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Jacques Kotoujansky

Jacques Kotoujansky

Français, 54 ans, médecin spécialiste, diplômé de Sciences politiques, vit en Alsace, milite en faveur de la souveraineté nationale, de même que les deux autres signataires de la "Lettre ouverte aux parlementaires".

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  • Premier article le 07/08/2007
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Derniers commentaires



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 20:12

    Réponses à la pythie de Bruxelles (cela dit très gentiment et avec force remerciements sincères à vous d’alimenter aussi subtilement notre échange !)

    IL FAUT PRéCISER QU’EN DROIT, C’EST LE JUGE DE DROIT COMMUN (lE JUGE NATIONAL) QUI EST COMPéTENT POUR DIRE LE DROIT EN INSTANCE QUAND BIEN MêME LE CAS D’ESPèCE QU’IL DOIT JUGER TRAITE DE QUESTIONS RELEVANT DU DROIT COMMUNAUTAIRE. -> oui, mais il suffit alors au juge national d’appliquer le texte « européen ». D’ailleurs par « le juge » il faut entendre la règle « constitutionnelle » à appliquer, plus que le juge « personne physique » pour une instance particulière.

    SI LA FRANCE, PAR EXEMPLE, ESTIME QUE L’UNITé NATIONALE EST UNE VALEUR CONSTITUTIONNELLE INSCRITE DANS SA LOI FONDAMENTALE, IL N’EST PAS QUESTION POUR L’UE DE S’INGéRER DANS CETTE AFFAIRE QUI DEMEURE DE LA COMPéTENCE DE L’ETAT. ---> oui, c’est en principe le cas. Je n’y crois pas. On fait aussi dire au droit ce que l’on veut, ne soyons pas naïfs, surtout sur ces matières où la jurisprudence a moins d’un demi siècle et est encore fluctuante.

    LA CLARTé PERMETTRA DE SORTIR DE LA CONFUSION. -> non, je crains que la confusion fera sortir (du juge) une « clarté supranationale ».

    JE DOIS PRéCISER PAR AILLEURS QUE L’ONU A LA PERSONNALITé JURIDIQUE. —> je ne sais pas. En tout cas l’ONU ne siège pas à l’ONU ! (L’ensemble de tous les ensembles qui n’est pas un ensemble, paradoxe de la théorie des ensembles de Russell et Whitehead ?) Et cette personnalité ne joue que pour les affaires internes d’administration mais pas pour signer des traités, etc.

    SI LES RèGLES SONT CLAIREMENT éTABLIES, L’UE N’A/AURA PAS VOCATION à S’IMMISCER DANS LES DOMAINES QUI RELèVENT/RELèVERONT DE LA COMPéTENCE DES ETATS -> en français on dit familièrement : compte là-dessus et bois de l’eau claire ! (mille pardons, ce n’est pas du langage juridico-diplomatique !) Comme l’entropie (2° loi de la thermodynamique) tout pouvoir tend naturellement à s’accroître.

    A suivre...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 15:34

    Merci ! ça va venir ! Je m’accorde quelques heures au jardin et je reviens ! Bonne après-midi !



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 15:31

    Appendice à la 2ème partie (E.-U. - Allemagne - France) ; Mme Merkel, chancelière, fourrier de l’Empire...

    Ref. : (Thierry Meyssan, Reseau Voltaire, à l’adresse : http://www.voltairenet.org/article144629.html ? var_recherche=merkel%20am%C3%A9rique ?var_recherche=merkel%20amérique

    En résumé :

    — -> née en 1954 à Hambourg (Allemagne fédérale) // a grandi en All. de l’Est // doctorat en physique // une des principales expertes en communication politique de la dictature socialiste // Mariée à U. Merkel puis rapidement divorcée ; vivra puis se remariera avec J. Sauer

    — -> CHUTE DU MUR DE BERLIN, EN NOVEMBRE 1989 : LA CIA TENTE DE CONSTITUER ELLE-MêME LA RELèVE EN RECRUTANT DES RESPONSABLES DE L’ANCIEN RéGIME QUI ACCEPTENT DE SERVIR LES ÉTATS-UNIS COMME ILS LE FIRENT POUR L’URSS // Angela Merkel retourne sa veste sans prévenir et passe avec armes et bagages au Demokratischer Aufbruch (Éveil démocratique), un nouveau mouvement inspiré de la démocratie chrétienne ouest-allemande // elle entre au gouvernement de Lothar de Maizière, dont elle devient la porte-parole, bien que Demokratischer Aufbruch n’ait recueilli que 0,9 % des suffrages//

