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Hervé Buschard

Hervé Buschard

J'ai 53 ans, je suis né à Rouen, en seine maritime et je vis de nouveau en Normandie depuis 2010. J'ai une fille de 29 ans. J'ai exercé plusieurs métiers, d'opticien à chauffeur particulier, en passant par négociateur en immobilier. J'ai travaillé ou séjourné à Paris, Londres, New York, Caracas et enfin aux antilles. Je parle français, anglais, allemand et espagnol. 
J'ai publié en Juin 2007 mon premier roman intitulé "Bailar" aux éditions Publibook, "Le Grand Maître Essénien" chez Edilivre en 2016 et je travaille actuellement sur l'écriture de quatre nouveaux ouvrages.
Tous les sujets m'intéressent mais je suis particulièrement sensible aux faits de société et à tout ce qui touche à la religion, ou devrais-je dire pour être plus précis, à l'image que l'homme se fait de Dieu.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/06/2006
  • Modérateur depuis le 26/09/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Hervé Buschard Hervé Buschard 27 juillet 2006 15:39

    Cher Moniroje,

    Je vous remercie pour votre commentaire éclairé. Hélas je crains que vous ne soyez un peu déçu par les commentaires de la seconde partie... quelque peu teintés de fanatisme, comme vous le dites. Je vous suggère de les passer rapidement pour arriver à la fin, où j’ai eu quelques échanges constructifs avec un certain Pierrot en particulier. Bien cordialement.



  • Hervé Buschard Hervé Buschard 25 juillet 2006 00:00

    Peut-être le physique de la belle a-t-il joué un rôle dans sa libération anticipée...

    Toujours est-il que je préfèrerais la croiser à pied qu’en voiture. Ce qui me permettrais de lui offrir un verre, avec de fortes chances de succés !



  • Hervé Buschard Hervé Buschard 21 juillet 2006 19:12

    @ Pierrot

    « Mais bon tout ceci sera réglé très prochainement ».

    Ah oui ? Et de quelle manière ? Je serais curieux de le savoir...

    Vous avez raison de dire qu’il y a encore beaucoup à faire ! On y travaille ! Mais maintenant au moins la démonstration est-elle faite que l’église catholique n’est pas infaillible. Vous le reconnaissez vous même implicitement. Or si elle était vraiment « inspirée » par Dieu, ne croyez vous pas qu’elle le serait ? Les faits que j’énonce sont ceux qui m’ont conduit aux convictions qui m’animent aujourd’hui. Ils sont historiquement avérés et je ne vous permets pas de dire qu’ils sont faux ou approximatifs. Quels détails supplémentaires vous faut-il ?

    Soyons clair : l’histoire de l’église catholique a aussi été marquée par des hommes « bons » (Je citais Jean-Paul II précédement) mais ils étaient « bons » au sens de la morale de l’homme. Or Dieu, l’Etre Suprême échappe à cette morale. Les voix qui mènent à lui sont pures et vierge de toute trace de faillibilité. Et surtout, la Grande Voix est toute simple ! Pas tortueuse comme les chemins (certes beaux parfois, je le reconnaît en tant qu’homme que je suis) que veut nous faire emprunter l’église catholique.

    Mais pourquoi diable suis-je si acerbe envers votre église mon cher Pierrot ? Tout simplement parce que c’est dans sa tradition que j’ai été élevé et que j’ai pris son message en pleine figure mais que contrairement à vous, il m’a fait trop mal pour que je le suive. C’est aussi la raison pour laquelle je ne m’attarde que très peu aux religions Juive et Musulmane qui me sont étrangères.

    Maintenant, oui, il va falloir se mettre au travail ! Et peut-être vous remettre en question, vous demander s’il n’y aurait pas une autre voix que la vôtre et celle de votre église qui mènerait vers Dieu... Vers un éveil spirituel beaucoup plus enrichissant. Oh, ne me demandez pas où elle se trouve cette voix : je la cherche encore ! Mais quelque chose me dit que je suis sur le bon chemin néanmoins.

    Bien cordialement.



  • Hervé Buschard Hervé Buschard 21 juillet 2006 15:27

    @ Pierrot

    Chose promise,...

    Parlons d’Alexandre VI. Qui était-ce donc ? Et bien tout simplement le Pape de l’église catholique du 11 août 1492 au 6 août 1503...

    Voilà qui devrait vous intéresser mon cher Pierrot ! Car que s’est-il passé durant cette période ? Et bien ce brave Christophe Colomb découvrait le « nouveau monde », l’Amérique (qui tirera son nom d’un autre conquistador, Ameriggo Vespucci...) le 12 octobre 1492. Et qui étaient les armateurs du Génois découvreur ? Leurs majestés Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille dite « la catholique ». Alexandre VI, allié un moment de Charles VIII, roi de France, se détourne de ce dernier en raison de ses appétits qu’il juge démesurés. En effet le souverain français veut lui aussi sa « part du gâteau » mais le Pape ne l’entend pas de cette oreille. Il s’allie donc cette fois avec les Espagnols et les Portugais (Alexandre VI est né à Xativa, en Espagne...) et « partage » le nouveau monde entre ceux-ci avec sa fameuse Bulle Inter Caeterae Divinae du 3 mai 1493. Ils leur concède, et à eux seuls, le privilège de « mettre le pied sur le nouveau territoire avec droit exclusif de le découvrir, de l’exploiter, de l’asservir, de le soumettre à l’esclavage à condition qu’il soit dans le même temps évangélisé ».

    Bon, d’accord, mais ça partait peut-être d’une bonne intention tout ça, non ? L’évangélisation n’avait-elle pas pour but le « salut des âmes des pauvres sauvages sans religion » ? Malheureusement quand on s’intéresse un peu plus au personnage du Pape de l’époque, on s’aperçoit que les sentiers qu’il a foulés n’étaient pas pavés que de bonnes intentions... !

