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Jean-Luc Crucifix

Jean-Luc Crucifix

Jean-Luc Crucifix arrive au Venezuela en 1983... et s’y trouve toujours. Directeur de l’Alliance Française de Mérida de 1989 à 1998 et agent consulaire de France dans cette ville de 1993 à 1998. Actuellement directeur de projets à la Fondation Programa Andes Tropicales (Mérida).
Auteur du blogue venezueLATINA.

Tableau de bord

  • Premier article le 04/06/2007
  • Modérateur depuis le 03/10/2007
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Derniers commentaires



  • Jean-Luc Crucifix Jean-Luc Crucifix 17 novembre 2007 14:49

    Je suis tout simplement étonné que personne ne se préoccupe des questions d’environnement lorsqu’elles concernent le jardin d’à côté. Ce qui est bon pour l’Europe (réduction des émissions de CO2) semble ne pas l’être ailleurs. Certains vont jusqu’à citer en exemple les États-Unis (!) en disant que le prix bas de l’énergie dans ce pays explique son « développement ». Comme si le prix bas de l’énergie n’expliquait pas aussi le taux d’émission de CO2 trois fois plus élevé aux USA qu’en Europe... Avec de tels arguments, le paradigme économiciste du « développement » a encore de belles années devant lui.

    Par ailleurs, il est tout de même dommage que, dès que l’on parle Venezuela, tout le monde se braque sur Chávez, qui n’y est pas pour beaucoup dans cette affaire. À propos de lui, je dis simplement qu’en matière de prix de vente de l’essence, il n’a pas bougé d’un iota par rapport à ses prédécesseurs de la 4eme république. Et pour cause : toucher à ce sacro-saint principe, c’est prendre un risque socialement énorme. Il a pourtant dit à plusieurs reprises qu’il était nécessaire d’augmenter le prix de l’essence, mais n’est jamais passé à l’acte. Il fait par ailleurs la promotion du train comme moyen de transport populaire et moins polluant.

    Enfin, dans la foulée de cet article, je reçois le joli qualificatif d’« antichaviste primaire ». C’est le seul qui manquait à ma galerie pourtant déjà bien fournie. On s’expose à cela lorsqu’on écrit sur le Venezuela. Je devrais plutôt écrire sur le Danemark : pas de Chávez là-bas, pas de fanatiques des deux bords non plus pour vous coller toutes sortes de noms d’oiseaux.



  • Jean-Luc Crucifix Jean-Luc Crucifix 16 novembre 2007 12:23

    Chine et Inde : n’oublions pas que cette carte indique les émissions de CO2 PAR HABITANT. Or ces deux pays ont encore une paysannerie très importante qui est à peine touchée par la modernité. Cela dilue considérablement les chiffres.



  • Jean-Luc Crucifix Jean-Luc Crucifix 4 octobre 2007 03:32

    Chers lecteurs,

    Quelques précisions après cette avalanche :

    1. Je suis de gauche

    2. Je suis « chavista light », selon les catégories politiques en cours au Venezuela. Je dirais plutôt « chaviste critique de gauche ».

    3. Je cite Hugo Chavez (et non Transparency !!!) : "Nous devons redoubler d’efforts, nous devons redoubler dans la bataille contre la contre-révolution bureaucratique et contre la corruption, de vieux maux qui ont toujours menacé la République. Guerre à mort contre la corruption. Une nouvelle morale bolivarienne, une vraie morale chrétienne, une vraie morale socialiste est nécessaire de toute urgence, une bataille pour un État véritablement nouveau, qui soit capable de vaincre la bureaucratisation de l’administration publique. A partir d’aujourd’hui, je dégaine deux épées : une contre la corruption et l’autre contra la bureaucratisation. Et je vous invite tous à livrer cette grande bataille" (Discours lors de sa réélection, le 3 décembre 2006)

    4. Ce sont les couches les plus dévavorisées du peuple vénézuélien qui souffrent le plus de la corruption.

    5. Je suis atterré par le bas niveau des réactions à tout article sur le Venezuela. Injures, noms d’oiseaux fusent dans tous les sens, mais les arguments sont pauvres, extrêmement pauvres. La méconnaissance des réalités locales est terrible, ce ne sont que préconceptions dictées par l’un ou l’autre camp.

    6. D’où ma question : peut-on encore écrire sur le Venezuela avec un esprit libre et critique ? Si j’en juge par les réactions à cet article, la réponse est non.

    7. Je continuerai cependant d’écrire avec ce même esprit d’indépendance, en tentant de conserver la lucidité qui fait défaut à beaucoup dès qu’il est question du Venezuela actuel.



  • Jean-Luc Crucifix Jean-Luc Crucifix 3 octobre 2007 13:41

    Transparency ou pas Transparency, Voltairenet ou pas Voltairenet, NED ou pas NED, CIA ou pas CIA, y a-t-il quelqu’un dans la salle pour affirmer que la corruption au Venezuela n’est pas une réalité ?

    Transparency n’est ici qu’un prétexte, j’aurais pu aussi bien prendre comme point de départ un discours de Hugo Chavez qui dénonçant la corruption.



  • Jean-Luc Crucifix Jean-Luc Crucifix 3 août 2007 20:32

    Je désire précisément montrer que le Venezuela ne se résume pas à Chavez, pas plus que la France ne se résume à Sarkozy. Bien sûr, Chavez est une personnalité forte et intéressante, et il m’est arrivé d’en parler sur mon blog. Je ne voudrais cependant pas en faire le centre unique d’un pays qui est socialement, culturellement, géographiquement, écologiquement exceptionnel (et malheureusement méconnu).

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