@Parlez moi d’amour : il y a certaines innovations technologies de pointes qui peuvent libérer les individus et leur permettre de s’épanouir en coupant les chaines des monopoles qui les entraves en particulier dans l’énergie. Une fois l’énergie libérée et non plus un instrument de taxation gouvernemental, ils pourront LIBREMENT effectuer les choix qui leurs conviennent. Il n’y a pas que les NTIC, l’électroménager, la voiture comme innovation. Justement, l’innovation doit se faire dans les secteurs des monopoles pour casser les monopoles et libérer les individus.
Les 2 plus grandes innovations majeures et de ruptures du 20èmes siècle sont 2
innovations 100 % françaises, elles ont été castrées par les bureaucrates-technocrates-hauts
fonctionnaires-énarques : le micro-ordinateur et internet. -François GERNELLE
inventa, en 1972, le premier micro-ordinateur du monde, 3 ans avant les
américains (Brevet 73 03 553 pour le Micral et 73 03 552). Il travaillait au
sein de la société R2E dirigée par André TRUONG. C’est l’ANVAR qui était chargé
du dépôt des brevets qui informa Bull (fabriquant de gros systèmes). La société
R2E ne put trouver les financements nécessaires à son innovation (…) et fut
rachetée par Bull entreprise d’état (gros systèmes) qui enterra le dossier pour
ne pas avoir de concurrence sur ses gros systèmes. C’est IBM (USA) en 1975 qui
va développer le micro-ordinateur et imposer sa machine au reste du monde.
Louis POUZIN développait un projet nommé « cyclades » de 1971 à 1974.
Mais les PTT (copain de la direction générale des grandes entreprises de
Bercy…) développaient un autre support, le Minitel, et ne voulaient pas de
concurrence. Ils demandèrent donc à l’ANVAR/OSEO de stopper le financement de
ses travaux de recherche. Louis POUZIN fut contraint de partir aux Etats Unis
ou ses travaux furent « repris » par Robert Kahn et Vinton Cerf pour
créer le protocole TCP/IP c’est-à-dire la « petite innovation » (…) qui
s’appelle internet. OSEO/ANVAR, très « visionnaire », aura réussi à
expatrier les 2 plus grandes innovations mondiales du 20ème siècle. Question :
Aurions-nous aujourd’hui le même taux de chômage si ces deux innovations
majeures et de ruptures avaient été développées en France et avec elles les
« petites » grappes d’innovation qui ont suivies telles que IBM, DELL,
HP, Microsoft, Google, Yahoo, Ebay, etc… ?...
Albert Einstein disait : « on
ne résout pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré ». Depuis
44 ans, date de création de l’ANVAR/OSEO, l’innovation française régresse année
après année pour sombrer dans les tréfonds des classements mondiaux : la
France se positionne à la 64ème place au plan mondial, et 27ème européenne
sur 27 !!! bonnet d’âne européen !!! selon les critères d’efficacité de l’innovation retenus dans le dernier rapport
de l’ Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une
institution spécialisée des Nations Unies publié par l’INSEAD (http://www.wipo.int/export/sites/www/freepublications/en/economics/gii/gii_ 2012.pdf)
Table 5a : Innovation Efficiency Index rankings (high-income
countries/economies) page numérotée 23 sur le document imprimé et 45 sur le
document PDF en ligne. Concomitamment, je dirais même parallèlement, depuis 44
ans notre industrie n’a cessé de régresser, le déficit de la balance
commerciale, le chômage et notre endettement n’ont cessé de croitre… simple
« coïncidence » ou CONSEQUENCE ?... Alors on fait
quoi ?... on continue d’approvisionner le tonneau des Danaïdes d’OSEO
innovation, indéfiniment et en toute opacité, OU on libère le droit de créer,
d’imaginer et d’innover en France, de la tutelle castratrice du polit-bureau
d’OSEO innovation ?...
Comme tant d’autres « institutions » françaises... à
quoi sert le pôle emploi quand les emplois non pourvus ne représentent que 180
000 emplois pour 5 millions de chômeurs ???...
Dans TOUS LES CAS il restera 4 820 000 chômeurs ?
Pas plus que la formation ne résoudra le chômage
d’ailleurs... former les gens à quels emplois puisqu’ils n’existent pas
???!!!....
Seule l’innovation peut permettre de créer les 5 millions
d’emplois manquants, mais elle est verrouillée par l’administration d’OSEO pour
protéger les monopoles d’état (et les autres...) de tout risque concurrentiel
afin que les pompes à frics privées (mais dont l’état est propriétaire du
capital...) se substituent aux impopulaires impôts...
Bon article ou il faudrait rajouter que la concentration du capital fait qu’aujourd’hui les multinationales sont les propriétés des grandes banques. Ces multinationales se partagent les marchés en situation de monopoles ce qui leur permet de continuer d’accroitre leurs tarifs sans que les clients n’aient d’autres choix que de payer. Pour verrouiller leurs monopoles, les multinationales utilisent l’opacité des paradis fiscaux dans lesquels elles recrachent les profits qu’elles ont pompées, ceci leur permettant de corrompre en toute discrétion, l’ensemble de la classe politique et les hauts fonctionnaires chargés de protéger leurs pompes à fric, leurs marchés captifs, leurs monopoles, leurs rentes de situation, en bloquant toute innovation majeure et de rupture qui pourrait venir les concurrencer. La concentration du capital est une cancer qui a détourné le capitalisme de sa voie positif de l’entrepreneur innovant moteur de progrès pour la collectivité.
Schumpeter a écrit en 1944 : " La concentration du capital tend à
bureaucratiser l’innovation et à priver la fonction d’entreprise de sa
justification la plus profonde, ce qui peut mettre en cause la survie du
capitalisme. (Capitalisme Socialisme et démocratie)