« En démontrant que la pédophilie est finalement une maladie semblable aux autres et traitable par voie médicamenteuse, ne risque-t-on pas de trouver une excuse facile, voire de dépénaliser, ces actes inexcusables ? »
Le problème avec la pédophilie, ou plutôt les agressions sexuelles sur mineur, c’est que le sujet est tellement sensible que nous perdons facilement de vue les tenants et aboutissants du débat ; il ne s’agit pas tant d’« excuser une agression sexuelle » parcequ’elle aurait un fondement maladif que de la définition sociale de la maladie et de la réponse que la société doit lui donner. L’utilisation pragmatique d’une technique pour prévenir des crimes, une camisole chimique en l’occurence, pourrait être tout à fait indiquée si elle est vue comme un des moyens à notre disposition pour contrôler les éléments déviants de notre société. Un élément de plus dans une panoplie qui compte déjà le bracelet électronique par exemple. Mais une certaine idéologie qui prend de plus en plus d’ampleur en Occident tend à caractérisé comme « déviant », « maladif » et donc « traitable » de plus en plus de comportements. L’augmentation importante des enfants mis sous calmant car « hyperactifs » en est l’un des signes les plus inquiétants. Dans nos sociétés vieillissantes, habituées au confort physique mais ausssi moral, nous avons de plus en plus de mal a accepter qu’un problème puisse ne pas être une « maladie » et qu’une pilule ne puisse pas le traiter.
Lancer un débat publique sur l’utilisation de camisoles chimiques pour les auteurs d’agressions sexuelles (sur mineur mais aussi sur majeurs) pourraît être l’occasion pour notre société de s’interroger sur sa perception des problèmes sociaux comme maladie et sur la réponse qu’elle veut donner à ces problèmes.
N’oublions pas que dans Orange mécanique (qui parlait d’ailleurs plus des états totalitaires et des réactions des sociétés qui leur sont soumises que de la violence gratuite des jeunes), à la fin, Alex, le « héros », est dans une scène un peu onirique d’orgie, bien qu’il se soit soumis au traitement. Comme toujours avec Kubrick, l’interprétation du spectateur est essentielle : est-ce un rêve, est-ce la réalité ? le sous-entendu est, à mon sens, qu’un comportement néfaste pour la société ne peut être éradiqué par des moyens simples, médicamenteux. Qu’il est au mieux un répit.
bien au contraire, même s’il ne les développe pas l’auteur reprend bien les différents fondements du libéralisme politique et économique. Quant à l’opposition entre libéralisme et démocratie, (« démocratie » pris dans un sens large, impliquant entre autre un lien social égalitaire) cette possible contradiction a été soulignée par les premiers chantres du libéralisme. le Léviathan est particulièrement intéressant à ce sujet.
et sur votre remarque sur la RDA et les Etats totalitaires, franchement c’est un peu facile de prendre un ancien pays communiste pour prouver que les Etats totalitaires ne sont pas libéraux. vous n’avez jamais entendu parler des pays africains ultra libéraux économiquement (pour cause de préconisations du FMI entre autres) et dictatoriaux au possible ?
bien à vous quand même
n’en déplaise à Shakti, la thèse officielle laisse un certains nombre de trous. La meilleur preuve est que ceux qui sont le plus directement concernés (les rescapés et les proches des victimes) n’en sont pas satisfaits, loin s’en faut, et demandent une enquête indépendante et sérieuse. et là, TM à fait beaucoup de mal à tous ceux qui voudraient savoir ce qui s’est réellement passé ce 11 septembre ; Meyssan, par opportunisme ? par amour de la vérité ?, a baclé son enquête et est tombé dans des théories et hypothèses tellement farfelues qu’il fait passer tous ceux qui remettent en question la théorie officielle pour des adeptes de la théorie du complot. Lui il s’en fout, il a réccupéré notoriété, argent (beaucoup d’argent) et en plus il peut se placer comme le défenseur des « opprimés », le pourfendeur des menteurs... (y croit-il lui même ?!)
Bref, il est un des acteurs de la désinformation au même titre que ces journalistes qui ont relayé sans broncher les élucubrations de l’administration Bush sur les liens entre ces attentats et S.Hussein. d’une certaine manière il est à l’information ce que Ben Laden est à la Géopolitique.
un petit proverbe de circonstance : « la plus grande ruse du diable, c’est de nous avoir fait croire qu’il n’existait pas ».