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Jean-Luc Louis

Jean-Luc Louis

49 ans, écrivain auteur de 5 romans, un peu musicien aussi, s'intéresser à tout pour ne pas passer à coté de quelque chose...

Tableau de bord

  • Premier article le 15/06/2007
  • Modérateur depuis le 27/08/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Luc Louis Loulouonzeoueb 18 juin 2007 18:53

    C’est un peu léger comme interprétation. Il est surtout question de faire en sorte que la gauche (et le PS en particulier puisque c’est lui qui mène la gauche) soit un peu plus en cohérence avec la réalité de ce que sont aujourd’hui la France et les français.

    Je ne me souviens pas que dans les 25 dernières années, la gauche ait vraiment véritablement été un parti de transformation sociale et apporté quelque chose (la remarque est aussi valable pour la droite, personne n’a de leçons à donner à ce sujet) de constructif à la France permettant d’améliorer le quotidien des français.

    La gauche n’a pas non plus le monopole de la paix, ni de l’anti-violence, ni du chevalier blanc qui se bat contre la haine...Ce n’est déjà pas l’exemple des ses dirigeants qui n’arrêtent pas de se tirer dans le dos...

    Il y en a un peu assez aussi de tous ces « ismologismes » qui ont fait les beaux jours d’un social« isme » peu recommandable lors de l’après guerre mais dont les extrém« istes » sont si friands pour exposer des idées qui font joli par devant pendant un discours popul« iste », mais qui, quand on creuse un peu, ne contiennent finalement par grand chose si ce n’est qu’une interprétation personal« iste » de ceux que ça arrangent.

    le seule « isme » qu’on peu accepter de nos jours, ce n’est pas le socialisme, ni le centrisme, ni le conservatisme, c’est à mon avis le réalisme.

    La question est : que peut on faire aujourd’hui pour que le quotidien des français puisse s’améliorer tout en tenant compte du fait que la France doit continuer à ce développper économiquement, redevenir compétitive, avoir une politique sociale non basée sur l’assistanat mais sur l’esprit d’entreprendre et la responsabilisation ?

    Que celui qui a la réponse se présente aux prochaines et je vote pour lui.

    ça fait beaucoup de facteurs contrastés à prendre en compte, finalement, c’est vrai, il est peut-être plus facile de revenir à un socialisme des années 50 à la Russe,ou tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes : le peuple travaille, donne le fruit de son labeur à l’état pour que celui-ci le redistribue au peuple en en gardant une bonne part pour que les apparatchiks du parti vivent confortablement...comme des capitalistes (pardon pour le « iste ».

    Trève de plaisanteries, je ne pense pas que la gauche française ressemble de près ou de loin au socialisme tel qu’il est décrit dans les manuels, ça se saurait (auquel cas, c’est la LCR qui aurait fait 47 %), les français moyens qui votent à gauche ne seraient pas aussi proches de leur pavillon, de leur monospace et de leur labrador si c’était le cas.

    Par contre ce qu’il faut c’est rétablir certains équilibres et écarts qui se creusent depuis des années. Je ne pense pas que cela puisse se faire par la droite, ni la gauche et encore moins par un centre qui est assis entre deux chaises pour des fins purement électorales mais sans idées profondes et novatrices.

    Je pense plutôt que la solution se trouve vers une prise de conscience politique en dehors des clivages idéolog« iques » et carrier« istes » de nos dirigeants. Je préfèrerais une démarche « idéo-logique », par des actions en adéquation avec le monde d’aujourd’hui, non radicales (les mesures extrêmes étant toujours génératrices de déséquilibre) mais tout aussi efficaces.

    Cela ne peut passer, à mon avis, que par une refonte totale du système dans lequel nous vivons aujourd’hui pour casser le cercle vicieux dans lequel nous vivons de nos jours. Cela signifie aussi d’accepter d’investir dans l’avenir en acceptant certains sacrifices, quitte à perdre quelques acquis. Reculer permet parfois de prendre de l’élan (et aussi d’avoir une vision plus globale).

    Une chose est sûre, c’est que « tout, tout de suite » n’apporte jamais vraiment rien.

