Ce que l’on appelle pudiquement la « construction » européenne, c’est la mise en place d’une nouvelle superpuissance qui formera un axe militaire avec les Etats-Unis pour le contrôle de la planète. Lire entre autres :
Qui pratique l’obscurantisme ? Le nucléaire a été, et reste, depuis son invention, un OUTIL DE DOMINATION PLANETAIRE. A présent, les réseaux de la grande finance poussent le nucléaire à l’échelle planétaire et veulent s’en servir comme d’un prétexte pour contrôler les régimes politiques de tous les pays.
Combien investit-on dans la recherche sur les énergies dites « alternatives », à côté des montagnes de fric que l’on déverse dans le nucléaire ?
Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)
(...)
La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.
Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire.
Le rapport de John Deutch se termine avec cette conclusion :
« I have discussed four energy security issues. Here are summary conclusions about what should be done about each. (1) To mitigate the effects of oil and gas important dependence we must begin the process of a transition away from a petroleum based economy and recognize the inevitable dependence on petroleum until that transition is accomplished ; (2) To reduce the growing vulnerability of the energy infrastructure calls for greater cooperation for Trilateral countries and others involved in international energy markets ; (3) Both developed and developing economies need to curb CO2 and other greenhouse gas emissions to avoid the adverse consequences of climate change or face the prospect of active engineering of the globe’s climate ; (3) the need for encouraging expanded use of nuclear power means that new measures must be adopted to reduce the increase in proliferation risk that would result from the spread of dangerous fuel cycle services : enrichment and reprocessing.
We justifiably should be concerned that the world is not making sufficient progress on these issues. One possibility is that the world will continue to muddle and make the inevitable adjustments. Another possibility is that a severe crisis will change the attitude of the public and its leaders about what needs to be done. I am uncomfortable with either of these possibilities because I believe each will involve much higher economic and social cost than is necessary. A much better option is to manage the significant social, technical, and economic aspects of the energy transitions the world will undergo. I hope that the Trilateral Commission, both as an organization and as individuals, will strive to make progress on these energy issues in the years ahead, appreciating that energy and security issues are not divisible, and I look forward to promising assessment at future meetings. »
(fin de citation)
(...)
Sources :
Le lien du rapport de John Deutch a été donné dans le texte, mais je le répète explicitement ici :
Les rapports « trilatéraux » de John Deutch, Anne Lauvergeon et Widhyawan Prawiraatmadja, en format .doc et toujours dans leurs versions « pré-publication », sont accessibles à l’adresse :
La Mouche du coche écrit : « Je suis par contre vraiment triste que l’on refuse à quelqu’un de publier un article sous prétexte qu’il a trop d’accointances avec le milieu dont il parle »
Et si on parlait des accointances des modérateurs ? Des articles et des « reportages » qui relevaient du pur pamphlet politique ont été très souvent mis à la une d’Agoravox pendant la campagne électorale, et ça continue sous d’autres formes.
C’est ce qui est trompeur dans Agoravox. En réalité, la « liberté d’expression » se trouve sous contrôle de quelques chapelles politiques. Et ce qui est permis à certains, ne l’est pas à d’autres. Mais dans ce cas, on ne peut pas parler de « site citoyen ».
Abstention 20007 écrit : « pour en rester à un seul auteur censuré mais il y en a plein, ces trois articles refusés cette année et dont les titres mêmes indiquent clairement le caractère politique de la censure pratiquée ici »
C’est d’autant plus intéressant, que les articles de cet auteur ne posaient aucun problème aux modérateurs et passaient vite dans Yahoo ! Actualités quand il critiquait Bové, Buffet, Royal... Par exemple :
Il paraît évident qu’il existe une censure polico-lobbiste sur Agoravox, avec des filtrages d’articles et d’auteurs qui s’ecartent trop de la « bonne pensée ». Et dans ce cas, l’expression « site citoyen » est un leurre pour faire passer une idéologie et, au bon moment, une propagande.