    — -> De son côté, son concubin, Joachim Sauer, est engagé par la firme états-unienne Biosym Technology. Il passe un an à San Diego (Californie) au laboratoire de cette compagnie contractante du Pentagone. Il restera par la suite expert auprès d’Accelrys, une autre société de San Diego contactante du Pentagone.

    — > De son côté, Angela Merkel perfectionne son anglais qu’elle maîtrise désormais couramment. // élue députée au Bundestag et entre au gouvernement d’Helmut Kohl // elle contraint Helmut Kohl à se retirer du parti, puis le président de la CDU, Wolfgang Schäuble, à démissionner. Au nom de la morale publique, elle s’empare ainsi de la présidence du parti. //

    — > Désormais Angela Merkel est publiquement soutenue par deux groupes de presse. Elle peut d’abord compter sur Friede Springer, héritière du groupe Axel Springer (180 journaux et magazines dont Bild, Die Welt...). Les journalistes du groupe sont tenus de signer une clause éditoriale spécifiant qu’ils doivent œuvrer au développement des liens transatlantiques et à la défense de l’État d’Israël. Angela Merkel peut également compter sur son amie Liz Mohn, directrice du groupe Bertelsmann, n°1 des médias en Europe (groupe RTL, groupe Prisma, groupe Random House, etc.). Mme Mohn est également vice-présidente de la Fondation Bertelsmann, pilier intellectuel de l’atlantisme européen.//

    — > ANGELA MERKEL S’APPUIE SUR LES CONSEILS DE JEFFREY GEDMIN, SPéCIALEMENT DéPêCHé à BERLIN POUR ELLE PAR LE CLAN BUSH. Ce lobbyiste a d’abord travaillé à l’American Enterprise Institute (AEI) [] sous la direction de Richard Perle et de Madame Dick Cheney. // Au sein de l’AEI, il a dirigé la Nouvelle initiative atlantique (NAI) qui réunissait tout ce qui compte de généraux et de politiciens américanophiles en Europe. Puis il a participé au Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC) et a rédigé le chapitre sur l’Europe dans le programme des néo-conservateurs. Il y indique que l’Union européenne doit rester sous l’autorité de l’OTAN et que cela ne saurait se faire qu’en « décourageant les appels européens à l’émancipation » (...) il a pris la direction de l’Institut Aspen de Berlin []. PAR LA SUITE, IL A DéCLINé L’OFFRE DE SON AMI JOHN BOLTON [] POUR DEVENIR AMBASSADEUR ADJOINT DES ÉTATS-UNIS à L’ONU DE MANIèRE à SE CONSACRER EXCLUSIVEMENT à L’ENCADREMENT D’ANGELA MERKEL. // En 2003, le département d’État confie à Jeffrey Gedmin et Craig Kennedy un vaste programme de « diplomatie publique », c’est-à-dire de propagande, incluant le subventionnement secret de journalistes et relais d’opinion en Europe occidentale //

    — -> EN 2003, LE CHANCELIER GERHARD SCHRöDER S’OPPOSE à L’OPéRATION ANGLO-SAXONNE EN IRAK. ANGELA MERKEL PUBLIE ALORS UNE COURAGEUSE TRIBUNE DANS LE WASHINGTON POST DANS LAQUELLE, ELLE RéFUTE LA DOCTRINE CHIRAC-SCHRöDER D’INDéPENDANCE DE L’EUROPE, AFFIRME SA GRATITUDE ET SON AMITIé POUR « L’AMéRIQUE », ET SOUTIENT LA GUERRE // En mai 2004, elle brouille les cartes en imposant l’élection à la présidence de l’Allemagne fédérale du banquier Horst Köhler, principal rédacteur du Traité de Maastricht et artisan de l’euro, puis président de la BERD et directeur du FMI. Puis, elle lance une campagne « patriotique » contre l’islamisme radical. //

