Désespéré par la nature abjecte de certains humains, émerveillé par la profonde humanité d’autres Homo sapiens, j’aime finalement les humains dans tous leurs états.
mon cher Antenor merci pour cette précision étant moi même archéologue !
Vous vous basez sur des écrits de César, la belle affaire ! et le recoupement des sources et l’interprétation toute césarienne des données factuelles ??
Franchement vous ne devriez pas confondre les celtes en général et chaque peuple en particulier !!
Pour ce qui est de l’habitat celte je vous recommande la lecture du livre les Celtes d’Olivier Buchsenschutz, éditions Armand Colin, 2007 288p. ISBN 978 2 200 26 757 5, 27 euros dans les bonnes librairies.
les travaus de Dominique Garcia : Territoires celtiques. Espaces ethniques et territoires des agglomérations protohistoriques d’Europe occidentale. Paris, Errance, 2002, 420 p. (direction de l’ouvrage en collaboration avec Fl. Verdin),
La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence du VIIIe au IIe siècle av. J.-C. Paris, Errance, 2004, 208 p.
les actes du Colloque : Habitats et structures domestiques en Méditerranée occidentale durant la Protohistoire. Arles, 1989
ou encore toujours de D. Garcia :Le passage de la maison de type protohistorique à la maison gallo-romaine, l’exemple de Lattes (Hérault). In : Actes du colloque d’Avignon (11-13 novembre 1994) sur « La maison urbaine d’époque romaine en Gaule narbonnaise ». 1996, pp. 144-153 (Documents d’Archéologie Vauclusienne, 6 ; Formes d’habitat préromaines en Gaule méridionale : l’apport des piémonts héraultais. In : Dedet (B.) et al. éd.-Aspects de l’âge du Fer dans le sud du massif Central. Actes du XXIe Colloque international de l’Association Française pour l’Etude de l’Age du Fer, Conques-Montrozier, 8-11 mai 1997. Lattes, 2000, pp. 193-201 (Monographie d’Archéologie Méditerranéenne, 6, 2000) ; Urbanisation et société en Gaule méridionale au Premier Age du Fer. In : Janin (T.) éd.-Mailhac et le Premier Age du Fer en Europe Occidentale. Actes du Colloque international de Carcassonne, 17-20 septembre 1997. Lattes, 2000, pp. 25-34 (Monographie d’Archéologie Méditerranéenne, 7, 2000).
Les habitats et leurs territoires dans le sud de la France aux IVe-IIIe s. (en coll. Avec Ph. Gruat et Fl. Verdin). Colloque AFEAF de Clermont-Ferrand, mai 2003. Monographie d’archéologie méditerranéenne, 2005
Antenor, décidément vous ne comprendrez jamais la rigueur scientifique ! Les archéologues, revoient toujours leurs hypothèses à la lumières des nouvelles découvertes. ici ce qui est très interessant c’est que ce trésor très important pour l’époque se trouve dans son contexte archéologique et que ce contexte est une ferme, assez grande, certes, mais une ferme ! On supposait pour cette époque que de telles sommes étaient conservées dans des ensembles plus importants.
Pour battre autant de monnaies il fallait aussi que ce peuple ait une certaine puissance et jusqu’à maintenant pas grand chose le laissait supposer.
Il ne faut pas confondre les hypothèses et suppositions et les faits réels !!
« La découverte du trésor remonte au printemps dernier, mais le secret a été jalousement...- enfoui !- par l’équipe des archéologues. Il fallait, en effet, le tenir à l’abri des pilleurs le temps de le mettre au jour totalement. Au marché noir, certaines de ces pièces se négocieraient en effet plusieurs milliers d’euros. »
oui vous avez parfaitement raison, il faut savoir qu’il y a plus de 70 000 pilleurs utilisateurs de détecteurs de métaux en France qui passent leur machine en espérant piller un site archéologique, certains agissent dès que les archéologues font ce genre d’annonce, l’INRAP en a déjà fait amèrement l’expérience l’année dernière, le soir même de l’annonce de la découverte d’un atelier de faussaire antique (et oui, déjà !) le site a été pillé par ces vandales avec des détecteurs de métaux !
Bonsoir Armand,
Nous sommes face à un problème important pour le patrimoine, même les prospecteurs que vous qualifiez de respecteux, défoncent les sites archéologiques quand leur machine sonne, les couches archéologiques sont perturbées et de nombreuses informations ne sont plus exploitables, donc même ceux qui les déclarent les détruisent inutilement. La pratique du sondage aléatoire ne peut se faire qu’avec méthode.
Je dois aussi pointer une erreur dans votre commentaire puisque le Treasure Trove a été remplacé par le Treasure Act en 1997. Ce système permet à chaque personne de déclarer ses découvertes et d’en obtenir une indemnité de l’état, or les études récentes montrent que peu de détectoristes anglais déclarent les objets (il faut alors partager les indemnités avec le propriétaire du lieu) et lorsqu’il le font 60% donnent une mauvaise localisation afin de pouvoir retourner sur le site pour piller le reste. Une grande étude est en cours en Angleterre afin de quantifier le pillage et trouver des solutions pour modifier cette législation trop laxiste et totalement inefficace
cordialement