Il y aura toujours des gens pour intellectualiser le crime. L’argument voulant que « puisque nous le faisions hier, ca devrait être permis aujourd’hui » est assez faible. Le terme « résistance » me semble mal choisi pour décrire une action individuelle malhonnête et pernicieuse.
Un vol demeure un vol, et ce, peu importe de quelle manière celui-ci est décrit ou justifié.
Dans les faits : Un artiste, une maison de production, des artisans, des techniciens, des maisons de pressage, un réseau de distribution, des opérateur de sites de ventes, etc.. Bien des gens avec un boulot qui font de leur mieux pour vivre de leur art.
Toutes ces constituantes perdent de l’argent depuis l’avènement de la vente de musique en ligne, que la qualité de la musique en soit affaiblie ou non. Tous les chiffres le démontrent : le téléchargement illégal fait mal à cette industrie (le commentaire qui précède explique mieux que moi les impacts). Même phénomène pour le logiciel où on a des moyens plus efficaces d’écrouer les bandits.
Je n’endosse pas l’industrie de la musique. Je n’endosse pas chacun des artistes. J’endosse toutefois un comportement éthique et responsable. Voler est malhonnête, point.
Un autre article, j’en suis certain, viendra un jour nous parler du devoir moral de ne pas payer ses impôts. D’autres auteurs tenteront, j’en suis certain, de convaincre les pauvres âmes perdues que pour sauver l’environnement, il faut voler des bagnoles et les brûler.
Quand aux théories du complot visant à contrôler l’Internet, je suis toujours sceptique. Plusieurs organismes forts sont là pour défendre les droits des Internautes et ont réussi à maintenir une grande liberté au sein de ce média. On peut voir des complots partout, pour peu qu’on y mette le temps et l’effort. Le fait est, toutefois, que les réseaux P2P ont été créés, à la base, pour échanger des items gratuitement, à l’abri des règles de base du marché. N’importe quel réseau de recel finira par faire l’objet d’une enquête et de mandats d’arrêt.
Rien de plus normal donc que sur Internet, comme dans le monde réel, de tels événements se produisent.
Premier sujet d’accord complet : « Notre discussion tourne en rond et je crois que nous sommes les deux seuls à nous lire. Sans plaisir. »
Bien dit. Non, je ne prends pas votre accord à quelque pourcentage que ce soit. Ne mentez pas.
Je serai satisfait d’une promesse de vigie de votre part. Puisque vous semblez si interessé par l’Amérique du Sud et les Antilles, gardez au moins un oeil ouvert sur vos amis.
Tout d’abord, je n’ai pas cité in extenso, mais j’ai eu la décence de référer au site affichant ces réflexions. Vous n’acceptez pas, semble-t-il, cette retenue dans le copier-coller et ignorez sciemment cette politesse de ma part. Et pour la phrase concernant Memri, voici un correctif pour vous faire plaisir : vous avez écrit, essentiellement, que Memri est biaisé, donc qu’il ne peut être considéré comme une source. Ca vous va ?
Ensuite, je corrigeais par « régime » pour vous accommoder. Pour moi, ce n’est que sémantique. Il s’agit d’un voeu guerrier et impérialiste, quelque soit le terme utilisé. Vous vous attardez tellement aux détails que vous n’y voyez plus clair sur le fond, tel un papillon nuit se ruant sur la chandelle.
Ensuite, « la majorité de l’humanité honni le régime bushien dont vous vous accommodez si bien ». J’ai écrit que je m’en accommodais bien ? Voilà que vous mentez ? Mais surtout, ce n’est pas parce que « la majorité de l’humanité honni le régime bushien » que « la majorité de l’humanité » endosse les lubies de Chavez. Il est possible d’avoir une opinion multidimensionnelle, ce qui semble difficile dans votre cas. Tautologie. Mensonge. Désinformation. Perversion des faits.
Je suis bien des choses. Pas quelqu’un qui se défile.
Vous nous ramenez sans cesse dans le jeu que je vous reproche : la chasse aux sorcières et le déni. Memri, c’est de la merde. LA Times, c’est du solide (ici, pour votre gouverne, j’ai fait comme vous, par dépit, j’ai ignoré votre source après l’avoir discréditée). J’ai donné des extraits des réflexions de Castro, vous les ignorez, parce qu’elles n’étaient pas in extenso. Sur l’Iran, pas un mot, ou plutôt, si, vous chipotez sur la sémantique, ignorant ainsi ce partenaire primordial de votre idole.
