oui, c’est ce qui existait en majorité au XIXe siècle. Le résultat ? Il fallait consacrer des surfaces de champs importantes pour pouvoir nourrir les chevaux. Au dépend de l’agriculture destinée à l’alimentation humaine.
La durée de vie d’une ligne n’est pas du tout de 50 ans. Il est vrai que la voie et le ballast doivent être renouvelés régulièrement, mais le gros oeuvre (tunnel, pont, talus, etc...) a une durée de vie bien plus longue.
Il faut arrêter les fantasmes sur le monorail Bertin.
L’aerotrain a une capacité de 80 places. Un TGV duplex double rame a une capacité de 1030 places. Et à certains moment il y a un train toutes les 4 minutes sur la LGV Paris-Lyon. Le monorail serait incapable d’absorber tout le trafic.
L’autorail est propulsé par des turbines au kérozène. Je ne vous explique pas le bilan carbone associé, ni le prix du carburant. D’autant plus qu’une partie du carburant est dépensé pour maintenir l’aérotrain en l’air.
L’aérotrain ne peut circuler QUE sur les voies dédiées. Il faut donc construire le monorail depuis la Gare de Lyon jusqu’à la Gare Part Dieu pour la liaison Paris-Lyon, avec les problèmes de place disponibles en gare que cela implique. D’autant plus que l’aérotrain ne peut pas circuler en sens inverse. Il faut donc créer des immenses plateaux tournant dans les gares pour faire les demi-tour. Et chaque fois qu’un aérotrain part il faut évacuer une partie de la gare en raison du danger provoqué par les turbines qui expulsent de l’air chaud.
L’aérotrain c’est bien joli, ça fait rêver, mais c’est cher, ça transporte peu de personnes, et c’est uniquement pour des liaisons limitées.
« Aujourd’hui sur un voyage TGV payé 100€ par l’usager coûte en réalité 300€, et 200€ sont payés par les 12 milliards € de subventions annuels donnés au rail français, via RFF et SNCF. Mais cela ne peut plus durer. »
C’est bien entendu complètement faux. Je travaille à la SNCF et je peux vous certifier que chaque fois qu’un TGV circule sur une LGV il paye un péage à RFF. Ce péage permet de payer l’entretien de la ligne.