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Hesbois

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Banalyste belge.
 
 
 
 
 
 
 
 

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  • Hesbois Hesbois 20 février 2012 13:12

    Je suis, en partie, d’accord avec votre raisonnement.
    On se tape dessus partout avec les moyens du bord et c’est seulement aujourd’hui que ces moyens se sont plus ou moins mondialisés comme le reste.
    Mais alors, pourquoi une telle différence au 20ième siècle entre le continent européen et le continent nord-américain ? Pas une seule bombe n’est tombée là-bas !
    A priori, j’en vois une : sur le continent américain, il y avait les Etats Unis et sur le continent européen, il y avait les Etats Pas Unis.

    Bon je vous avoue que je ne crois pas à « la nation », je suis solidement enraciné dans mon village tout en me sentant terrien. Un pouvoir au niveau local (l’Alsace, la Wallonie, la Lombardie, l’Andalousie, la Bavière, etc.) pour régler les problèmes concrêts des gens au quotidien et un pouvoir au niveau mondial pour gérer l’équilibre de la planête seraient amplement suffisants. Tous les niveaux intermédiaires sont à la fois sources de tensions et stratégies de diversion, les vraies décisions se prenant de toutes façons actuellement à l’insu du vote populaire.

    Pour le reste, la réécriture orwellienne de l’histoire par Sarkozy et ses sbires a été permanente durant son mandat. Et visiblement, ça marche sur le plus grand nombre ! Moi, ça me dépasse que certains puissent encore le croire...



  • Hesbois Hesbois 17 février 2012 10:59

    Bonjour Radix,

    C’est votre commentaire que j’ai préféré dans ce flux.

    Dans son très beau roman « Le château des Pyrénées », Gaarder (l’auteur du « monde de Sophie ») explique très bien la seule véritable différence entre un athée et un croyant :
    Il n’y a qu’une alternative, soit l’esprit a créé la matière soit la matière a créé l’esprit. Nous serons tous d’accord pour dire qu’aucune autre solution n’est possible.
    Et donc les croyants croient qu’une entité supérieure, quelque soit le nom qu’ils lui donnent, est à l’origine de l’homme tandis que les athées croient que les pierres se sont mises à penser.
    En fait, il n’y a pas une solution plus crédible que l’autre.


    Et il y a autant de gens « qui ont tout compris » dans chaque camp.

    Moi, je n’ai pas encore tout compris...mais j’ai le temps...



  • Hesbois Hesbois 14 février 2012 13:30

    Tall,

    Pour en remettre une couche, je vous dirai que « Brazil » est mon film culte. Et de mon admiration pour les Marx Brothers.

    Nous sommes d’accord sur un point : ce n’est pas simple. Et si nos points de vue divergent, aucun des deux ne constitue une vérité.

    Une seule certitude, commune je pense, : un enfant bien aimé sera plus épanoui qu’un enfant mal aimé.

    A partir de là, ce truc sur les homosexuels, c’est peut-être un faux problème dans un pays où une femme sur cinq continue de subir des violences dans son couple (on a fait des progrès, au sortir de la guerre, c’était une femme sur deux).

    C’est ça « la société du spectacle », proposer sans cesse des thèmes de débat sur des sujets mineurs pour éviter de s’attaquer au seul vrai problème : comment rendre ce monde vivable.

    Chomski appelle ça la stratégie de la diversion.

    Au plaisir de vous lire y compris pour parler d’autre chose.



  • Hesbois Hesbois 14 février 2012 11:14

    Bonjour Tall,

    Il est évident que dès que vous citez les Pythons, vous m’êtes sympathique.

    Je suis chrétien non catholique.

    Et pourtant, je pense que la seule valeur qui compte pour élever un enfant, c’est l’amour qu’on lui porte. Un homme et une femme, deux hommes, deux femmes, un homme seul, une femme seule, cela n’a pas beaucoup d’importance. Il y a tellement aujourd’hui de ces couples classiques comme vous les décrivez où l’amour parental est totalement absent !

