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Grégory

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  • Grégory 6 janvier 2010 03:04

    Cet article attire tout de suite mon attention parceque je consulte à intervaux à peu près réguliers le blog de Mélanchon et le site de Soral, et trouve des choses intéressantes aux deux endroits. Vu la masse de commentaire je ne sors de ma réserve que dans le but d’interesser l’auteur, qui je l’espère lira le mien. 

    Je voudrais lui dire ceci : le fait que les divergences de gauche / égalité et réconciliation soient réelles n’empêche pas que les convergences le sont également. Je le dis non pour dire qu’il faut copiner ou tomber d’accord mais simplement parceque quitte à ce que ça débatte, autant que ce soit intelligent. A ce titre votre article, mais aussi bien Soral dans l’autre sens, font de mon point de vue l’erreur de se mépriser l’un l’autre alors qu’à mon sens les deux sont honnêtes, défendables et donc respectables (ce qui ne signifie pas que j’épouse l’un ou l’autre en particulier).

    Un cran plus loin, les convergences sont là parceque le fondement du discours de Soral comme de celui d’un mélanchon est une grille d’analyse marxiste et plus généralement d’une culture politique commune. Mélanchon aime sincèrement Chavez, Soral aussi. Si Soral était fidel à son discours des quenelles d’or il pourrait se concentrer sur ce qui rassemble plutôt que ce qui divise. 

    Ceci posé il me semble clair que chercher une antériorité dans tout celà (qui dénonce quoi en premier) est hors sujet... et surtout, j’ai le regret de le dire, trahit une mauvaise conscience. C’est vrai, Mélanchon est courageux par rapport à ses pairs, mais pour beaucoup d’entre nous il est malheureusement encore loin du compte. La dénonciation du conflit des civilisations n’est pas au premier plan chez lui, alors qu’elle est centrale chez Soral. Je ne vais pas dénigrer Mélanchon qui en fait déjà un peu, et des fois très bien (son article sur le Dalai Lama par exemple), mais personnellement j’ai le sentiment que par rapport à l’urgence et l’énormité, c’est bien trop timide. Soral a bien des défauts, mais il va au front assez courageusement. C’est pourquoi à certains moments j’aime le lire plus que d’autres ; à d’autres moment je préfère un Mélanchon dans l’action et l’expérience de la vie politique et républicaine, et surtout qui a suffisament de bon sens politique pour aller quelque part et accomplir un peu.

    Pour conclure, ce conflit gauche vs gauche / droite soralienne est à mon sens un mauvais combat. Vous avez des ennemis communs, ceux ci sont au pouvoir et immédiatement menaçants et nuisibles. Vous êtes donc alliés objectifs, et si vous ne pouvez pas le supporter, au moins ne perdez pas de temps à vous chamailler.





  • Grégory 18 juin 2009 16:09

    C’est la croix et la bannière pour moi de poster sur agoravox mais ce message de Maurice me fait vraiment trop bondir sur ma chaise. Il me semble que deux sous de jugeotte sur les chiffres avancés par Libération devraient permettre de savoir ce qui s’est passé. Car jusque là on a parlé de divers fraudes, bourrage d’urne, abus de crédulité des analphabètes, remplacement des personnels de bureau de vote par des hommes de mains. Si tout celà est vrai, une chose est sûre : personne ne peut connaitre les chiffres transmis à Libération puisqu’il n’y aura pas eu de décompte « propre ». Ces chiffres seraient donc un mensonge éhonté 

    La seule autre alternative serait que le décompte ait été régulier puis que l’état invente des chiffres. Outre que ça semble bien improbable (on aurait des témoignages de décompte sortis des bureaux de votes pour contre dire les chiffres officiels) quel besoin dans ce cas d’executer les magouilles ci dessus-qu’on nous a rapporté ?

    Allan Jules affiche beaucoup de certitude, tout comme d’ailleurs ceux qui le critiquent. Mais il a dit dans un autre article une chose qui me semble centrale : tout le monde convenait, Moussavi compris, avant l’élection, qu’Ahmadinedjad gagnerait nettement. Ce qu’on nous demande de croire, à présent, c’est qu’on s’est trompé non pas de 2 ou 6% mais de 40.

    Je reste ouvert à tout nouvel élément mais pour l’instant je trouve beaucoup plus probable que Libé mente / se goure (faut dire que l’historique est gratiné...) plutôt qu’Ahmadinedjad ait volé son éléction.



  • Grégory 21 avril 2009 01:45

    Poh poh poh, comme vous y allez. Vous voilà dans le procès d’intention. Et pourtant, moi qui suis globalement de votre bord, je suis très d’accord avec l’article ci-dessus et je pense même qu’on peut aller plus loin dans l’interprétation.

