NiveauRisque statistique de cancer mortel d’après l’hypothèse LNT12Dose en une exposition1 000 mSv =1 sievert1 / 20Seuil des effets déterministes : apparition de la fièvre des radiations.100 mSv1 / 200Limite de l’effet statistiquement observable des excès de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki3.
La limite d’exposition des personnels d’intervention est de 100 mSv en cas d’urgence radiologique, voire 300 mSv pour des interventions destinées à sauver des vies humaines (France)13.
Les systèmes de réparation de l’ADN des cellules sont activés à des doses comprises entre 10 et 100 mSv.
10 mSv1 / 2000En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne détecte plus d’augmentation de la fréquence d’aberrations chromosomiques14.
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraîne une exposition de 15 mSv15. Un scanner abdominal correspond à 12 mSv.
Les 0,5 million d’habitants des zones faiblement contaminées aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumulée sur 70 ans de l’ordre de 14 mSv16.
1 mSv 1 000 µSv1 / 20 000Une exposition de l’ensemble de l’organisme à 1 mGy entraîne, en moyenne, la traversée de chaque cellule par un électron17.
L’irridiation par scintigraphie est de l’ordre de 4 mSv lors de l’étude des os, et 2 mSv pour l’examen de la thyroïde15.
100 µSv1 / 200 000Une radiographie des poumons entraîne une dose de 0,3 mSv18 à 1 mSv15. Une radiographie dentaire correspond à une dose de 0,2 mSv. L’exposition moyenne due aux retombées des essais nucléaires atmosphériques a atteint un pic en 1963 avec 0,15 mSv19. Une mammographie correspond à une dose effective de 0,13 mSv20.10 µSv1 / 2 000 000Un voyage Paris-New York aller et retour : 0,06 mSv18.1 µSv1 / 20 000 000Les radionucléides contenus dans une cigarette entraînent en moyenne une exposition aux rayonnements de 7,3 µSv par cigarette21 (outre l’exposition aux goudrons cancérigènes).Voilà Cabanel, je vous reprends à nouveau avec des chiffre faux ! Ce tableau est donc « pour rappel » ou plutôt pour information car je m’attends à nouveau à votre pirouette habituelle - désagréable- qui montre que vous n’y connaissez rien en la matière et aux chiffres et qui clos toute discussion possible avec d’autres membres...
Il est clair que vous n’avez pas compris à qui vous aviez à faire, étant donné votre réponse, et que vous vous amusez à détourner la moindre petite phrase... Outre le fait que vous manquez de respect à ceux qui vous répondent. Qu’importe, ceci semble être un jeu pour vous, pour vous donner de la crédibilité peut-être ?
Je ne remarque qu’un seul point : jamais, vous n’avez repris un terme technique dans l’ensemble des messages précédents qui imposerait un vrai débat et qui montrerait surtout, ce que je commence à croire, que vous n’y connaissez absolument rien en la matière...
Et je pense qu’à l’issu de cet échange, nos lecteurs l’auront tout à fait compris.
Me
voilà à vous reprendre de nouveau sur l’interprétation de vos sources. Cela fait
la troisième fois, me semble-t-il, si l’on prend en compte le second article
sur lequel je suis également intervenu…
J’en
profite également pour répondre à « l’Ecureuil bleu » dont la
question semble être la plus pertinente de ce topic et la réponse est loin
d’être évidente. Je vais donc m’y risquer, à titre personnel uniquement.
Avant
de continuer, je tiens également à compléter le fait que je ne suis membre
d’aucun lobby nucléaire et que ma fonction m’interdit de prendre part pour
telle ou telle énergie. Mais, au contraire, pour permette une étude correcte et
approfondie, il est nécessaire d’avoir les chiffres corrects, ce qu’il ne
semble plus être le cas ici, dans un sens comme dans l’autre, bien entendu.
1. Concernant
votre source sur Tchernobyl, cela est un jeu on ne peut plus risqué. Vous savez
pertinemment et aussi bien que moi que chaque source donnera une évaluation
différente du nombre de morts de Tchernobyl pour la simple raison qu’il est
impossible à évaluer. Que prend en compte le chiffre que vous donnez ici ?
Je tiens à vous rappeler le contexte, effroyable, dans lequel cet incident à eu
lieu. En plein contexte de « guerre froide » qui vous renvoie à nos lointaines
années d’étudiants. Dans un contexte dans lequel les recherches pour la bombe H
n’étaient soumises à aucun contrôle et dont les rejets, d’une extrême
importance, oui, ont causé la mort à de très, bien trop nombreuses populations…
Et dont les populations civiles ont été envoyées, sans aucune protection, sur
le terrain pour « nettoyer ». Quelle réactivité ! Évitons donc
une guerre des chiffres telle que celle-ci qui n’aboutira à aucun consensus…
J’ai
également noté, au cours des formations auxquelles j’ai pu assister, et à ma
grande surprise, que cet accident, outre que pour la postérité, n’était plus
enseigné. La raison ? Les différences trop importantes entre nos deux
technologies et leurs erreurs – dans ce contexte de guerre froide – qui se sont
accumulées.
Cet
accident et l’un des plus grands scandales de notre siècle, sans nul doute,
mais qui n’est en aucun cas lié à notre énergie actuelle. Et, il ne convient en
aucun cas de le comparer à ce que nous vivons aujourd’hui : ni d’un point
de vue technique, ni d’un point de vue humain.
