Comment pouvez vous dire que les Mahorains qui sont en métropole ne peuvent pas voter pour Mayotte ? Si un Mahorais habite en métropole, il n’est plus Mahorais. Il peut voter pour le député du département où il habite. Il n’est pas question qu’il puisse voter, en plus, pour Mayotte ni pour tous les département où il a un jour séjourné.
" obtenu du MEDEF (grand bénéficiaire devant l’éternel, des allègement de charges) ."
Là j’ai l’impression que vous vous êtes mis le doigt dans l’oeil.
Le patronat Français paie les charges patronales sur les salaires parmi les plus ELEVEES du monde.
"des négociations honnêtes et une participation effective à l’amélioration des conditions salariales et sociales des salariés."
Les salariés Français sont parmis ceux qui travaillent le MOINS dans le monde, non seulement par semaine de travail, mais également en nombre de jours travaillés dans l’année.
Les conditions sociales des salariés Français sont trop élevées. Et les Français ne veulent pas en payer le prix. C’est ça le problème.
" Mais on en garde quand même un (le chef d’un groupe anarchiste !!! revoir la définition de l’anarchie !) histoire de ne pas perdre la face. "
Comme vous l’écrivez vous même plus haut dans votre poste, il y a un élément de soupçon envers Coupat.
Que la police n’aie pas suivi Coupat sur les derniers mètres est malheureux, mais est-ce une raison suffisante pour dire que ce procès est un nouvel Outreau ?
Outreau c’était un procès à propos d’un crime imaginaire, basé uniquement sur des témoignages.
Là, le crime n’est pas imaginaire. Il existe. Quelqu’un a délibérément posé des fers à béton sur les caténaires. Et les faits constatés, même s’il ne s’agit pas d’une preuve, sont indiscutables et permettent de soupçonner Coupat.
"Premier exemple, la suppression du juge d’instruction. Un pays dont l’indépendance de sa justice est remise en cause par un seul homme qui a le pouvoir de se l’adjuger, est-il encore en démocratie ?"
Vous faites l’amalgame suppression du juge d’instruction=remise en cause de l’indépendance de la justice. Cela reste à prouver. Des dizaines de pays démocratique à justice indépendante n’ont pas de juge d’instruction.
"Deuxième exemple : la nomination et la révocation du président des chaînes de télé publiques. Un gouvernant qui décide seul de supprimer la publicité privée (et fait entériner la chose plus tard par le Parlement comme une simple formalité) et de réserver les chaînes publiques à la publicité gouvernementale, est-il garant d’une démocratie digne de ce nom ?"
Je ne vois pas pourquoi il ne le serai pas. De nombreux pays démocratiques n’ont pas de publicité sur le chaine publique. D’autre part, je préfère que ce soit un homme démocratiquement élu qui désigne le président de France Télévision, plutot qu’un groupuscule opaque que personne n’a jamais élu.
"Troisième exemple : la confusion des pouvoirs. La Déclaration de 1789 déclare, dans la suite de Montesquieu, et en son article 16 : "Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution". Le Sarkozistan n’a donc pas de constitution ! Car la démocratie selon ce modèle repose sur un système de séparation des pouvoirs exécutif et législatif (on ajoute souvent judiciaire et aujourd’hui parfois : médiatique). Et c’était bien la peine de faire voter une réforme constitutionnelle si la constitution est bafouée dans son principe."