle d’une blessure qui s’ouvre à chaque séparation : http://www.france-info.com/chroniques-cinema-2010-01-06-une-vie-toute-neuve-d-ounie-lecomte-388545-81-159.html .
     
     
    Bon, je conclue :
     
    A travers l’adoption internationale, je reprendrai un peu une formule de Murakami, je crois, je vois souvent « construire des murs de vérité avec des briques de mensonges »... souvent par des ouvriers qui ne le savent pas. A la base c’est souvent injuste... et par la suite c’est souvent dangereux.
     
     A travers un véritable parrainage les choses sont loin d’être parfaites encore... mais elles me semblent plus justes déjà, et véritablement solidaires. On tâche par là d’aider des enfants à rester proches de leurs famille et/ou de leur communauté. On tâche par là d’aider des familles et des communautés en difficulté. 

    Si vous vous trouvez dans d’immenses difficultés... vous préféreriez qu’on vous aide vous avec vos enfants... ou qu’on vous prenne vos enfants pour toujours ? 
     


  • greg 11 février 2010 01:48
    Bonjour,
     
    J’ai 44 ans, j’ai un petit boulot, j’ai la même compagne sans être marié depuis 25 ans (psychologue), je suis papa... Je ne suis ni adopté, ni adoptant... J’ai travaillé comme éducateur spécialisé dans un foyer pédagogique où l’on travaillait en conservant tous les liens possibles entre enfants et parents ... des parents avec de grandes difficultés économiques et/ou sociales et/ou psychologiques (Il y en avait en prison.) ... et il était interdit de proposer à ces parents de donner leurs enfants pour l’adoption. Je soutiens actuellement une structure au Sri Lanka pleine d’enfants qui sont parrainés par des européens... et je soutiens des associations qui militent pour bien réduire les adoptions internationales. 
     
    Je suis par exemple membre du fameux Réseau des Epis Mêlés dont on met un lien quelques messages au-dessus ici... On met en garde les âmes sensibles qui pourraient l’utiliser... et je suis d’accord avec çà... mais celà me fait penser à une histoire qu’on raconte autour d’une exposition de peinture à Paris avant la deuxième guerre mondiale. Picasso y présentait son terrible Guernica et l’ambassadeur d’Allemagne (nazi) en visite là, impressionné par le tableau, aurait demandé qui avait fait çà. Le peintre, présent, lui aurait répondu : c’est vous.
     
    Pour vous donner un éclairage spécialisé sur la question posée je vous recommande de lire cette page du Dr Michel Lévy : http://inventionpsychanalyse.wifeo.com/adoption.php . 
     
    Personnellement, à la question je répondrai par un grand « POUR LE PARRAINAGE !!! ». Je sais, parrainage et adoption sont deux choses bien distinctes... mais en en accroissant une on peut en éviter et/ou en réduire une autre !!! 
     
    A l’heure où l’on parle d’une île qui a subit une grande catastrophe naturelle je vais vous parler d’une autre île, le Sri Lanka, qui a subi aussi une autre grande catastrophe naturelle il n’y a pas si longtemps, un grand tsunami. Là aussi celà a touché un pays très pauvre. Là aussi on a voulu adopter en urgence et on a craint un trafic d’enfants ... Et ce petit pays n’a pas laissé faire. Quelques années avant le Tsunami le Sri Lanka, découvrant certaines dérives, avait déjà pratiquement réduit à néant les adoptions internationales. Depuis il y en a environ qu’ une cinquantaine par année, concernant souvent de la famille élargie expatriée. Ce chiffre n’a pas bougé après ce Tsunami qui a fait des milliers de morts et laissé aussi des milliers de personnes dans le désarroi. Les adoptions nationales (environ mille par an) n’ont pratiquement pas augmenté non plus. Des centaines de structures de parrainage se sont développées après la catastrophe, çà oui.
     
     Les enfants sont malheureux dans les « orphelinats ». - J’entends souvent par ici. Déjà il faut savoir que plus des deux tiers des enfants dans ces structures ne sont pas orphelins, et que ceci semble être une généralité partout au monde, j’ai appris récemment par l’organisation Save the Children. Ces derniers temps on a d’ailleurs opéré dans ma petite structure des retours en famille pour des enfants... que nous parrainons toujours. Ensuite...Eh bien ils peuvent grandir de façon très harmonieuse et heureuse aussi là !!! Je viens de visiter il y a trois mois la structure que j’aide : Les enfants vont à l’école, jouent, ne sont pas seuls, sont soignés, sont aimés... Ils respirent la joie de vivre. Je n’ai pas observé de grandes carences affectives en eux. J’ai même le sentiment maintenant que les lointains parrains cherchent à donner plus d’amour que les filleuls n’en demandent. Rires. Autre chose : beaucoup d’enfants ont grandi... ont passé une adolescence sans grands problèmes psychologiques... sont devenus de jeunes adultes ... et on les suit toujours. Le parrainage c’est l’établissement de liens, les liens d’une véritable solidarité humaine. C’est de çà qu’ont besoin beaucoup de personnes dans le monde... et à Haïti plus particulièrement !!!
     
    L’adoption ? En principe celà doit être quelque chose de dernier recours, de très contrôlé, de très limité ... L’adoption internationale ? Encore plus. En pratique ? L’adoption au niveau national se fait correctement, il me semble... mais au niveau international... Que penser ? Il y a bien une convention internationale de La Haye... réglementant la chose... une convention que des pays comme le Guatemala ou la Chine ont ratifié... des pays où il a été et/ou on découvre souvent encore des vols d’enfants pour l’adoption internationale. Pas de problème... Ils ont signé là. Mais ce n’est pas suffisant : il faut rappeler qu’il y a actuellement au monde dix candidats pour adopter pour un enfant adoptable. Alors des pays d’accueil même signataires de telle convention se permettent des adoptions depuis des pays non signataires... « en étant plus vigilants ». Alors on trouve des situations bizarres. Par exemple, les choses ne semblant pas claires, les adoptions depuis Haïti sont interdites depuis 2007 par certains pays de l’Union Européenne... et pas par d’autres. Celà fait penser au nuage de Tchernobyl qui ne franchit pas certaines frontières là. La France est championne en adoptions dans les coins les moins clairs d’ailleurs. Elle trouve de ces trucs !!! Je repense à ce rapport Colombani qui a servi pour relancer des adoptions au Cambodge notamment. Ce qui devrait concerner normalement des dizaines de cas par année et par pays... le devient pour des milliers. On peut en arriver au cas de la Corée du Sud, qui maintenant est un pays riche, et qui conserve une véritable industrie de l’adoption internationale qui lui fait au moins économiser beaucoup d’argent dans une politique sociale. Ce n’est pas beau , mais c’est ainsi. Alors on peut bien élever des enfants adoptés internationalement, et on sait mieux le faire maintenant, je n’en doute pas, au delà d’un nombre toujours trop important d’échecs à mes yeux ... mais le fait-on correctement à la base ? Je crois très souvent que non. Rien que pour çà je pense qu’il faudrait interdire les adoptions internationales .
     
    Désolé si mon avis ne plait pas. 

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