Ces agences de notation travaillent contre rémunération à la requête d’un client. Il n’est donc pas interdit de se poser des questions sur leur indépendance, sur leur fiabilité et sur le bien fondé de leur travail. A vrai dire elles fonctionnent comme des hauts-parleurs qui appellent à la spéculation comme d’autres appellent à la prière..
article5 le Président de la République veille sur le respect de la Constitution et il est le garantde l’Indépendance Nationale article3 La souveraineté nationale appartient au Peuple qui l’exerce par ses représentants et par voie de référendum. « AUCUNE SECTION DU PEUPLE NI AUCUN INDIVIDU NE PEUT S’EN ATTRIBUER L’EXERCICE »
l’article 34 a été modifié en 2008 de la façon suivante : Les lois de programmation déterminent les objectifs de l’Etat. Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation.Elles s’inscrivent dans l’ OBJECTIF D’ EQUILIBRE DES COMPTES DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES.
Commentaire : Je ne vois pas la nécessité de modifier la Constitution , l’équilibre des comptes y figure, la Règle d’Or ne ferait que constitutionnaliser notre nature imprévoyante et l’obligation qui nous avons d’y remédier.Graver dans le marbre une mauvaise habitude et un diktat venu d’ailleurs est-ce constitutionnel ? Jospin s’est exprimé à ce sujet et je lui donne raison. Le devoir d’un gouvernant c’est de servir l’intérêt général, le devoir du financier est de faire prospérer une sphère privée ce qui peut engendrer des rapports de force et des abus de pouvoir qu’il vaudrait mieux anticiper et prévenir quand on se lance à corps perdu dans un endettement inconsidéré. Jusqu’à nouvel ordre l ’Etat est toujours souverain espérons le, alors à 27 Etats souverains on devrait pouvoir faire bouger les choses dans l’intérêt général et ramener un secteur privé à la raison.
Sortir de l’UE maintenant c’est comme divorcer quand on est surendetté et sans emploi : une galère assurée. Je pense peut-être à tort que mutualiser et fédérer nos efforts et nos actions à grande échelle est le seul moyen de faire bouger les choses. Les temps vont être difficiles quel que soit le cas de figure.J’imagine très bien l’Europe gérée comme une coopérative et si j’ai voté non au TCE c’est que je la perçois comme le hall de gare d’une mondialisation quasi féodale. J’ai écouté la vidéo de F.Asselineau, son état des lieux est correct surtout en ce qui concerne les années qui ont précédé la chute de l’URSS, pour la suite je suis plus réservée.Je note qu’il ne conteste guère le FMI, l’OMC etc.....c’est donc un mondialiste qui s’ignore ou qui se tait . Je persiste à croire qu’il est plus facile de soumettre un pays en difficulté qu’une communauté qui fait face.
Si l’Euro est menacé c’est qu’il est devenu une possible alternative au dollar, monnaie de référence qui espère bien le rester. Comme le dit si bien l’adage « l’Union fait la force » « Diviser pour régner ». Je ne vois pas comment avec une dette colossale et une désindustrialisation reconnue on peut avoir de l’intérêt à claquer la porte sans avoir peur de l’avenir. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut rester en l’état L’’Europe qui n’est encore qu’un prématuré presque mort-né souffre de courir deux lièvres à la fois. TUE article 21-2 h Dispositions générales à l’action extérieure de l’Union : h-« promouvoir un système international fondé sur une coopération multilatérale renforcée et une bonne gouvernance mondiale » Les intérêts des uns et des autres étant imbriqués , c’est déjà difficile de s’entendre à 27 sans y laisser des plumes , je doute que ce soit mieux à l’échelle mondiale et que cela nous soit profitable.Les instances mondiales issues de la guerre ne doivent être perçues que comme des organismes d’arbitrage et encore ! Quant à la BCE qui a bien besoin d’être revue et corrigée , il faudrait se pencher sur son « indépendance », indépendante vis à vis de qui et de quoi ? qui frappe la monnaie ? qui la contrôle ? Quitter la zone Euro ne dispensera pas de régler la dette, sauf si on décide de réduire la dette.
Si j’ai bien compris, une personne considérée comme incurable, en fin de vie, devra demander qu’on la supprime après avoir rempli et signé un formulaire conséquent. 1) en phase terminale le malade aura peut-être du mal à remplir cette formalité tout seul. 2) si la lucidité du malade pose problème, l’autorisation ne pourra pas être prise en compte. La famille sera donc sollicitée, et là le problème se complique. Ce qui me gêne dans l’Euthanasie, c’est le transfert de responsabilité qui s’opère sans soulever la moindre objection. On demande à l’Etat....., qui va permettre au médecin...... qui va charger un personnel soignant ..... Au bout de la chaîne on trouve un exécutant qui ne pourra peut-être pas refuser si son emploi est menacé. Si un jour, l’Aide à Mourir dérape et que la loi est montrée du doigt, les gens concernés ouvriront leur parapluie n’en doutons pas , la faute en incombera à l’exécutant qui ne pourra répondre que « j’ai obéi aux ordres » , comme le policier de Ben Ali entendu à la télé, comme ceux qui ont signé les ordres de déportation. Dire non, c’est parfois préserver son avenir psychologique( le remords ça existe) , son avenir pénal,et la réputation d’une civilisation. A ceux qui mettent en parallèle le monde animal, je réponds que malheureusement il n’y a guère de médications pour soulager une fin de vie difficile des animaux de compagnie ; mon chat est mort de vieillesse à 21ans je ne l’ai pas euthanasié. Les animaux ne tuent que pour manger ou pour assurer leur sécurité, chez l’homme ce n’est pas le cas, les animaux ne sont peut-être pas ceux que l’on croit.