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Jacques Kotoujansky

Jacques Kotoujansky

Français, 54 ans, médecin spécialiste, diplômé de Sciences politiques, vit en Alsace, milite en faveur de la souveraineté nationale, de même que les deux autres signataires de la "Lettre ouverte aux parlementaires".

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  • Premier article le 07/08/2007
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Derniers commentaires



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 21 août 2007 23:56

    A tous,

    Quel passionnant débat nous avons ! Absent une journée, c’est à 20 messages que je devrais répondre. Je vais m’y efforcer, en répondant brièvement à chacun, pour l’assurer que j’ai lu ses arguments qui, pour ou contre, sont le plus souvent très contributifs au débat européen. Mais il est surtout réjouissant que chacun puisse lire les arguments de chacun et forger son opinion.

    Ceci étant, je n’abandonne pas notre objectif principal, et je fournirai aussi, en respectant ceux qui ne pensent pas comme nous, des faits sur cette question des minorités telle que l’Allemagne l’envisage.

    On continue...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 20 août 2007 14:19

    Cher Monsieur,

    Notre controverse est de bon aloi, mais elle n’est pas près de finir ! En réalité, le problème est certes de savoir si l’association des nations européennes doit a priori être fédérale ou confédérale - chacun de nous a son opinion sur le sujet - mais aussi s’il y a une nécessité économique qui pousse dans la direction actuellement choisie qui est fédérale. Je ne le crois pas, et vous, sans doute, si.

    Les nations européennes sont nées d’une part de la croissance du domaine royal contre la féodalité vers les frontières naturelles, et d’autre part des nécessités nées du commerce, de la production, etc.

    Aujourd’hui, qu’en est-il ?

    Par ailleurs, pour notre article, le sujet n’est pas tant la nature de l’Europe associative que ce que nous croyons que veut l’Allemagne de cette construction. C’est là-dessus que je compte encore fournir des témoignages et des faits.

    A bientôt...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 23:41

    Voci ma 3° partie sur l’élucidation de « l’idée européenne » : Qui définit l’intérêt national en France ?

    Je prends comme exemple et référence, une tribune que vous trouvez, et que je vous engage à lire, sur Agora - donc ici même - à l’adresse : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=21558 , et intitulée : LA FAMIGLIA, REPRODUCTION ET COLLUSION DE CLASSES DANS LA RéPUBLIQUE FRANçAISE.

    L’auteur définit avec pertinence la sociologie politique de la France en distinguant quatre classes, par parallélisme avec l’Ancien Régime : LA NOBLESSE (la classe politique, la haute administration), LA BOURGEOISIE (les détenteurs du capital et des moyens de production), LE CLERGé (les médias et surtout la télévision ainsi que les intellectuels qui y sont introduits et jouent le rôle de directeurs de conscience du peuple), LE PROLéTARIAT (qui vit de son travail, le plus souvent salarié, mais aussi les petits indépendants ou libéraux). Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que « l’intérêt national » défini par la noblesse, la bourgeoisie et le clergé (la Famiglia, par référence aux organisations mafieuses, 20 à 30.000 personnes tout au plus, dont le conclave est la réunion annuelle du « Bilderberg », voir ce mot sur Wikipedia ou sur un moteur de recherche) ne soit pas superposable à l’intérêt de la population. (Bien entendu, il s’agit des grandes masses de la classe dans chaque cas ; il y a des exceptions individuelles soucieuses de l’intérêt populaire collectif dans les classes dirigeantes et à l’inverse des « idiots utiles » dans le prolétariat.) Ainsi les trois classes dirigeantes ont voté « oui » à la Constitution européenne en 2005 à 90% (Parlement, beaux quartiers, etc.) tandis que le peuple-prolétariat répondait, comme toujours sur une question compliquée, un peu au hasard, mais plutôt « non » (55%, surtout les gens modestes, les ouvriers). Qu’est-ce alors que notre « démocratie représentative » ?

