Contrairement à ce qu’à dit un toubib sur Cnews, que la décrue
de la maladie et les injections soient (un peu) concomitantes n’est
pas une preuve de causalité qui montrerait l’efficacité des
vaccins.
A preuve les chiffres ci-dessous :
Quel rapport avec la vaccination ?
Source le dauphiné.
Après une flambée cet été au Maghreb, l’heure est à la décrue
Finies les images terribles d’hôpitaux débordés de malades du
Covid-19. Après une flambée de cas pendant l’été dans tout le
Maghreb, l’heure est à la décrue.
En Tunisie
Le pic des contaminations s’est produit entre le 7 et 13 juillet
avec plus de 55 000 cas, contre
sept fois moins aujourd’hui. Les décès sont
également en forte baisse avec 342 morts sur la semaine écoulée,
cinq fois moins qu’au pic (1 451 morts, du 24 au 30
juillet).
Plus d’un quart (26,1%) des 12 millions de Tunisiens
a actuellement un schéma vaccinal complet (deux doses de vaccins et
un délai de quelques semaines après la seconde injection).
Au Maroc
Le Maroc, qui déplore près de 13 800 morts du Covid, est le pays
du Maghreb le plus avancé dans la vaccination, avec près de la
moitié de parcours vaccinaux complets (46,7%).
Le royaume a connu un record de contaminations début août avec
près de 70 000 nouveaux cas, un nombre hebdomadaire divisé
par quatre au 16 septembre. Même tendance pour les décès
avec 405 morts ces sept derniers jours, près de la moitié
des 775 enregistrés lors du pic (du 16 au 22 août).
En Algérie
Au 16 septembre, 13,3% des près de 44 millions
d’Algériens avaient reçu au moins une première dose mais
seulement 9,5% disposent d’un schéma complet.
Le record hebdomadaire de contaminations a été atteint du 24 au
30 juillet (10 626 nouveaux cas) et pour les décès, entre le 31
juillet et le 6 août avec 268 morts. Au 16 septembre, la décrue
était nette avec six fois moins de cas sur 7 jours, et deux
fois moins de décès (132).
En Libye
Avec près de 7 millions d’habitants, la Libye a connu aussi un
net ralentissement de l’épidémie après un pic dans la semaine du
25 au 31 juillet marqué par 24 000 nouveaux cas et 204 décès. Sur
les sept derniers jours, le pays a enregistré trois fois moins
de nouvelles contagions, et plus de deux fois moins de décès (83).
A ce jour, 18,4% des Libyens ont reçu au moins une
dose mais seulement 2,1% ont complété leur schéma
vaccinal, en raison de retards dus à un rythme irrégulier des
importations des vaccins chinois Sinovac et russe Sputnik.
@titi Je voulais dire « techniquement » : si le billet sncf intercité et le billet sncf TER région ne peuvent plus être sur la carte voyageur, c’est pour qu’il soit facile de remplacer la SNCF par une nouvelle compagnie. Quant au niveau de service « en dessous de tout », je pratique les voyages en train depuis longtemps et je ne vois pas exactement ce que vous voulez dire. Quant à l’ouverture magique à la concurrence, certaines campagnes attendent encore une bonne qualité de téléphonie mobile ou d’internet.
J’avais publié ce texte (un peu long pour un commentaire) sur un blog.
Je crois qu’il a sa place ici.
A la fin, c’est quand même assez cocasse.
Je prends très régulièrement la ligne POLT, c’est à dire Paris -
Orléans - Limoges - Toulouse. Une grande ligne Nord Sud qui entrait en
Espagne par Portbou. Je dis « entrait » car aujourd’hui cette ligne bien
longue s’arrête à Brive, quelques fois à Cahors, depuis que l’on rejoint
Toulouse par la ligne TGV de Bordeaux.
Cette ligne était devenue tellement secondaire que la SNCF l’avait
pratiquement laissée à l’abandon. Il a fallu l’accident de
Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne, le12 juillet 2013 qui fit 7 morts et
plusieurs blessés pour que des travaux d’envergure soient lancés.
Longtemps la ligne a affiché des retards dus à sa vétusté, et à celle
des trains, puis à cause des travaux. Mais depuis quelques temps les
choses s’étaient améliorées.
