Bon article qui met bien évidence les questions du statut de l’auto-entrepreneur mais il manque un sujet : l’innovation condition de survie d’une entreprise. Pour qu’une nouvelle entreprise ait une chance de survie il lui faut innover pour apporter un plus concurrentiel sur le marché qui lui permette d’exister. Malheureusement, faute de moyens financiers d’amorçage capable de prendre des risque dans des innovations majeures ou de rupture, les innovations se limitent bien trop souvent à travailler plus pour gagner moins. En effet, dans un marché saturé, les auto-entrepreneurs qui vont vouloir s’imposer fasse aux entreprises ou aux artisans en place, n’auront d’autre choix, alors que les marchés se rétrécissent du fait de la crise, que de faire du dumping sur les prix pour piquer des parts de marché aux entreprises en place, entreprises qui n’auront alors d’autre choix que de licencier faute de travail. Travailler toujours plus pour toujours gagner moins mais en toute liberté de l’auto-entrepreneur, puisque c’est ça ou SDF pour les chômeurs. Pendant ce temps OSEO (ex ANVAR) prétendument censé s’occuper du financement de l’innovation en France (plus de 4 milliards d’euros de budget en 2009 !), balance l’argent public à des multinationales pour qu’elles licencient en France, délocalisent leurs usines et distribuent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires au lieu d’auto financer leurs innovations et leurs délocalisations. Un exemple ? OSEO a financé une innovation de VALEO à hauteur de 61 millions d’euros le 18/6/2008 pour 1 500 licenciements « économiques » en France le 18/12/2008, la construction et le développement d’usines à l’est de l’Europe et dans le même temps la distribution de plus 300 millions d’euros de dividendes. Belle innovation d’OSEO ! Si VALEO avait du auto-financer ses « innovation » (...) la distribution de dividendes aurait été amputée d’autant 300 - 61 millions = 229 millions d’euros. Merci qui ? OSEO est réellement au service de qui ? N’aurait-il pas été plus efficace de financer des projets d’entreprises réellement innovants sur le plan industriel, c’est à dire en terme de créations d’emplois en France ? Ces 61 millions d’euros auraient permis de créer 500 à 1 000 projets industriels réellement novateurs en France et surement de nombreux emplois locaux. Mais les bureaucrates d’OSEO ont plus d’intérêt à financer des multinationales qui pourront opportunément leur renvoyer l’ascenseur en cas de besoin alors que les TPE, PME et PMI n’ont que peu d’intérêts pour le confort personnelle et la carrière des bureaucrates d’OSEO. Pourtant les TPE PME PMI supportent plus de 30 % des impôts en France pour moins de 8 % pour les multinationales. Idem en ce qui concerne l’emploi : les TPE PME PMI représentent plus de 80 % des salariés du privé en France pour moins de 20 % en ce qui concerne les multinationales. Paradoxalement ce sont pourtant ceux qui contribuent le plus à l’économie nationale qui bénéficient le moins des aides à l’innovation distribuées par OSEO avec l’argent de nos impôts.
Je ne suis pas certain que les écolos soient à l’origine de ce système, pourtant exact.
Je pense que c’est une nouvelle forme de récupération d’une « opportunité » par les bureaucrates/technocrates/hauts fonctionnaires/énarques comme d’habitude.
Quelque soit le problème, pollution, pauvreté, manque de logement social, sécurité routière, émissions de CO2, insécurité, délocalisations, etc... la procédure est TOUJOURS la même :
1 - conditionnement de la populace par la culpabilisation généralisée la plus vaste possible pour faire accepter la suite... une préparation psychologique aux mesures finales...
2 - textes de lois votés pour montrer que l’on s’occupe du problème même si des lois existaient déjà, ceci créant un fratras innommable de textes qui s’empilent et parfois se contredisent pour mieux venir un peu plus encombrer les tribunaux ... pour le bonheur des avocats et autres experts... tout en dissuadant le commun des mortels de toute résistance du fait de l’impossibilité de comprendre quoi que ce soit... et des délais de réactivité des tribunaux encombrés...
3 - mesures coercitives, financières surtout, qui permettront de financer essentiellement la créations de plus en plus de « machins » bureaucratiques, onéreux tonneaux des Danaïdes, puits sans fonds, permettant de placer les nouvelles promotions annuelles des usines énarchiques non délocalisables celles-ci (hors de la France, personne n’en veut... allez savoir pourquoi...) sans jamais régler le fond du problème, pourtant à l’origine de leur existence, car le passage des machins nettoie totalement les finances récoltées, les machins ne tardant pas, par ailleurs, à être en manque de moyens financiers, ce qui justifiera ensuite l’accroissement annuel régulier des mesures coercitives pour venir abonder à leurs besoins toujours croissants.
L’écologie est un nouveau prétexte à la mode, comme l’ISR, pour recommencer la même chose et continuer à nourrir des cohortes de bureaucrates/technocrates/hauts fonctionnaires/énarques, origine et cause de tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui en France.
Mais aucun des problèmes posé ne sera résolu, un nouveau groupe de pression indéboulonable sera né et exigera lui aussi sa part du gâteau des taxes et sa croissance annuelle.
Rien de nouveau sous le soleil de France.
Francis BACON avait écris : « celui qui n’appliquera pas de nouveaux remèdes doit s’attendre à de nouveaux maux ; car le temps est le plus grand des innovateurs »
Pour les bureaucrates/énarques français c’est devenu : n’appliquons surtout aucun nouveau remède, cela permet de créer de nouveaux maux qui sont autant d’opportunité pour créer des nouvelles structures (machins) que nous dirigerons et dans lesquels nous pourrons placer les nouveaux arrivants des usines énarchiques le tout financé par la populace que nous aurons bien conditionné et culpabilisé préalablement.