    Sarkozy a dit trois choses selon l’article original.
    - qu’Obama était très intelligent mais n’était pas encore tout à fait aguerri
    - que Merkel qui n’était pas d’accord avec lui était maintenant d’accord avec lui
    - et cette phrase « Zapatero n’est peut être pas intelligent, mais je connais des gens très intelligents qui n’ont pas atteint le second tour », dont la simple analyse grammaticale nous indique qu’elle porte sur les gens qui critiquent l’intelligence de Zapatero. A la limite, il serait surtout intéressant de savoir qui sont ceux là.

    Si vraiment c’est là le pire de ce qu’il peut dire, il doit sacrément se surveiller. Qui ici n’a pas dit des choses qu’un client ou un collègue n’aimerait pas entendre, en off ?

    En fait, je pense qu’il dit souvent (bien) pire, comme le font semble-t-il pas mal d’homme politiques. Et je pense que le choix de ces citations n’est pas anodins : juste assez pour lancer un avertissement sans frais. Sarkozy, j’en suis le témoin, a été élu parceque du jour au lendemain (littéralement), la machine médiatique s’est mise à rouler pour lui. Omniprésence avant même un premier come back gouvernemental sur les murs de Paris grace au Point et à l’Express (qui perdent de la thune mais sont de supers affichistes pour éviter les contraintes débiles sur les affiches électorales), et que je passe chez Drucker, Libé modéré, Chabot amoureuse, etc.

    Et là, soudain : une bombe médiatique contre celui que l’on a l’habitude de voir en pharaon des médias.

    Est-ce la profession qui se rebiffe ?

    Est-ce un ennemi politique qui fait pression ?

    Est-ce un maître qui rappelle à notre Présydent qu’il l’a fait qu’il peut le défaire ?

    Je ne sais pas. Mais je suis à peu près sûr que c’est une manipulation...



  • Grégory 21 avril 2009 01:29

    à Benjamin Billiet

    Je n’avais pas réalisé que les planches exposées seraient conçue spécialement pour cette exposition (celà m’avait échappé en première lecture). Ca change un peu la donne. Je maintiens toutefois que cette liste n’a rien d’une liste d’incontournable et que les peintres d’un niveau de notoriété, à leur époque, comparables aux auteurs de bédés de la liste sont rarement montrés. Dans ce temple du dessin qu’est le louvre, il y avait quand même de bien meilleurs dessinateurs à produire. Mais peut être suis je tout simplement géné de cette politique des consécrations en milieu de carrière. Blutch est effectivement un dessinateur merveilleux (dans un registre proche, c’est à mon sens autre chose que De Crécy...) mais quel sens ça a de courronner un jeune quadragénaire à Angoulême ? Je ressens un galvaudage marchant de l’art en général. Peut-être que je me trompe, mais il m’est impossible de prendre au serieux n’importe lequel des auteurs de cette liste à coté des permanents du Louvre.

    Mon site :

    www.ruppert-lesite.com

    C’est un peu mort en ce moment mais comme Frankenstein, ça va bouger tantôt !
     



  • Grégory 20 avril 2009 19:06

    Je suis auteur de bande dessinée et je devrais peut-être me réjouir, mais personnellement je pense que cette tendance, qui est avant tout le résultat d’une vision d’éditeur (Futuropolis) suffisament en phase avec quelques édiles. Il faut dire que business-wise, tout celà est fort malin : la bédé peut facilement attirer du monde dans les musées, et puis elle fait vendre plus d’albums et de goodies que la peinture. Au passage le Louvre fait jeune et moderne a peu de frais.

    Le problème le plus majeurs de ce projet est bien sûr le choix des auteurs. Quand on monte une exposition Moebius Myazaki, on est encore dans le domaine des incontournables, et surtout des références internationales. Mais Yslaire ou de Crécy... Franchement ! De Crécy n’a même pas de page wikipedia autre que française. Yslaire n’a jamais reçu aucun prix, même à Angoulême. Surtout, il y a quand même bien d’autres noms autrement plus urgent à exposer au Louvre si l’on doit vraiment mettre de la bédé, même dans le pool franco belge. Enfin il me semble.

    Un autre problème est la légitimité même d’une telle exposition. La bédé n’est pas la peinture : elle n’est pas destinée initialement à s’exposer (fut-ce en privé), mais à être lue. A ce titre elle s’apprécie non seulement à l’échelle de la séquence et non de la planche ou de l’illustration, mais aussi dans le rapport intime qu’offre tout livre. On peut surement faire une belle exposition avec du materiel bédéistique, mais parlera-t-elle vraiment de bande dessinée ? Mes experiences de visites à Angoulême me font penser le contraire. De ce point de vue au moins le choix des noms exposés se focalise-t-il au moins sur des gens qui ont une approche illustrative peut-être plus payante que d’autres pour ce genre d’exposition.

    Bref. Le business est bon et si l’on aime la bédé en tant que média, toute opportunité est bonne à prendre pour faire évoluer son image. Mais aimant aussi le Louvres, je ne peux m’empêcher de penser que ce mariage là n’est pas le bon. Comment mettre les artistes exposés dans les mêmes murs que des peintres qui ont fait la grande histoire de l’art, quand les auteurs choisis font au mieux la petite histoire de la BD ?

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