Scientifique, créateur d’entreprises. Observateur de la res publica depuis de nombreuses années, de plus en plus concerné et préoccupé par la tournure des évènements.
Merci pour la citation et l’illustration de mon article. Depuis, la fusion des 3 classes que je dénonçais a encore progressé avec, notamment, la pantalonnade des « socialistes » entrant dans le gouvernement de Sarkozy. Les masques tombent.
Si cette insulte vous tient lieu d’argumentaire, c’est sans doute que vous n’avez pas grand chose à répondre sur le fond. D’ailleurs, le reste de votre commentaire, écrit dans la plus pure langue de bois, aussi creuse qu’emphatique, le prouve clairement.
Votre commentaire contient tous les mots-clés du discours convenu et hypocrite, destiné à nous faire prendre des vessies pour des lanternes : « moderne », « pragmatique », « mondialisation », « épanouissement des peuples », « nos amis [...] européens », « Etat nation, recroquevillé sur lui-même », « s’intégrer avec souplesse », etc.
Vous ne vous êtes pas rendu compte que l’auteur avait par avance, juste au-dessus de votre commentaire, joliment qualifié ce discours ainsi :
« Alors, tout le monde chante la même chanson, la bonne chanson, contre « la frilosité », le « repli sur soi », le « nationalisme », etc. »
Tout au long de ce fil, vous vous êtes révélé comme le lobbyiste servile - et probablement professionnel, n’est-ce pas ? - des intérêts que nous dénonçons.
L’affaire Clearstream semble être une provocation et un rideau de fumée pour en cacher deux autres, autrement plus importantes : (1) la destination des 500 millions d’euro de rétro-commissions sur les vedettes de Taïwan (d’après le juge Renaud Van Ruymbeke) et (2) l’origine des 45 millions d’euro trouvés sur le compte bancaire de Chirac au Japon (Canard Enchaîné du 23/05/2007).
Sur ces deux affaires, surtout la seconde, qui ne relèvent pas de l’action normale d’un président de la République, il serait scandaleux que la lumière ne soit pas faite et que la justice ne passe pas.
Je ne me fais pas trop d’illusions, mais il faut, au moins, que les responsables des manoeuvres d’étouffement en paient le prix politique...
Il faut aller dire ça aux millions de chômeurs ou, par exemple, aux caissières de supermarchés qui sont employées à mi-temps : avec des horaires imposés comme 11 h - 13 h, puis 18 h - 20 h.
Ce slogan n’a qu’un équivalent dans l’Histoire de France : le « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! » de Marie-Antoinette...
« une amende ridicule par rapport à l’argent volé aux pauvres cons à qui ils ont refourgués leurs actions. »
Ce qui est le plus scandaleux dans cette affaire, c’est d’apprendre que Lagardère a revendu ses actions à la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations). Donc les « pauvres cons » sont les citoyens, encore et toujours
Si j’ai bien interprété l’article du Canard, 2 milliards d’€ d’actions vendues = perte de plus de 500 millions d’€ pour la CDC, c-à-d nous, « pauvres cons »...