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HappyPeng

Etudiant à l’école des Mines de Paris, politiquement proche du Parti Communiste Français, passionné, outre de politique, d’informatique, de culture populaire japonaise moderne et du Japon en général.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/06/2008
  • Modérateur depuis le 15/07/2008
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Derniers commentaires



  • HappyPeng 11 août 2008 12:13

    Identifier un problème et chercher une solution sont deux choses logiquement différentes.



  • HappyPeng 11 août 2008 12:07

    Je n’ai pas besoin d’avoir des solutions pour donner un modèle de ce qui se passe et en dénoncer les travers.



  • HappyPeng 11 août 2008 12:02

    Regardez Super Nanny, vous verrez smiley



  • HappyPeng 25 juillet 2008 04:08

    Ce dont vous ne semblez pas vous rendre compte, c’est que ce texte rend en fait compte d’une vision du monde à la fois très idéologique et très éloignée de la réalité parce qu’à la fois trop simpliste et trop mystique, ce que le style du texte, parfaitement adapté à ce qui est littérairement requis pour se faire considérer comme philosophe, ne saurait cacher... 

    En effet, considérer qu’il existe, dans l’absolu, un Bien et un Mal, et à partir de là, que l’indivdu serait naturellement mauvais, et devrait lutter contre lui-même pour rejoindre le bien, est une ineptie. Autant que le contraire, qui consisterait à considérer que l’individu est naturellement bon, et qu’il doit lutter contre la tentation du mal pour le rester. Il me semble que c’est clairement ce que l’on appelle avoir une vision manichéenne du monde.

    A mon sens, la tendance naturelle de l’individu est de considérer comme bien ce qui lui fait du bien. En ce sens il est tout à fait logique de considérer que la solidarité, le respect de l’autre, l’amour sont du côté du bien, puisque si nous les appliquions tous nous ne pourrions que mieux nous en porter. Au contraire, la violence envers autrui ne peut que me faire du mal : si je blesse un individu, il ne pourra pas m’aimer, donc pas me faire du bien. Ainsi Bien et Mal n’ont nul besoin d’absolus, nous les connaissons tous instinctivement. 

    D’où viendraient donc les problèmes de l’humanité ? Du fait que nous souhaitons faire le bien, mais que nous ne savons pas comment y parvenir, c’est-à-dire que nous faisons des erreurs. En voulant faire notre bien, souvent nous faisons notre mal ou celui des autres, ce qui revient au même ; et donc, nous souffrons. Sans doute faisons nous ces erreurs par défaut de conscience, de connaissance ; en effet, si nous savions dans chaque situation quoi faire pour être certain de faire le bien, nous ne nous poserions jamais aucune question, et nous ne ferions jamais d’erreur, nous ne ferions que notre bien et donc celui des autres.

    La vision manichéenne des choses peut venir du fait que nous désirerions ne faire que le bien, être tout entiers de ce côté. Et la préférence portée à la vision selon laquelle nous sommes naturellement mauvais peut provenir du fait que nos connaissances, et donc notre conscience, ne peut que progresser ; c’est-à-dire que nous sommes plus susceptibles de faire des erreurs, et donc du mal, quand nous avons moins d’expérience, et de progresser vers le bien avec le progrès de nos connaissances.

    L’imperfection de notre conscience nous pousse donc à la détestation de nous même, et donc du reste de l’humanité, comme êtres mauvais. Mais cette détestation de soi, de la même façon que la détestation d’autrui, ne peut mener qu’à la violence, spirituelle et physique, qui consiste à réprimer son propre comportement comme on réprime celui des autres, et donc à la souffrance, qui va elle-même se retransformer en violence vers soi ou vers autrui lorsqu’elle deviendra insupportable. Considérer que nous sommes mauvais, c’est donc avant tout nous faire du mal. Ce n’est pas légitime, et c’est même profondément néfaste. Vouloir devenir un être du Bien en ne se rendant pas compte de cela, c’est avant tout risquer de pousser à l’extrême cette haine, et de se retrouver involontairement bien plus proche de l’être du Mal...

    En réalité nous faisons donc chacun de bonnes et de mauvaises actions en cherchant notre bien. La seule solution pour progresser est la conscience, donc la compréhension vraie du monde qui nous entoure. Elle implique elle-même l’ouverture d’esprit, l’écoute, l’expérience. Ce qui explique à nouveau pourquoi ces qualités sont considérées comme positives. 

    Les réactions positives à votre texte ne font que montrer que montrer que la conception manichéenne est ancrée au plus profond de la représentation du monde que la plupart d’entre nous se font. Elles me rendent profondément tristes.



  • HappyPeng 18 juillet 2008 12:09

    De ce sous-entendu dois-je comprendre que je ne connais pas la France, donc que je suis un... étranger ?

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