    On ne gagne que ce qu’on mérite de gagner...C’est là le point commun avec le socialisme et le capitalisme, que ce soit dans les usines russes, chinoises ou américaines, il y avait toujours un tableau avec le meilleur travailleur du mois...



  • Jean-Luc Louis Loulouonzeoueb 16 juin 2007 09:22

    En effet Mako, le point d’interrogation prend ici toute sa signification sur l’ironie de la chose. Et d’accord avec vous Moniroje, la gauche a aussi de l’avenir mais pas forcément avec le PS, c’est ce qui est entre les lignes de ce que j’ai voulu dire. Et à tous, il n’est pas nécéssaire d’être de gauche pour faire un constat de ce qui se passe au PS (certains vont hurler) . L’idée de base est que le PS tel qu’on le connaît depuis des décénnies est à mon avis complètement coulé. Il a d’abord été coulé en 2002 quand Lionel Jospin l’a décapité en « se retirant » après l’echec qu’on connaît. Les Fabius, DSK, Hollande et autres Emmanuelli lui ont définitivement coupé les bras et les jambes car chacun d’entre eux voulait être un peu de tout ça. Je persiste et je signe donc a dire que l’avenir de la gauche n’est pas forcément au PS. En effet, la gauche, à force de se vouloir « plurielle » est devenue ...singulière. Qu’est-ce vraiment la gauche française ? Certainement pas celle qu’on a pu voir au milieu du XXème. Le terme de « gauche » française d’aujourd’hui reste assez symbolique, car les français qui se disent de gauche le sont plutot de coeur que par réalisme. On peut avoir des convictions tout en étant réaliste sur certains points. La société française de 2007 est elle vraiment à droite ? est-elle aussi vraiment de gauche ? Est-ce que ce n’est pas ce qui finalement plaisait bien au français dans les cohabitations passées ? Les français, de gauche ou de droite, sont avant tout individualistes dès qu’il s’agit de ce qui les touche directement, les convictions profondes pour le pays passent bien après cet individualisme, rien d’anormal finalement, puisse que c’est humain. En fait, le fameux « clivage » gauche-droite n’existe en France que sur le papier, nous sommes aujourd’hui dans une configuration à l’américaine de Républicains et de Démocrates. La seule personne de gauche (ou de simili-gauche) qui a lancé ce principe d’une ouverture de la gauche vers des horizons autres que ceux dont le PS nous a habitué est Ségolène Royal. Par contre, si la méthode est criticable, l’idée fondamentale est à creuser. Sur la méthode, Ségolène Royal s’est franchement « plantée » car cela a toujours ressemblé à un derner galop d’essai électoral pour tenter de récupérer des voix. Si cela avait été son thème de campagne dès 2005, Il y aurait eu là une ligne de conduite (et une vraie volonté de changement)dont l’interet aurait permis à ceux de gauche de choisir leur camp. Je ne suis d’ailleurs pas sur qu’elle aurait perdu les primaires en agissant comme ça. Mais avec des si...

    La nécéssité electorale de l’entre deux tours à donc fait surgir une nouvelle donne qui a des chances de faire son chemin si les leaders politiques font preuve d’un peu plus de cohérence avec les idées de la base, celle d’une politique ouverte aux idées et non pas fermée à cause de convictions obsolètes uniquement bénéfiques à certains carrièristes sur lesquelles ils surfent pour rester à l’affiche.

    Ségolène Royal a cassé (sans le vouloir car il n’y avait rien de stratégique là dedans, alors que cela faisait partie du plan Nicilas Sarkozy) ces principes et a posé les fondements d’une nouvelle approche de la gauche, aura t-elle le savoir faire pour rebondir là-dessus ? c’est la question essentielle qu’elle doit vite se poser et apporter une réponse avant qu’un autre ne lui dame le pion pour 2012. La deuxième question est : Qui peut lui damer le pion ? Sarkozy ?

    PS (oups !) : pour ceux qui parlent de hyène, de prédateur etc., sachez que la politique est un monde de prédateurs, aucun personnage politique ne serait là s’il n’était pas un prédateur. Je rappelle quand même que François Mitterand, le plus grand prédateur politique de la fin du XXème est resté 14 ans au pouvoir...et qu’il « n’était pas » de droite...Mais SR ne supporte pas la comparaison...


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