    Pour la noblesse l’essentiel est le pouvoir ou les rentes (de situation). Ainsi, la classe politique, plus jeune et plus féminisée que naguère, donc trouvant pour nombre de ses membres dans le « métier politique » une situation plus enviable et mieux rémunérée que ses métiers d’origine, d’ailleurs souvent exercés peu de temps, cherchera à la conserver en ne faisant pas de « vagues » c’est-à-dire en suivant les consignes des partis (UMP, PS), lesquelles sont le reflet strict, moins quelques décorations faisant diversion, des intérêts de la Famiglia. Ce qui ne veut pas dire que beaucoup d’« Européens » ne soient pas sincères et respectables dans leurs convictions que « l’Europe » c’est la paix, la fin des guerres, la prospérité, la fraternité universelle, l’Utopie réalisée, la bonté, la Raison en acte, la Jérusalem céleste descendue sur Terre, la fin de l’Histoire. Ils se trompent mais sont entièrement de bonne foi, car n’ayant aucun intérêt matériel à dire ce qu’ils disent. D’où la difficulté des discussions sur l’Europe, où se côtoient tant de présupposés les uns honnêtes, et les autres non. (D’ailleurs, je le reconnais, parmi ceux qui disent non à l’Europe fédérale, il y aussi des ambigüités, je le sais. Pour moi, toutefois, je crois avoir les idées claires.)

    Pour la bourgeoisie (entreprises multinationales, capital mondialisé), l’essentiel est le pouvoir économique et l’argent. Rien ne les garantit mieux que l’immigration massive d’une main-d’oeuvre docile, la mise sous le boisseau des revendications salariales, des réglementations, des douanes, des services publics, de l’Etat impartial, comme on l’observe encore dans les Etats-Nations. Cette classe-là vote « européen » des deux mains. Quoi de commun, sous le rapport de la patrie, entre un dirigeant à 3 millions de francs/450.000 euros par mois pour un travail salarié qu’un autre ferait sans doute aussi bien et le salarié moyen (8000 francs/1200 euros). Réponse : rien. Sans doute encore moins si c’est possible qu’entre le cardinal de Rohan et un paysan en 1788...

    Pour le clergé médiatique, l’enjeu est le pouvoir sur l’opinion, et les places, que seule peut donner la bourgeoise (la grande, celle des grands patrons). Alors, tout le monde chante la même chanson, la bonne chanson, contre « la frilosité », le « repli sur soi », le « nationalisme », etc.

    Pour le prolétariat ? Restent le travail quotidien, pour beaucoup la précarité, la proposition du coup de pied dans le derrière ou d’aller travailler en Roumanie pour un salaire roumain, et pour ceux qui sont tombés de la charette, le pain (panem) du chômage, du RMI, et les jeux (circenses) de la « société du spectacle » (Guy Debord), surtout télévisuelle, avec son entreprise de crétinisation généralisée, M. Le Lay, patron de TF1 (a propos, il a dit : « je ne me sens pas français, je suis breton » ; tiens, tiens...) ayant vendu la mèche (« je vends du temps de cerveau pour Coca-Cola »). Cette classe-là aurait son mot à dire quant à son identité, son mode de vie, ses racines, ses emplois, mais comme elle compte pour du beurre sur les ondes, que souvent elle ne sait pas formuler son intérêt, ne comprend pas grand-chose au film, elle reste sur la carreau, toujours à « dénoncer les maux dont elle chérit les causes », et à se regarder le nombril dans le miroir aux alouettes de la « télé-réalité ».

    Ainsi, l’intérêt national est celui que définit comme tel la Famiglia... et voilà pourquoi votre fille est muette.

    Fin de l’exposé et je me résume : les Nations ne connaissent que leur intérêt, seule la France ne définit son intérêt que par rapport à celui de l’Allemagne, laquelle le définit comme le sien et provisoirement comme celui aussi des Etats-Unis. S’il en est ainsi c’est que la France n’est pas, n’est plus, une démocratie représentative, n’est qu’une « démocratie de façade » (dixit l’ex-juge Eva Joly - affaire Elf, etc.).

    PEUPLE DE FRANCE : REPRENDS LE POUVOIR ! FAIS DIRE « NON » PAR TES REPRESENTANTS AU TRAITE FEDERAL ! PERSEVERE DANS TON EXISTENCE !



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 21:00

    Je relis votre réaction à laquelle, pardonnez-moi, je n’avais pas répondu. Allez voir sur cet article mon dernier commmentaire (à la fin) expliquant la genèse de l’idée européenne. On y parle de l’Angleterre comme Cheval de Troie des Etats-Unis.



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 20:57

    Merci, cher Monsieur. Je suis allé voir votre site-forum. Très bien. Pardonnez-moi de ne pas me démutiplier, je suis accaparé par ma défense et illustration du souverainisme sur Agora, et n’ai plus de temps pour autre chose. Animez toutefois la discussion sur votre site !

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