    — > son conseiller occulte, Jeffrey Gedmin, l’interpelle dans une lettre ouverte publiée par Die Welt. Après avoir critiqué le modèle économique allemand, il écrit : « Avant de faire avancer le pays, vous devez vaincre intellectuellement ces individus nostalgiques qui traînent les pieds. Si Sarkozy succède à Chirac, peut-être que la France connaîtra un essor. Il serait regrettable que l’Allemagne continue de régresser ».// la CDU obtient 35 % des suffrages et le SPD 34 %, le reste se dispersant entre petites formations. Les Allemands ne veulent plus de Schröder, mais pas plus de Merkel. À l’issue de longues et pénibles tractations, une Grande coalition est constituée //

    — -> A. MERKEL IMPOSE LA PARTICIPATION D’UN CONTINGENT ALLEMAND à LA FORCE MULTINATIONALE COMMANDéE PAR LES ÉTATS-UNIS EN AFGHANISTAN. Puis, lors de l’intervention israélienne au Liban, elle impose UN DéPLOIEMENT NAVAL ALLEMAND AU SEIN DE LA FINUL //

    — -> ELLE NE FAIT PAS MYSTèRE DE SON INTENTION DE CONTRAINDRE LA FRANCE ET LES PAYS-BAS à ACCEPTER L’éQUIVALENT DU PROJET DE TRAITé CONSTITUTIONNEL QU’ILS ONT REJETé PAR RéFéRENDUM ; NI DE SON INTENTION DE RELANCER LE PROJET DE FUSION ENTRE LA ZONE DE LIBRE-éCHANGE NORD-AMéRICAINE ET LA ZONE DE LIBRE-éCHANGE EUROPéENNE POUR CRéER UN « GRAND MARCHé TRANSATLANTIQUE », SELON L’ANCIENNE FORMULE DE SIR LEON BRITTAN.

    Voilà le programme. Peut-on mieux décrire la chaîne de commandement : E-U, Allemagne, France (en sachant bien sûr que M. Sarkozy était le candidat de Washington comme Mme Merkel l’était pour l’Allemagne) ? Les naïfs fédéralistes ouvrent-ils les yeux ?



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 19 août 2007 14:10

    Je continue la suite de mon schéma explicatif sur l’origine de la construction fédéraliste en Europe. Dans la 1ère partie, j’ai rappelé que les Nations (sauf la nôtre...) ne connaissent que leurs intérêts). Application :

    2ème partie : Etats-Unis - Allemagne - France : le conflit d’intérêts.

    LE PROJET AMéRICAIN D’UNIFICATION EUROPéENNE était contenu en germe dans les 14 points du discours du président américain Wilson du 8 janv. 1918, marquant l’émergence des E-U sur la scène mondiale. Le point 3 prévoyait la libre-circulation (le libre-échangisme) et le point 5 l’accès aux marchés des matières premières des empires coloniaux (Grande-Bretagne, France, Belgique, Hollande). A cette époque, la France, vainqueur incontestable de la Grande Guerre, définissait elle-même sa politique envers l’Allemagne (traité de Versailles, occupation de la Ruhr, réparations allemandes). Dès l’entre-deux-guerres, les organisations patronales des deux côtés de l’Atlantique avaient choisi leur stratégie pour l’avenir : LA LIBRE CIRCULATION DES CAPITAUX (par l’abolition des règlementations nationales) et LA DéFLATION SALARIALE (par l’intégration d’Etats à main-d’oeuvre pauvre et abondante, et plus tard en favorisant l’immigration massive en provenance d’Afrique, pourvoyeuse de l’armée de réserve des chômeurs et de la dépersonnalisation européenne).

