Aaah Koh Lanta ! En voilà un sujet qu’il est bien ! J’ai l’avantage de résider en Nouvelle-Calédonie, où deux saisons de l’émission ont été réalisées voici quelques années (à l’île des Pins en 2005 et dans le Nord, sur des îlots du large de Poum pour une autre saison je ne sais plus quand). La chaîne et les producteurs de Koh Lanta avaient été autant séduits par les beautés des sites retenus que par les « subventions » rondelettes proposées par nos brillants dirigeants afin que l’émission se fasse sur nos terres. Eh oui ! Je ne sais pas si c’est le cas pour les autres pays qui ont reçu nos joyeux robinsons télévisuels, mais nous autres Calédoniens avons payé (cher !) pour que notre île ait le privilège de servir de décor à ce piège à lobotomisés. Il paraît que ce petit sacrifice devait nous rapporter de substantielles retombées touristiques, que nous attendons toujours patiemment. Bref. Dans notre petit archipel, les informations circulent vite. Et il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour que les équipes de Koh Lanta (les participants comme les techniciens et organisateurs) acquièrent une solide réputation de massacreurs d’environnement (cf. un épisode bien connu de consommation d’oiseaux de mer ultra-protégés, objet d’un procès retentissant entre les organisations écologistes et la production de Koh Lanta), mais aussi de menteurs patentés. Car il faut absolument le savoir et le proclamer, Mesdames et Messieurs, il n’y a absolument rien de vrai dans Koh Lanta, à part peut-être les coups de soleil sur le pif de nos aventuriers. Tout est scénarisé, bien sûr, mais aussi truqué, bidonné, fictif, maquillé à outrance. Les « candidats » sont sensés dormir à la dure, en totale autarcie, feu de camp, belle étoile et moustiques en folie ? Vous rigolez : ils rentrent tous les soirs à l’hôtel après le tournage pour roupiller peinards à la clim. Les seuls dangers qu’ils affrontent, c’est de se faire une entorse en débarquant du bateau ou de marcher sur une biche de mer (sorte de grosse limace aquatique à la consistance de l’étron frais). Les sites « reculés » sur lesquels ils viennent tourner leurs pitreries sont en fait aussi sauvages et dangereux que le fond de votre jardin et servent de lieux de pique-nique et de camping aux gens du cru... qui en profitent d’ailleurs pour y transporter à prix d’or quelques touristes métros gogos venus en pèlerinage. Vous regardez trop la téléréalité ? Regardez plutôt la réalité tout court : vous vous faites niquer par la télé.
1. Je suis pilote d’avion « pratiquant » depuis 1995, donc je m’intéresse de près à ce qui vole et je pense aussi avoir quelques notions élémentaires sur « comment et pourquoi ça vole »... 2. Telle qu’elle est présentée par le rapport officiel, mes modestes connaissances et ma modeste expérience me permettent de penser que la trajectoire du B757 sensé avoir frappé le Pentagone le 11 septembre 2001 est parfaitement incompatible avec les lois de l’aérodynamique, les caractéristiques de l’avion concerné, et aussi avec les compétences « supposées » du présumé pirate de l’air ayant pris les commandes. Imaginez : vous êtes conducteurs et vous savez comment réagit, disons, une berline de moyenne gamme. On vous raconte qu’un type qui vient juste de passer son permis sur une Clio (après avoir été recalé une ou deux fois) a pris le volant d’un 38 tonnes, a effectué plusieurs virages très secs à 180° et à plus de 150 km/h dans un rayon de braquage de 15 mètres, puis, au sortir du dernier virage, tout en gardant la parfaite maîtrise de sa vitesse et de sa trajectoire, a finalement été percuter un abribus de 2,50 mètres de large. Vous réagissez comment ? 3. Donc, j’ai toutes les raisons de penser que ce que nous raconte la « version officielle » à propos de l’avion qui a frappé le Pentagone est au pire faux, au mieux, tronqué. 4. Corollaire : j’ai de sérieuses raisons de douter du reste de ce que nous raconte la « version officielle » à propos des événements du 11/09/2011. 5. Voilà comment on devient un horrible conspirationniste (ou négationniste, ou encore révisionniste). Suffit de peu de choses, quand même...
Les pilotes auto installés sur les B757 étaient et sont d’ailleurs toujours incapables de gérer la trajectoire d’un appareil évoluant en finale à la vitesse à laquelle arrivait l’avion (je parle toujours du 757 du Pentagone et des vitesses d’impact annoncées par le rapport officiel) : un atterrissage automatique, c’est une vitesse de référence pour une masse donnée et des conditions atmosphériques données. Quand il est hors de ces clous, le dispositif se débranche tout seul. Par ailleurs, contrairement à ce que vous affirmez, à moins de 10 pieds/sol (3 m environ), le radar d’altitude d’un liner devient très peu précis : au sol, roues posées, il indique généralement -4...
L’immense expérience aéronautique dont se targue epapel devrait au minimum l’amener à se poser certaines questions... Car sérieusement, les arguments évoqués par Charpentier dans l’article résument les doutes éprouvés par tous les pilotes qui s’intéressent de près ou de loin au sujet du 11/09. Pilote privé moi-même depuis 1996, j’ai très souvent l’occasion d’évoquer la question avec d’autres aviateurs, professionnels ou non. Et j’emploie volontairement le mot « aviateurs », qui implique une vraie pratique régulière de la conduite d’aéronefs, par opposition à certains pilotes d’ordinateurs volants qui n’ont plus jamais posé les fesses dans un aéroplane digne de ce nom depuis leur formation de base. Ces aviateurs, disais-je, sont tous d’accord au moins sur un point : compte tenu des caractéristiques de cet avion, les manoeuvres effectuées par le B757 qui a percuté le Pentagone (et telles que décrites selon les données diffusées dans les rapports officiels) sont rigoureusement hors de portée d’un pilote, qu’il soit novice, chevronné ou automatique. Les raisons techniques de cette conviction sont celles évoquées par Charpentier, qui dit donc tout haut ce que la majorité des aviateurs pensent tout bas dans leur coin. Je n’ai pas la prétention d’avoir l’expérience et la légitimité de Charpentier en la matière, mais il va sans dire que du haut de mes quelques centaines d’heures de vol en coucous divers et variés (sans automatismes, mais juste avec un manche, des gaz, deux palonniers et le plaisir de décrire de belles trajectoires), je partage cette opinion et je précise que je n’en ai aucune en ce qui concerne les autres grandes questions « qui fâchent » du dossier 11/9, sur lesquelles je me contente d’entretenir des doutes. Alors de trois choses l’une : soit les données diffusées sur ce fameux 757 sont erronées (l’avion ne volait pas aussi vite, n’a pas suivi les mêmes trajectoires, n’a pas effectué les manoeuvres serrées qui sont décrites, n’a pas rasé la pelouse du Pentagone à 2 mètres de hauteur sur 200 m...), soit ce qui a percuté le Pentagone n’était pas un 757, soit Superman lui-même était aux commandes. Quelle que soit la bonne version, une chose est sûre : cette affaire pue. Mais on n’y peut pas grand chose, pas vrai ?