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Jacques Kotoujansky

Jacques Kotoujansky

Français, 54 ans, médecin spécialiste, diplômé de Sciences politiques, vit en Alsace, milite en faveur de la souveraineté nationale, de même que les deux autres signataires de la "Lettre ouverte aux parlementaires".

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  • Premier article le 07/08/2007
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Derniers commentaires



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 17 août 2007 09:59

    Aux « discutants »

    Voici, pour faire repartir la discussion sur des bases juridiques, un extrait de la réponse de mon « homme politique de premier plan » parvenue avant-hier et dont je garde l’anonymat pour le moment (mais son point de vue est vraiment celui du gouvernement) :

    « La France a largement contribué à la rédaction de la Charte en 2000, dont le contenu a été jugé conforme à la Constitution française par le Conseil constitutionnel. La Charte reconnaît certains droits issus de conventions internationales auxquelles la France est déjà partie, et établit des droits propres au droit de l’Union, qui s’adressent aux citoyens européens. »

    Bien sûr, je suis en desaccord fondamental avec cette analyse. Alors, les juristes (mais tout cela est fondamental et devrait concerner tout le monde) que trouvez-vous à dire en comparant les deux décisions du Conseil Constitutionnel (19 novembre 2004 : conformité de la Charte) et 10 juin 2004 (supériorité du juge européen sur le juge national pour les matières communautaires) ? En voici les liens : http://www.robert-schuman.org/synth141.htm ; http://www.jurispolis.com/dt/mat/dr_fr_infl_ue.htm ;

    A ce soir !



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 16 août 2007 21:55

    Au « Canard »

    Merci pour cette réaction. Je vous réponds brièvement :

    - la République (je suis ré-pu-bli-cain) n’exclut nullement les langues régionales comme le breton, mais à titre de première langue vivante et pas dans un rapport strictement « paritaire » avec le français, sinon, s’en sera fini de la France. Un grand pays qui veut jouer un rôle doit avoir une langue dominante, comprise et parlée partout, support de la mémoire historique commune ; sinon il se met en marge de l’Histoire.
    - je suis opposé à toutes ces idées de « races » comme support de la culture. Tout cela ne me « parle » pas. Mais je suis pour que la France dure, et pour cela que les Français « enracinés » aient suffisamment envie de se reproduire pour que la « race » française (en tout cas les Européens de France) ne disparaisse(nt) pas. A certains égards on peut se demander si cette extinction progressive avec remplacement corrélatif par d’autres, n’est pas en marche...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 15 août 2007 15:18

    Amis et contradicteurs internautes,

    Hier soir, j’ai reçu un courriel extrêmement important, provenant d’un homme politique français de premier plan (je tais son nom pour le moment) qui répond à notre Lettre aux parlementaires) en présentant la contre-argumentation à la nôtre, qui sera sur ce sujet la position du Gouvernement. Je prépare avec mes amis notre réponse, et tout ou presque, dans le respect de l’éventuel anonymat de mon correspondant sauf s’il m’autorise à le dévoiler, sera mis en ligne sur Agora, ici même. Restez à l’écoute, le débat va rebondir. Potassez votre droit constitutionnel, mon correspondant plaçant essentiellement son argumentation sur ce terrain ! Mmm, ça devient passionnant, on entre de plain-pied dans le débat parlementaire ! smiley



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 15 août 2007 12:05

    Réflexions sur le « concert des Nations ».

    Notre débat éclaire tout à tour différents aspects complémentaires du concept d’Etat-Nation. Elargissons-le.

    Voici le plan que je suivrai. : 1/ les Nations ne connaissent que leur intérêt. — 2/ Etats-Unis, Allemagne, France : conflits d’intérêts. — 3/ Qui détermine « l’intérêt national » dans un pays comme la France ?

    1/ les Nations ne connaissent que leur intérêt.

    Il ne faut pas être naïf. « L’amitié entre les peuple » est un poncif pour journaliste accrédité. Entre les peuples comme Nations et donc entre les Etats qu’ils se donnent, ne règne que l’intérêt, comme entre les individus (à l’exception des rapports affectifs du cercle de famille ou de celui des amis, limité). Quand l’intérêt (économique ou stratégique) est commun, l’entente règne ; dans le cas contraire, c’est la compétition, généralement pacifique mais âpre. (Les chômeurs sont les morts de la guerre économique...)

    Un gouvernement est toujours l’émanation de quelque groupement : le suffrage universel (chez nous), l’oligarchie (les monarchies pétrolières), l’occupant (Vichy, ou aujourd’hui l’Irak). Comment ne défendrait-il pas les intérêts de ses mandants ? Dans le cas qui nous occupe ici (la géopolitique allemande et son acceptation ignorante par la France), chaque nation joue sa partie : les E.-U, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, l’Inde (demain), le Japon, l’Allemagne, poursuivent méthodiquement la mise en action de leurs intérêts à court, moyen ou long terme. La France est la seule à croire défendre ses intérêts en Europe en épousant la cause des autres, dans un pseudo-universalisme où elle se perd.

    (à suivre avec 2/ E-U, Allemagne, France : conflits d’intérêts). Mais la discussion sur 1/ peut s’amorcer. Donner des exemples dans l’Histoire contemporaine : les E-U depuis 1918, les empires coloniaux anglais et français, etc.)



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 15 août 2007 01:39

    Amis et contradicteurs internautes,

    La discussion se poursuit et je m’en réjouis car elle éclaire entre les débateurs à chaque fois un aspect particulier. Je dois mettre en ligne un commentaire sur la notion de nation et leur concert, répondre à Néos et à d’autres qui m’ont posé une question. Je vais le faire mais je dois aussi travailler à mon métier et en ce 15 août satisfaire à une obligation de famille ( !)

    Mais ce soir est intervenu un élément nouveau essentiel. J’ai reçu par courriel une réponse à notre Lettre d’un homme politique de premier plan (je tais bien entendu son nom par courtoisie avant de lui avoir demandé la permission de le dévoiler) qui constitue (je dirai pourquoi si j’y suis autorisé) une manière de position officielle des pouvoirs publics sur notre question de la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Bien entendu, s’agissant d’une position proche du pouvoir (et même très proche) elle plaide pour le caractère non anticonstitutionnel de la Charte. Bien sûr, notre réponse suivra - après un temps de réflexion car il faut une bonne et fine analyse juridique de droit constitutionnel - et le débat va repartir de plus belle. Il n’est pas impossible que le beau débat que nous avons sur Agora ait plaidé en faveur de l’envoi de cette réponse venue d’en haut... Que le débat se poursuive donc et que les « pour » et les « contre » potassent leurs cours de droit public ! Notre texte a été pris au sérieux, ce dont nous remercierons sincèrement notre correspondant et nous allons très vite tâcher de répondre à la hauteur !

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