    Il n’y a pas si longtemps ici et encore aujourd’hui autre part, les enfants sont d’ailleurs exclusivement élevés par des femmes jusqu’à leur puberté ensuite les filles restent avec leurs mères et les garçons partent avec les hommes.
    Ce que vous appelez « famille classique » n’est pas une valeur absolue. C’est juste les moeurs ici et maintenant. Donc ça peut bouger.

    Vous savez, dans « la vraie vie », ça existe déjà. J’ai autour de moi, qui suis un hétéro notoire, trois couples gays qui ont tous suivis le même parcours. Un des deux s’est au départ marié « pour faire comme tout le monde », il a eu des enfants, a découvert son homosexualité, vit avec un compagnon et prend ses enfants une semaine sur deux. Aujourd’hui, ces enfants ont entre 15 et 25 ans et ils sont dramatiquement normaux.

    Un père qui cogne sera toujours plus perturbant qu’un père homosexuel !

    Pour en revenir à Fourest, elle fait partie de « la société du spectacle ».
    J’ai écrit récemment sur ma page facebook « Si on arrêtait de chercher des coupables, on se sentirait plus responsables. ».

    Tout le monde est en chasse, du mec au fond du comptoir jusqu’à nos intellectuels les plus brillants. Chasse à l’arabe ou chasse aux banquiers. Chasse à l’homme. L’homme est un loup pour l’homme.

    Ce sont nos schémas mentaux qui sont les moteurs du système, on n’est pas sorti de l’auberge.



  • Hesbois Hesbois 13 février 2012 23:05

    Prenons le cas de Kittel. Que lui reproche-t-on ? D’avoir pris un tout petit peu de son sang, de l’avoir passé aux UV et de lui avoir réinjecté parce que le sang est ainsi plus fort pour combattre les infections.
    C’est un traitement courant dans les hôpitaux, c’est fait pour soigner les gens, je ne vois pas comment ça pourrait raccourcir la vie d’un coureur.

    Il y a des choses ahurissantes dans l’histoire du dopage en cyclisme, l’article « les forcats de la route » d’Albert Londres en 1930, le « pot belge » dans les années 50, la photo de Nencini qui s’auto-transfuse des litres de sang tout en répondant aux interviews pendant le Tour 60. Tout ce dopage était empirique, amateur, avec des gourous de village. C’était hyper-dangereux.
    Le dopage d’aujourd’hui est scientifique. Ce sont des médecins qui sont payés très chers pour effectuer des recherches. Le travail fait par ces chercheurs sur l’optimisation de l’E.P.O. a d’ailleurs depuis permis l’amélioration de certains traitements dans les hôpitaux.


    En ce qui concerne Pantani, il y a un très beau roman écrit à partir de son histoire « L’enfant qui grimpait jusqu’au ciel » de Laurent Flieder chez Grasset. L’italien, comme Franck Vandenbroucke, avait des problèmes de personnalité qui n’étaient pas liés au vélo. Ces deux coureurs se droguaient pour se droguer et non plus pour améliorer leurs performances.

    Maintenant, amusez-vous à trouver un vainqueur du Tour de France qui n’aie jamais été contrôlé positif durant sa carrière depuis disons Merckx... Oui, vous pouvez chercher...

    Encore une fois, je ne défends pas le dopage, je constate simplement qu’il a toujours été là. Les gens font blablabla, on en chope un de temps en temps au hasard (parce que si Contador était dopé, je ne vois pas comment les autres auraient pû le suivre sans l’être) et la vie continue. Je trouve ça hypocrite, c’est tout.

    Pour le viagra, vous devez avoir raison alors. J’ai juste des mauvaises fréquentations qui utilisent ce médicament pour frimer avec des femmes vingt ans plus jeunes qu’eux...


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