Entrepreneur, citoyen et indigné.
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." B.Franklin
Concernant le piratage, je devrais plutôt parler de hacking afin d’éviter quelque raccourci trop rapide avec Hadopi. Différents groupes mènent actuellement des actions (concertées ou non) visant à démontrer l’inefficacité des méthodes de protection des données sensible tels que le groupe -défunt ?- de Lulzsec -qui ont pénétré de très nombreux serveurs en 50 jours) ou les Anonymous qui visent eux à prouver que nos instances dirigeantes sont loin d’être très honnêtes. Ces deux groupes ont lancé une opération #AntiSec (Anti-Security) qui diffuse, tous les vendredis, des dossiers confidentiels brutes de décoffrage -police d’Arizona, gouvernement du Brésil etc...). Rajoutons à ça les Wikileaks divers (frenchleaks, openleaks etc...) dont les données proviennent tout autant de fuites que de piratages divers.
Tous les exemples ne sont que des exemples de hackers « whitehat » c’est à dire qui ne seraient pas foncièrement méchants, qui dévoilent leurs prises à titre d’information. Il existe de très très nombreux piratages cachés, invisibles organisés par différentes mafia dans de nombreux pays (Russie, Brésil, Chine etc...). Ceux-ci sont les plus dangereux, car restent cachés et nul ne sait ce qu’il advient des données volées.
Le compte-rendu est disponible en version définitive.
J’attends par ailleurs le résultat précis des votes, car en effet, je n’ai fait qu’extrapoler le détail des votes à partir de la vidéo, par ailleurs disponible ici : http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?dossier=Commissions# (A la demande / Séance Publique / )
Et en effet, cette notion d’identification devra exister, mais via quel moyen, telle est la question !
Ceci dit, unir en un seul média et un seul fichier toutes ces informations est extrèmement risqué ! Les Anonymous, Lulzsec via leurs opérations le montrent !
Les étrangers en situation irrégulière n’ont guère les moyens pour fabriquer des faux papiers, fussent-ils pucés.
Selon Mr Guéant, « La fraude, c’est surtout un véritable traumatisme moral et financier pour les victimes. Le fraudeur, en effet, ne s’arroge pas seulement leur identité, il leur vole leur vie, il paralyse leurs ressources, leurs actions et leurs projets d’avenir : leurs ressources d’abord, puisqu’il peut indûment, en leur nom, ouvrir un compte bancaire, contracter des dettes, percevoir des prestations sociales ou liquider des droits à la retraite ; leurs actions, ensuite, puisqu’il peut se prévaloir de leur identité pour s’inscrire sur les listes électorales et voter, mais aussi, potentiellement, commettre des infractions dont le poids retombera sur elles ; leurs projets d’avenir, enfin, puisque la mise en évidence de ces fraudes peut parfois nécessiter de longues enquêtes, pendant lesquelles aucun document ne peut être délivré, ce qui peut signifier pour la victime l’impossibilité d’inscrire ses enfants à l’école, de louer un appartement, de réaliser des démarches administratives ou encore de se déplacer à l’étranger. »
Bref, aucunement à la charge d’étrangers en situation irrégulière.
Ceci dit, personne ne vas aller vérifier vos empreintes digitales pour ouvrir un compte en banque ou obtenir un crédit ou percevoir des allocations diverses ! Donc, la CNI ne sert pas à grand chose pour limiter les risques d’usurpation d’identité !
Peut-être que cela expliquerait les nombreuses absences : certains députés auraient estimé ne pas avoir la capacité de comprendre les tenants et aboutissants de cette loi ?