Le plus paradoxal, c’est que vous ne voyez rien de mal à ce que Ahmadinejad puisse souhaiter rayer le régime d’Israël de la carte. Mais lorsqu’une partie de la population vénézuélienne veut la même chose pour son propre régime, c’est indéfendable et tout le monde ment.
Restez donc enfermé dans vos dogmes inébranlables. Soyez seul, avec vos ouailles, dans ce monde qui ne souffre aucune critique. Restez-y, au royaume du mensonge omniprésent.
Effectivement, je ne suis pas gaulliste, pourquoi le serais-je ? La raison en est simple : cet homme est venu se mêler de la politique de mon pays en déclarant : « Vive le Québec libre ! ». Il a foutu la pagaille ici, et je lui en veux encore.
Ce n’est qu’une des occurrences de censure de ce vénéré journal. Mais je ne jouerai plus, comme vous, à ce petit jeu puéril de discrédit des sources.
Pour ce qui est des réflexions de Castro, je vous accorderai ceci : l’homme est réfléchi, et habile. Et je dois dire, car il faut rendre à César ce qui lui appartient, l’homme a des convictions et semble avoir un véritable amour de son peuple, ce qui est respectable. Je crois aussi que sa longue maladie l’a adouci. Mais un dictateur est un dictateur.
Voyons maintenant quelques-unes des insanités dont je parlais :
- BUSH NE PENSE QU’À ÇA : BADABOUM titrait-il la douzième de celles-ci. Il continue plus loin (désolé pour la longueur de l’extrait) :
« Le pire du « badaboum » dans lequel Bush place maintenant ses espoirs est le précédent qu’il a créé par sa manière d’agir lors des événements du 11 septembre : alors qu’il savait qu’une attaque tragique contre le peuple étasunien était imminente et qu’il aurait pu la pressentir, voire l’éviter, il est parti en vacances avec son appareil administratif au grand complet »
Fausseté (vacances ?), aucune preuve, menteur (vous vous reconnaissez, ici ?). « Il aurait pu la pressentir ». Impressionnant ! Et Fidel, est-ce qu’il connaît l’heure de sa mort ? Ah, mais j’oubliais, il écrivait, dans sa onzième : « Mais je resterai fidèle à ma devise : ne jamais écrire un seul mensonge »
Sa quinzième s’intitulait :« LES MENSONGES ET LES FOURBERIES DE BUSH ». On dirait un thème récurrent ici, parmi les gauchistes de conviction.
Je n’ai pas cité in extenso, pour éviter un texte trop long. Les intéressés savent que ces textes se trouvent à peu près tous sur un site cher à vos yeux : Bellaciao.org.
Que dire de plus là-dessus. À tout ceci s’ajoutent les ponctuels rapports d’état de santé qui viennent de son infirmière en chef, Chavez, le seul, semble-t-il, qui a le droit de nous informer de ce feuilleton.
À tout ceci s’ajoutent encore les inévitables crises environnementales de Fidel qui veut expliquer au monde comment gérer l’écologie (l’essence de ses premières réflexions). Il oublie toutefois qu’il est celui qui sanctionnait l’effroyable trafic de dauphins de son Île (voir : http://www.dauphinlibre.be/cuba.htm#la%20situation%20des%20dauphins%20%E0%20Cuba). Il oublie toutefois que les berges de son île vont bientôt subir une terrible érosion s’il continue à brader des parcelles de son île aux « puissances » étrangères pour qu’elles puissent venir y établir ces hôtels si populaires.
Comment dire, tout le monde est un menteur sauf vous. Je vous ai lu sur maintes tribunes : un seul thème, un seul : le mensonge de tous ceux qui critiquent Castro, Chavez et consorts. Vous refusez même de croire ceux qui sont, ou qui disent avoir parlé à des Cubains ou des Venezueliens dissidents. En fait, je devrais dire, deux thèmes, l’autre étant simpliste : les Américains sont un Empire maléfique (sic).
Une question : si tout le monde ment sauf vous (et les rares élus qui ont reçu votre absolution), devrait-on brûler les bibliothèques, fermer les journaux et les télés et abolir Internet ?