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Merci pour vos commentaires ! Ce film est effectivement très esthétique. Le réalisateur, Sean Ellis, qui est aussi l’auteur du scénario est un photographe de mode (Vogue, Harper’s Bazaar). Il a travaillé également avec David Lynch, Kylie Minogue, Richard Ashcroft, Elton John... D’ailleurs, dans le film on voit bien l’influence de la photo qui fige le temps. Comme quoi on peut faire du dramatique, du beau et du drôle tout à la fois.

Loin de moi de nier que l’être humain est responsable des modifications subites de la terre. Ceci dit il existe des extrêmistes partout, même chez les écolos. Fort heureusement, la plupart d’entre eux posent le mouvement écologiste comme une donnée nécessaire de la vie démocratique visant à intégrer la dimension écologique dans l’action politique. L’extrêmisme et le fanatisme environnementalistes sont les sujets du dernier roman de Jean-Christophe Rufin, « Le parfum d’Adam » actuellement placardé dans toutes les stations de métro. Je vous en dirai un peu plus quand je l’aurai lu jusqu’au bout.

Tout simplement excellent ! Nous voilà donc dans l’ère du média citoyen convergent, ubique et réparti ! Disparition du centre et apparition d’un média collectif. Il faudrait pouvoir podcaster tout cela pour charger les tout nouveaux Iphones ! Bravo à toute l’équipe et faisons chauffer nos petits appareils photos et mobiles pour des séquences encore jamais vues.

Je précise : un « think tank » ouvert et pas fermé, loin donc d’être élitiste. Après le « grid computing » voici le « grid thinking » (excusez d’utiliser une terminologie anglophone).

Moi je vois cette initiative plutôt comme l’émergence possible d’un « think tank » citoyen à vaste échelle (et pas privé !). Dans un think tank il y a des points de vue convergents et dissonnants à la fois. Ce sont des gens de bonne volonté qui décident de dépasser leurs oppositions pour construire ensemble. C’est ça qui créé la puissance du truc. Un vaste moulin à idées. Ce n’est pas toujours le consensus qui gagne mais parfois le « choc » des idées créé une certaine forme de progrès commun. C’est peut être utopique mais pourquoi ne pas tenter de se réunir pour faire connaissance et faire le bilan de presque deux ans d’Agoravox ? Cette expérience vaut le coup, pourquoi s’en priver ?