Pardon, mais Ludo dit n’importe quoi. Il sait très bien que la question de la Trilatérale n’a rien à voir avec celle du sionisme, et que celle-ci est différente de la question de l’antisémitisme, etc... Un média qui refuse sciemment de publier des informations vraies le fait, en général, parce que cela sert ses intérêts de les occulter.
La réalité est que ceux qui censurent et cachent des commentaires n’ont en général AUCUN ARGUMENT. Ils défendent des cliques politiques et des groupes de pression, et pas plus. Agoravox subit d’ailleurs une réelle instrumentalisation, dont la censure des articles évoqués plus haut est une preuve bien concrète.
Laurent Fabius fait partie de la Trilatérale. C’est directement vérifiable auprès du secrétariat de l’organisation via le site : http://www.trilateral.org où la Trilatérale expose un nombre suffisant de documents pour qu’il soit possible de bien comprendre sa stratégie impérialiste au service de la grande finance. Comme François Bayrou a figuré jusqu’en 2005 dans les listes officielles de membres de la Trilatérale. Wikipédia publie aussi un nombre croissant de renseignements à ce sujet, sans subir aucun démenti.
Quant au Siècle, personne n’a attaqué en diffamation cet article :
Evidemment, si la « transversalité » va de Sarkozy a Fabius, plus des gens proches du PCF avec Confrontations Europe, c’est l’ensemble du monde politique et de son fonctionnement qui est à changer radicalement. Ce qui a de quoi déranger beaucoup de militants.
Et c’est cette évidence que les modérateurs d’Agoravox n’aiment pas. Ludo, apparemment, non plus.
Pour ne pas parler des manoeuvres de la campagne présidentielle de 2007 qu’évoque cet autre article :
Quand des médias privés organisent sur la Toile le débat des présidentielles
(...)
Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen sont invités « par les internautes » à un débat sur la Toile, en tant que « principaux candidats », dans le cadre de l’actuelle campagne pour les élections présidentielles. Que faut-il penser de l’origine et des modalités d’une telle initiative ?
Le caractère privé d’un média, est-il compatible avec son « impartialité » ? Un média militant ne trompe pas, il ne se prétend pas « impartial » dans l’abstrait. Un média conventionnel peut se dire « impartial », mais les citoyens ne manqueront pas de regarder qui le dirige, à qui il appartient, qui y écrit... Mais que penser lors qu’un média privé se dit « citoyen » ? De quel contrôle effectif disposent à son égard les « citoyens » dont il se réclame ? A fortiori si ce média « citoyen » signe un appel avec un certain nombre de « géants » des médias conventionnels.
Regardez d’ailleurs comment les esprits « bien-pensants » ont couru cacher plus haut, sans lui opposer aucun argument, le commentaire sur la censure d’Agoravox que je rappelle ici :
Mais si les médias « citoyens » censurent...
par Universitaire 1995 (IP:xxx.x2.103.238) le 6 septembre 2007 à 14H57
[Cacher le texte]
Seulement, qui peut décemment demander de l’indépendance à la télé et se regarder dans une glace ? Si les médias dits « citoyens » sont les premiers à être noyautés, à mener des campagnes électorales de fait et à censurer...
Pour rappel, trois articles censurés cette année par Agoravox :
Je pense que le sens des commentaires d’Universitaire, comme celui des miens, est clair. En particulier, qu’un article publié par Agoravox critiquant la censure d’autres médias ne sera jamais crédible tant qu’Agoravox ne respectera pas la liberté d’opinion et d’expression de ses propres auteurs.
On ne peut pas prétendre qu’on donne la parole aux citoyens et que d’autres ne le font pas, ou qu’à différence de TF1 et Canal + Agoravox « informe vraiment », si les informations et les opinions sont également filtrées d’après des critères politiciens.
C’est d’ailleurs l’éternel problème de fond : les médias auraient-ils été plus libres avec une Royal ou un Bayrou, ou un DSK, à l’Elysée ? Ou a-t-on affaire à un système ? La politique de Sarkozy est celle qui plaît aux grands réseaux d’influence. De surcroît, comme depuis l’élection de Sarkozy il n’y a eu en France aucune mobilisation digne de ce nom contre sa politique...
Mais y aurait-il eu des mobilisations en face d’une Royal, d’un Bayrou, d’un DSK... ? Je pense que la situation serait à peu près la même, les réseaux d’influence et les intérêts défendus étant les mêmes.
Ma foi, les commentaires d’Universitaire peuvent ne pas plaire. Mais où sont les arguments de ceux qui votent contre pour les cacher ? C’est évident que la mondialisation, c’est le nivellement par le bas des salaires effectifs, des avantages sociaux... et rien d’autre.