2. Concernant
Fukushima, à présent. Alors le débat n’est pas ou plus pour ou contre
Mediapart, peu m’importe, la question serait plutôt de savoir si vous avez bien
lu le rapport que vous pointez du doigt. Plus de 2900 pages ? Combien de
pages avez-vous réellement lues ? Je vais être honnête, de mon côté,
aucune ! J’ai eu cependant l’occasion de participer aux commissions et
études, - notamment avec les exploitants et autorité de sûreté - concernant le
retour d’expérience de Fukushima. Prenons la simple période – très courte –
d’entre Tremblement & Tsunami.
Suite
au tremblement de terre, il y a bel et bien eu 3 actions : la première fut
la chute automatique des barres de contrôle pour stopper immédiatement la
réaction nucléaire. Le contrôle de la réaction, première règle de sûreté a donc
bien eu lieu. La seconde action fut le maintien du refroidissement du cœur et
l’activation des injections de secours, tout s’est normalement déroulé ici, la
fonction refroidissement a donc été maintenue. La dernière, le confinement, a
été également assurée à tout moment pendant cette période. Si erreur il y a eu,
elle n’a impacté aucune de ces fonctions vitales.
Voilà
où nous en sommes et toutes, absolument toutes les commissions, s’accordent sur
ce point et sur ces faits de cette période.
Maintenant,
si erreur il y a eu après le Tsunami je vous invite à reprendre, avec moi,
l’ensemble de la chronologie des faits – heure par heure ; action par
action – après l’accident. Et, alors, votre connaissance me permettra d’y voir
plus clair sur l’action inappropriée qui s’est, selon vous, déroulée par les
opérateurs et qui serait pointée du doigt dans ce rapport. Je suis convaincu
que vous pourrez éclaircir ce point, en détaillant précisément les actions.
3.
Sur les coûts du nucléaire, à présent, ils sont plus élevés oui, mais plus
élevés que les coûts de production du gaz, du charbon, du pétrole… Mais restent
moins que ceux des énergies renouvelables. Je n’ose pas vous renvoyer, problème
de sources, à l’une de mes dernières publications lors de la dernière
conférence sur le climat. Il est important de tenir en compte, ici aussi, que
ces coûts de recherche totaux prennent également en compte ceux de la médecine
et, principalement, de la défense pour qui un quelconque arrêt n’est même pas
envisageable. Oui, je pense, les coûts de production vont augmenter parce que
nous n’avons pas remplacé la génération actuelle qui devient vieillissante.
C’est
aussi un choix, qui semble partagé par les gouvernements successifs, de réduire
les émissions en augmentant la part des ENR tout en conservant notre nucléaire
afin de palier – au moins dans un premier temps - à la consommation croissante
en énergie et au remplacement progressif des énergies fossiles.
4.
Enfin, concernant cette prise de médicaments. Il est vrai que ses prises
augmentent mais, à nouveau, est-ce que nous en connaissons vraiment la
cause ? Alors, oui, vous me trouverez sans aucun doute un rapport à ce
sujet… Mais les études partagées par la communauté scientifique montrent bien
des causes diverses et variées. Notre industrie, en général, a un impact non
négligeable sur notre santé. C’est certain. Je ne doute pas non plus de
l’impact que Tchernobyl a eu. Mais de là tout lier à une seule cause en une
seule phrase, je suis dubitatif.
5. Pour
finir, et ce sera mon dernier mot, je vous renvoie, vous et vos lecteurs, tout
naturellement, aux employés du nucléaire. C’est sans nul doute ce jour ou je
suis rentré pour la première fois sur un site et que j’ai
« découvert » ces employés qui vivent à proximité des centrales et qui
s’alimentent de légumes (que j’ai eu la chance de goûter moi-même) cultivés aux
pieds des centrales et par la même bien meilleurs que ceux du marché étant
donné leur possibilité des dispositifs de réchauffement lors des grands froids.
Ces employés âgés certainement en bien meilleure forme que vous et moi et sans
aucune déclaration de maladie cancérigène… Qui prouve bien le non risque
quotidien de cette proximité.
Alors
oui, je me doute d’avoir une réponse d’une telle ou telle source ou
connaissance qui se plaint de… qui a vue que… Et bien soit, il en est ainsi, je
le redis, je n’ai de mon côté rien à gagner avec cette industrie que je suis de
près. Simplement avoir des chiffres corrects, et, surtout, une bonne
interprétation, s’il vous plait, tel que je vous l’avais montré dans mon tout premier
post (cf plus haut) et qui pointait les trop nombreuses défaillances de votre
article. Je le redis, aucun incident de niveau supérieur à 2 n’est survenu en
France et dans le monde depuis plusieurs années (i.e. Aucun rejet) !
En
espérant vous serez plus prudent dorénavant, tout en gardant l’avis que vous
portez qui permet d’alimenter un débat certain auquel je suis le premier à
participer mais en gardant une analyse correcte de vos sources qui, dans l’état
actuel des choses, n’est pas digne d’une publication sur internet…
Après
avoir pris ces quelques minutes, nécessaires, je vous rends l’antenne et vous
souhaite bonne continuation sur ce site.
En 1997, le décret est annulé pour cause d’arrêt de Superphénix. Le réacteur passant en phase de démantèlement, EDF n’en a simplement plus la charge de l’exploitation, qui passe aux mains du CEA...
A nouveau, M. Cabanel, faites attention à l’interprétation de vos sources...