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Grégory

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  • Grégory 5 mars 2009 21:44

    Si vous avez un (même un) sketch que vous trouvez particulièrement bon à me montrer, je suis preneur. En attendant, à coté d’un Christophe Alévèque, il est pour moi quantité négligeable.

    (sans même parler de Dieudonné qui peut poser des problèmes autres que l’appréciation de son travail), 



  • Grégory 5 mars 2009 17:58

    Si même Stéphane Guillon en vient à déranger le pouvoir c’est qu’on s’est enfoncé assez loin dans l’omnipotence prézydentielle. Car enfin, en fait d’humoriste, c’est plutôt la variante "petite vanne de courtisan", que, tiens au hasard, un authentique humoriste comme le même Desproges, qui quand le dossier de presse était vide n’avait aucun mal à recourir à une imagination féconde pour nous faire (vraiment) rire, se moquant au passage volontiers de lui même (ce qui est toute la différence entre un jeu de mot lamentable et un jeu de mot autosatisfait comme ceux de Guillon) et du public. Desproges s’est d’ailleurs plusieurs fois explicitement moqué des faux audacieux à la Guillon.

    J’ai plutôt du plaisir à écouter Guillon, mais c’est celui de la Corrida : je le vois planter ses banderilles, parfois avec un certain courage (plutôt, hélas, qu’un réel esprit), comme par exemple face à Joey Starr où il avait tapé fort. J’aime son phrasé, son jeu d’acteur, j’aimais déjà ça quand il était à Comedy. Mais déjà à cette époque, je notais la grande faiblesse de ses textes, desespérément superficiels, ce qui finit bien par nous dire quelquechose de Stéphane Guillon. Voire au demeurant cet amusant papier de l’Organe, qui propose un papier sur Stéphane Guillon à la Stéphane Guillon, pastiche dont la veritable insolence est de ridiculiser l’original en démontrant autrement plus de sens du verbe, d’imagination et de style dans la flinguage.

    http://www.lorgane.com/LE-PORTRAIT-DE-STEPHANE-GUILLON_a309.html


    Enfin, ceci étant, il faut bien évidement s’indigner de ces pressions indignes. La question de la légitimité à voler dans les plumes de DSK ne devrait pas faire débat, où alors c’est à désespérer du pays...


     



  • Grégory 1er mars 2009 18:38

    @ Apocalypse et ses détracteurs

    Vous exprimez (très maladroitement à mon sens) un point que j’ai vu mieux formulé ailleurs.

    (nota : très maladroitement pourrait être requalifié en "de façon trop émotionnelle pour être crédible", ce qui au passage m’a rappellé la vidéo du débat entre Shlomo Sand et un sioniste franco Israëlien : les deux étaient à 100% sur le registre de l’émotion, ce qui était assez pénible pour moi. Question de culture ?)

    Le point montre qu’Israël accueille mieux les palestiniens sur son terrain que l’inverse. Un israëlien qui se perdrait par erreur dans la mauvaise banlieue serait en mauvaise posture. L’autre volet de cet argument est démographique, encore que plus nettement contestable au niveau des faits puisque les juifs sont largement majoritaires en Israël. A moins que vous ne comptiez les mosquées de Gaza, auquel cas je vous incite à rajouter le décompte des églises bretonnes et des saunas suedois pour faire bonne mesure :P

    Mais je veux bien reconnaitre une certaine force à l’argument sécuritaire. C’est concret, c’est réel, et il est déraisonnable de demander aux Israëliens d’en faire abstraction. Mettons que demain ils n’attaquent pas et pratiquent même une certaine ouverture, ce n’est pas ça qui rendra les faubourgs musulmans significativement plus surs pour un juif, ni qui fera cesser les tirs de roquettes.

    (ceci étant, ce n’est pas la répression qui y changera quoi que ce soit non plus, comme les évènements l’ont démontré de façon éclatante)

    Ce qui fera cesser la "délinquance" des palestiniens, c’est vraisemblablement de leur donner les moyens de sortir de leur misère. Reconnaitre leur souveraineté (en commençant par ne pas détruire les infrastructures étatiques), cesser tout blocus. Rembourser un peu la casse pour permettre une relance effective. Faire en sorte qu’au jour le jour chaque palestinien ait, individuellement, plus d’intéret à faire marcher ses affaires qu’à vous faire du mal.
     
    Ce sont des solutions simples et pas très éloignées des revendications les plus récentes du Hamas (et pitié, ne me ressortez pas la "charte" qui n’est largement plus à jour). Ce sont les solutions que montrent le simple bon sens si l’on cherche à trouver la paix la plus satisfaisante possible pour Israël. 

    Reste à savoir si ce sont les solutions que recherchent vraiment les leaders israëliens. La guerre a peut-être un role important en politique interieure ?



  • Grégory 25 février 2009 19:46

    Ceci dit tout le monde aimerait faire comme Blizzard, mais il en faut les moyens. Ils ne sont pas des caisses à les avoir : Valve, et dans une moindre mesure Black Isle, Bethesda, ID Software... Mais Valve et Blizzard en particulier ont des marchés plus solides que n’importe qui en ce moment, y compris que presque tous les ténors japonais (sauf Nintendo).