    Cet objectif se heurtait encore à la résistance française. La Seconde Guerre mondiale, avec la défaite de la France puis la contrepartie politique du plan Marschall, permit aux E-U avec pour allié Londres, de reprendre la marche vers cet objectif avec une donnée nouvelle : ILS AVAIENT DéSORMAIS CHOISI L’ALLEMAGNE (pour longtemps entravée par sa culpabilité historique, dépourvue d’empire colonial, interdite d’armement nucléaire et donc dépendante des E-U pour sa défense ultime) pour être leur docile Cheval de Troie dans la fédération européenne à bâtir. De cette longue marche, la CECA (émanation internationale du Comité des Forges patronal) fut le premier acte, sous l’impulsion de Robert Schuman, homme-lige de cette stratégie. (Rappelons à ceux qui nous tympanisent de l’amitié franco-américaine, de La Fayette, etc. - comme M. Sarkozy la semaine dernière - qu’il fallut la sombre machination de Pearl Harbour et l’entrée en guerre contre le Japon, voulue par Roosevelt contre une opinion publique et surtout des intérêts géopolitiques au départ contraires, pour que les E-U viennent à notre aide contre le IIIè Reich. Et cette aide fut orientée dans le sens exclusif des intérêts américains, favorables aux hommes de Vichy, comme on le voit si bien dans les Mémoires de De Gaulle, qui s’y opposa seul contre tous.).

    QUANT à L’ALLEMAGNE, RéDUITE POUR QUELQUES DéCENNIES à UN RôLE INTERNATIONAL DE SECOND PLAN, « L’EUROPE » à ORIENTATION AMéRICAINE, DEVINT SON IDéAL DE SUBSTITUTION, PROPRE à RETROUVER LA VIRGINITé MORALE PERDUE, PROPRE à SOUTENIR L’INDUSTRIE, ET PROPRE UN JOUR à RETROUVER UN RôLE DE PREMIER PLAN (PEUT-êTRE CONTRE L’AMERIQUE, QUI SAIT ?) EN S’AGRANDISSANT « PACIFIQUEMENT » PAR LE JEU DES « MINORITéS » (CE QUE NOUS DéNONçONS ICI ET QUI CONSTITUE LE CENTRE DE NOTRE DéBAT SUR AGORA VOX).

    DEPUIS LES ANNéES 70, LA FRANCE A ENTREPRIS DE SUIVRE LE MOUVEMENT, MêME DE L’IMPULSER, DANS CETTE DIRECTION éVIDEMMENT CONTRAIRE à SON INTéRêT PROFOND, QUI SERAIT CELUI D’UNE EUROPE DE LA COOPéRATION INTER-éTATIQUE, et, depuis la fin du communisme soviétique, de l’alliance stratégique avec la Russie. (Rappelons que le projet constitutionnel de 2005 prévoyait la tutelle de l’OTAN - donc des E-U - sur le défense européenne, tutelle ainsi acceptée par des dirigeants français ayant le culot de se dire gaullistes, et ayant la chance que tant de naïfs se le laissent seriner...). Rappelons que la coopération inter-étatique est en mesure de produire des si beaux fruits, qui entrent directement en concurrence, pour le coup, avec les ambitions hégémoniques des E-U : Airbus, Ariane, CERN, Galileo... Le danger n’échappe pas aux fédéralistes, qu’inspire directement Washington, et qui veulent, on le comprend bien, que l’oeuvre commune soit contrôlée par leur maître, ce que seul permet l’intégration politique fédérale.

    Alors la question en suspens est : POURQUOI LA FRANCE SUIT-ELLE UNE DIRECTION SI CONTRAIRE à SON HéRITAGE HISTORIQUE ? Nous y répondrons dans la 3ème partie de ce survol : Qui définit l’intérêt national en France ? A suivre...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 18 août 2007 00:22

    A tous les discutants, pour répondre à une dame (Dan51) qui me taxait de germanophobie primaire, ces quelques lignes, à toutes fins utiles :

