Entrepreneur, citoyen et indigné.
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." B.Franklin
Tout fonctionne à merveille. L’État providence veille sur le bonheur de chacun de nous. Bonheur officiel. Bonheur programmé. Comme toujours, Louis aurait pu feindre d’ignorer la réalité des »déregs« , ces rebelles systématiquement déregistrés du Grand Fichier Central et condamnés à la mort civile. Comme toujours, il aurait pu fermer les yeux sur l’existence des »illegs« , ces gosses nés illégalement depuis la loi sur la limitation des naissances. Seulement voilà, après trente-cinq ans de trop loyaux services dans la police, il prend à Louis l’envie de redresser la tête et de voir enfin la réalité en face. Et quand Johnny, un »illeg« , glisse sa petite menotte dans sa grosse paluche, il se laisse guider, sans hâte, à travers le miroir de ses illusions. De nos illusions. »
Vous avez parfaitement raison ; je n’ai pas voulu développer ce point plus avant ne pouvant être un argument à développer au sein de l’Assemblée Nationale !
Je dénonce tout à la fois l’absence de nos députés sur un sujet que j’estime sensible, mais également sur les risques générés par cette future CNI.
Concernant le fichage généralisé, il n’est nullement à être mis en doute puisque clairement exprimé dans le cadre de cette proposition de loi : Claude Guéant déclare ainsi : « La seconde sécurité, c’est la mise en œuvre d’une base unique et centralisée, la base TES, « titres électroniques sécurisés », déjà utilisée pour les passeports, pour recenser, confronter et vérifier les informations. Les éventuels doublons ou usurpations seront ainsi immédiatement et précisément repérés. C’est une garantie contre les falsifications de titres, puisqu’il sera possible de vérifier la concordance des données inscrites sur le titre avec celles enregistrées sur la base, contre la délivrance de plusieurs cartes différentes à une même personne et contre l’usurpation d’identité, puisque les vérifications opérées rendront impossible l’enregistrement de la demande du fraudeur. »
L’acte de résistance n’est pas d’une grande utilité : d’une part, les informations auront été recueillies pour les intégrées dans la base TES (y compris vos empreintes digitales) et la protection en aluminium n’est à priori d’après mes souvenirs à peu près complètement inefficace ; un coffre en plomb serait plus recommandé... Mais en ce cas, je crains tout de même une légère désaffection de la part des porteurs de carte (exception faite des haltérophiles peut-être).