  • Grégory 25 février 2009 16:18

    Je m’attendais à l’article d’un connaisseur, mais c’est celui d’un néophyte à l’écriture confuse et aux concepts fumeux. En vrac :

    - le concepte de Startcraft n’a rien (rien) de neuf, au moment où il sort les RTS (Real Time Strategie) sont le type de jeu à la mode (avec les FPS). Le genre a été créé par Westwood avec Dune, ensuite Blizzard réalise Warcraft 1 ; à peu près en même temps Westwood crée la franchise Command & Conquer qui pendant quelques mois / années (de tête) sera la référence du genre.
    Quand Starcraft sort, de très nombreux RTS sont sur le marché. La plupart sont techniquement superieurs, en particulieur Total Annilation, graphismes 3D, 1000 unités par joueur (contre environ une centaine pour Starcraft) et une interface bien plus puissante et maneuvrable (ce qui au demeurant ne fait pas un meilleur jeu, mais ce n’est pas la question).

    - on peut disgresser longtemps sur les raisons qui ont fait de Starcraft un succès relativement intemporel(outre celle, pas négligeable, qu’il venait du studio auteur des blockbusters Warcraft 2 et Diablo - il n’est pas évident que le même jeu sorti par un studio lambda se soit autant fait remarqué - indépendament de ses qualités, qui sont réelles).

    On peut au moins noter que Blizzard a mis l’accent là où personne ne le mettait à l’époque (et encore bien peu aujourd’hui), en ne se contentant pas d’une campagne solo de qualité. En fait, c’est un bon cas d’école de la "méthode Blizzard à faire des hits", qui s’est sur de nombreux points forgée sur ce titre : cycle de développement très long, gros investissement sur le design, technologie peu spectaculaires mais acceptant bien les petites configurations, et surtout : soint apporté à l’équilibre du multiplayer. Avant et après sa sortie les patchs corrigeants parfois dans des détails subtils les méchanismes du jeu s’enchaineront inlassablement. Il me semble même qu’il y a encore eu un patch l’année dernière !

    On peut aussi remarquer que là où ses concurrents ont tenté de minimiser la partie "adresse", avec des commandes complexes (synchronisation des mouvements, programmation de la production d’unité), Starcraft assume d’emblée un esprit limite "borne d’rarcade" : résolution grossière (même pour l’époque), gros sprites, gros boutons, nécessitant beaucoup d’adresse de l’utilisateur, y compris pour des opérations routinières (exploitation de mine, production d’unités...). Ce choix à contre courant des attentes d’alors (et peut être plus subis qu’assumé, car les compétences de développement du studio n’ont jamais défrayé la chronique) fut au final payant, en particulier pour le public asiatique.

    Enfin, je considère avec d’autres collègues auteurs de bédé que le design Blizzard est plusieurs cran au dessus de la concurrence. Il n’est peut-être pas follement original et ne rechigne devant aucun pillage (Warhammer 40 000, Starship Trooper, Alien, Galarctica) mais pompe avec goût et enrichit le tout de création originale très efficaces (qui ne se souvient pas des "Carriers" Protoss, des Guardians, des Siege Tanks, de la reine des zergs ?) 


    - parler de la dimension politique de Starcraft me semble complètement ridicule si l’on considère des titres faisant un réel effort de ce coté là (certes peu nombreux). Cette dimension n’est en tous cas certainement pas revendiquée par les auteurs !
    En revanche, il y a effectivement une constante dans tous les jeux Blizzard : il y a des gentils et des pourris (relatifs à chaque fois) dans tous les camps, tous les camps sont susceptibles d’avoir des conflits internes (un besoin qui vient directement du jeu), et, presque toujours, ça se termine mal (héros corrompu à la fin de Diablo, triomphe zerg de la fin de Brood War, triomphe d’Arthas à la fin de Frozen Throne..). Une grande constante est le personnage corrompu par sa soif de puissance (le "héros" de Diablo, Arthas, Illidan...)


    - enfin l’auteur de l’article cite deux évènements comme anecdotiques alors qu’ils sont tout à fait centraux : l’extension et la scène du progaming.

    Tous les jeux blizzard acquierent leur pleine dimension avec les extensions depuis Starcraft, justement (dont plusieurs unités de l’alpha n’ont été au finale implémentée que dans l’extension, comme le Dark Archon). Celles ci sont énormément vendue et remplacent le jeu d’origine en multi. Aucun autre éditeur ne peut en dire autant !

    Quant au "progaming", c’est ce qui a permis à ce jeu d’être encore massivement joué aujourd’hui (bien plus que beaucoup de jeux multi cette année). C’est d’ailleurs un bon sujet de reflexion, pour une scène compétitive qui souffre en général de devoir suivre l’innovation des jeux et non des joueurs.

    Enfin les prédictions de l’auteur sur le succès de Starcraft 2 et ses appréciations des nouvelles unités n’engagent que lui, ne réprésentent aucune revendication de fan et me semblent d’un nombrilisme assez ahurissant. Starcraft 2 sera bien sur un gros carton, et un support de compétition très prisé. Il n’y a aucun suspens là dessus.


     

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