    Chère Madame,

    (Elle me dit : JE VOUS POSE LA QUESTION : POURRIEZ-VOUS êTRE ASSEZ HONNêTE POUR NOUS éCRIRE LES GRANDES LIGNES DE VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL ? J’AI L’IMPRESSION QUE POUR VOUS COMPRENDRE UN PEU MIEUX DANS VOS PEURS, IL FAUT MIEUX VOUS CONNAîTRE. LE FAIT QUE VOUS SOYEZ UN ALSACIEN CERTAINEMENT âGé PEUT FAIRE « COMPRENDRE » VOTRE PEUR DE L’ALLEMAGNE, CE GRAND VOISIN QUI A SI SOUVENT éTé EN CONFLIT AVEC LA FRANCE.) ---> je ne suis pas si âgé : 54 ans. Je vis en Alsace depuis 1978, après un succès au concours de l’internat des hôpitaux, venant de Paris. L’allemand était la langue maternelle de ma mère, qui appartenait à l’émigration russe ayant fait escale à Berlin venant de Moscou, avant de rejoindre Paris en 1939. Je suis marié à une Alsacienne de pure souche, fille d’agriculteurs d’un village du Kochersberg (ouest de Strasbourg), dont l’alsacien est la langue maternelle et la langue qu’elle parle tous les jours dans son travail. Ma femme, qui a fait des études universitaires, a appris le français à l’école à l’âge de 6 ans ; elle parle l’allemand ni mieux ni moins bien qu’un Français « de l’intérieur » l’ayant étudié avec un tant soit peu d’assiduité au lycée et ayant fait quelques séjours outre-Rhin. Ceci pour répondre aux ignorants ou aux gros malins qui voudraient faire croire que les Alsaciens sont « bilingues » (ils le sont, mais... en alsacien, langue que ne comprennent absolument pas les Allemands en général, et encore moins les Chinois...) Ma belle-famille, essentiellement des agriculteurs, sont comme l’immense majorité des Alsaciens dialectophones : heureux de parler entre eux le dialecte, très attachés à sa pratique, mais ne revendiquant rien agressivement vis-à-vis des Français « de l’intérieur », pour le moment. Mais il est vrai que le dialecte s’éteint auprès des jeunes générations ; pour le vivifier, il faut developper l’enseignement de la langue régionale comme première langue vivante, indépendamment de l’allemand. Aller au-delà - allemand/alsacien (le premier appelé immanquablement à faire disparaître le second) dans l’espace public -, c’est remettre en cause l’unité nationale, c’est créer des droits collectifs, car les dialectophones/germanophones deviendront des ayant-droit de première classe, et les autres (les Français « de l’intérieur ») de deuxième classe. En Corse, on réclame - les séparatistes - la « corsisation » des emplois. C’est exactement cela qui est en jeu. Ceux qui ne comprennent pas cela, et ils sont nombreux du Conseil régional au Rectorat, avec leur « bilinguisme » (13 heures en français, 13 heures en allemand pour faire des petits Alsaciens de bons petits « Européens ») sont ou bien des cervelles de colibris, ou bien des malins qui savent bien que ce qu’ils veulent au fond du fond, c’est détacher l’Alsace de la France, devenue inutile pour cette région si riche, si « européenne » (mais entre parenthèses si le Parlement européen est encore à Strasbourg, c’est à Paris qu’on le doit, car la « capitale européenne » (250 000 hts) enquiquine plutôt les « eurodéputés » qui ne rêvent que de Bruxelles (1 million hts) pour dépenser leurs 7000 euros mensuels d’indemnités), pour la laisser voguer vers un destin apparemment bruxellois, mais en réalité plutôt allemand.) Je vis à Strasbourg mais j’exerce mon métier de gynécologue-accoucheur à Erstein (25 km au sud de Strasbourg) et aux hôpitaux d’Obernai (25 km au sud-ouest de Strasbourg) et de Sélestat (45 km au sud de Strasbourg). Je ne parle pas le dialecte mais je connais l’Alsace aussi bien que n’importe quel Alsacien. Je n’ai aucune crainte irrationnelle de l’Allemagne, et je raisonne objectivement, comme un Français aimant avant tout son pays (sa nation), et souffrant de le voir s’entraver lui-même. Voilà tout. Pour le reste, musicien, aimant la science, la littérature et la philosophie, je sais et j’admire tout ce que la civilisation allemande a apporté au monde. Loin de moi l’attitude du philosophe Wladimir Jankelevitch (que j’admire aussi) dont le père avait traduit l’oeuvre de Freud, mais qui, ayant beaucoup souffert du nazisme, a vécu et enseigné la philosophie morale à la Sorbonne, après-guerre jusqu’à sa retraite en 1970, sans plus jamais faire référence ni aux musiciens allemands, ni aux philosophes allemands. Par exemple, je ne pourrais pas imaginer le monde sans Beethoven (mais l’Ode à la Joie qui sert de conclusion musicale aux illuminations nocturnes en ce moment de la cathédrale de Strasbourg, n’éveille en moi, dans cette utilisation, que la lassitude que je ressens à toutes les bondieuseries européistes.)Voili, voilà...

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