    Jugez plutôt : Ce cher Alexandre VI, souverain pontife, « monarque » (je vous emprunte l’expression cher pierrot, et je vous la rend de suite !) de l’église romaine, ajoute à sa Bulle que « aux Espagnols et aux Portugais il confère le droit de piller et de soumettre par le fer, les canons, les chevaux, le goupillon, la croix, la bible et le sexe, au nom du Christ et des souverains Ibères ». Quiconque osera se rendre au nouveau monde n’étant pas Ibère sera excommunié quel que soit son rang ou sa nationalité, s’il n’a pas d’autorisation spéciale du Pape. Les conquistadores ajouteront aux moyens concédés par Alexandre VI, les chiens qu’ils dresseront spécialement pour tuer et dévorer les « Indiens »... Les espagnols et les Portugais renforceront l’édit papal la même année par un accord connu sous le nom de « Traité de Tordessilla ».

    Mais il faut remonter encore plus loin pour évaluer pleinement le personnage. De son vrai nom Rodrigo Borja (latinisé plus tard en « Borgia »), notre homme est fait évêque a 24 ans alors qu’il n’a même jamais été prêtre, en 1454. Deux ans après il est élevé au rang de Cardinal malgré une vie scandaleuse. Il boit, assassine, fornique, complote mais grimpe quand même dans la hiérarchie ecclésiastique. En 1470, nullement gêné par sa soutane, il a de nombreuses relations sexuelles. Puis il finit par faire non moins de 4 enfants à la belle romaine Vanozza Catanei ! Les noms de sa progéniture sont : Jean, César (de triste mémoire), Lucrèce et Joffre (ou Godefroi). Ce qui ne l’empêchera pas de devenir Pape en 1492. Il mourra empoisonné par... lui-même ! En buvant par erreur du vin qu’il destinait à des Cardinaux dont il voulait se débarrasser. Les voix du ciel sont impénétrables...

    Quant à Ferdinand et Isabelle « les catholiques », ils ont encore à leur actif la tristement célèbre « inquisition »... Mais n’oublions pas, quelques décennies plus tard, les cardinaux Richelieu et Mazarin, hommes d’église et... politiciens, conspirateurs, hommes de guerre et millionnaires !

    Des hommes exemplaires, des catholiques (appartenant à l’église qui prône l’humilité et la pauvreté, faut-il le rappeler !) dont les exploits sont injustement oubliés par ceux d’aujourd’hui... qui gardent en travers de la gorge la séparation du clergé et de l’état à la révolution française...

    Ah mon cher Pierrot ! J’espère avoir rafraîchit votre courte mémoire et vous avoir permis d’identifier cette rumeur, ce bruit de fond qui vous agace tant... ils s’appellent clairvoyance et réalité historique. Ils témoignent en la défaveur de l’église, ne vous en déplaise et même l’ascétisme d’un homme bon, noble et Saint comme Jean-Paul II ne parvient pas, hélas, à les effacer. Allez-vous encore clamer que l’église est « sans tâche », irréprochable ? Devrai-je encore évoquer pour vous le fameux « Code noir » de 1685 de Louis XIV, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre ? Ce code qui entendait répondre au besoin qu’avaient les peuples « de nos îles d’Amérique (...) d’y maintenir la discipline de l’Eglise catholique, apostolique et romaine, pour y régler ce qui concerne l’état et la qualité des esclaves dans nos dites îles... » ? Je me ferai un plaisir de le faire si vous le désirez. Mais là je sens déjà la lassitude vous envahir. Alors je vais conclure en laissant le mot de la fin au dernier des Incas, Atahualpa, qui ayant entendu que « de hommes méchants avaient tué le Fils de Dieu descendu sur terre pour la Rédemption des hommes » déclara : « Quel est ce Dieu qui se laisse tuer par des hommes ? Le mien est le Soleil, personne ne pourra jamais le tuer ». Tiens, tiens, cela ne vous rappelle-t-il pas la théorie des cordes et du « Dieu Energie » ? Peut-être pas si loin de la vérité Atahualpa !

    Je vous laisse méditer là dessus. Bien cordialement.



  • Hervé Buschard Hervé Buschard 20 juillet 2006 21:56

    @ Pierrot

    Vous êtes incroyable ! Alors selon vous, le fait que j’affiche ouvertement mon opposition à l’église catholique ferait de moi un athée ! Vous allez un peu vite dans vos jugements et je crois que vous avez lu mes articles trop rapidement. Relisez donc lentement, (je sais, mon article est un peu long et pourtant vous m’accusez d’approximation ! Que faut-il faire alors ?) concernant mes sources, je les cite toutes. Et puisque vous m’invitez à le faire, je m’engage à vous en trouver d’autres concernant les rôles de leurs Majestés Catholiques et de sa Sainteté le Pape au XVième siècle, dans la conquète du nouveau monde. Quant à la démocratie, elle n’est pas mienne et je conviens volontier qu’il y aurait beaucoup à dire à ce sujet. Mais c’est un autre débat. Enfin pour conclure, j’ai bien compris que mes positions vous « dérangent » et j’en suis désolé pour vous. Mais ainsi va la vie, on ne peut pas plaire à tout le monde, n’est-ce pas ? Il faudrait peut-être quand même vous ouvrir un peu plus au fait que les choses établies ne le sont pas toujours éternellement et que la sacro-sainte église catholique n’échappe pas à la rêgle. Personnellement, je m’en remet aux lecteurs de mon article qui ne me laissent pas tous des commentaires mais qui ont voté pour son intérêt. Je vous invite à jeter un coup d’oeil à ces votes et à vous poser les questions adéquates. Bien cordialement.

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