Cette ligne, comme sans doute toutes les lignes, fait circuler des
« Intercités » et des « TER ». Les Intercités sont les trains de la SNCF et
les TER sont des trains gérés par la SNCF pour le compte des régions.
Les Intercités s’arrêtent dans les gares les plus importantes, et
quelques fois dans les petites gares. Mais les dessertes des petites
gares étant plus rares on peut les rejoindre en s’arrêtant à la grande
gare précédente et en empruntant un TER qui, lui, fait l’omnibus. Pour
mon compte, je m’arrête à Châteauroux et prend le TER qui suit et qui
m’amène à Argenton-sur-Creuse.
Je prends mon billet sur le site de la SNCF qui propose les voyages
Intercités plus TER. Mon billet est enregistré sur ma carte voyageur.
Jusque là, aucun souci. Mais à mon avant dernier voyage, au moment de
montrer ma carte à la contrôleuse du TER pour la dernière partie du
parcours, j’apprends que le billet TER n’est plus sur la carte voyageur,
car ce ne sont plus les mêmes sociétés. Bien entendu la contrôleuse a
la tenue de la SNCF, puisque c’est la SNCF qui opère pour le compte des
régions. Elle semble désapprouver cette nouvelle organisation mais
m’explique que je dois imprimer mon billet TER à part.
Mais le plus invraisemblable s’est produit au voyage suivant. J’avais
pris cette fois-ci un Intercité qui faisait l’arrêt d’
Argenton-sur-creuse et dont le terminus était Brive-la-Gaillarde. Nous
étions partis avec quelques minutes de retard, mais tout se passait
bien, or voilà qu’en pleine Champagne berrichonne, nous heurtons un
sanglier. Le train s’arrête, le mécanicien regarde les dégâts, puis on
nous annonce que l’on va à marche réduite jusqu’à Châteauroux. Là, arrêt
prolongé sans que les techniciens puissent dire si l’on pourra repartir
ou pas.
Un TER est annoncé qui vient d’Orléans et qui desservira toutes les
gares jusqu’à Limoges. Le chef de bord de l’Intercité invite donc les
passagers à emprunter ce TER qui les mènera au moins jusqu’à Limoges,
qui est certainement le terminus de plus de la moité des voyageurs.
Joyeusement les naufragés du rail montent dans la chaloupe, elle est
pleine à craquer, mais semble prête à convoyer tout ce beau monde.
Hésitations, allers et venues des uniformes, on sent que quelque chose
grippe. Et on redemande aux gens de regagner le train d’origine, leurs
correspondances ne pouvant, soi-disant, pas être assurées si ils
arrivent par le TER. Je rappelle pour plus de précision, qu’on ne sait
pas si l’Intercité va pouvoir repartir. En prenant le TER, les
Limougeauds étaient sûrs d’être chez eux une heure et quart plus tard.
En fait, ce dont se sont aperçus les responsables du premier train,
c’est qu’il mettait sur le réseau régional une centaine, peut-être plus,
de voyageurs sans billet, puisque le billet Intercité permettant de se
rendre à Limoges n’était pas valide sur le réseau des régions.
En ce qui me concerne, je restai dans le TER, la gare d’Argenton
n’étant qu’à vingt minutes de celle de Châteauroux. Bien m’en prit, car
arrivés à Argenton nous avons appris que l’autre train était toujours à
Châteauroux et aucun contrôleur ne s’est avisé de demander les billets.
Pourquoi cet incroyable imbroglio, cet incroyable non sens ? A cause
simplement de l’ouverture à la concurrence. Il faut que dès que celle-ci
sera en vigueur les régions puissent faire intervenir d’autres
prestataires. La chose est amusante, quand on pense que la décision de
faire rouler un train Orléans-Limoges devra être prise de concert par
les édiles d’Orléans et ceux de Bordeaux, car deux régions sont
impliquées. A moins qu’un accord fasse que des trains affrétés par la
région Centre aillent jusqu’à Limoges avec une compagnie et ceux affrétés
par la région Nouvelle Aquitaine aillent jusqu’à Orléans sous une autre
bannière.
De toutes les manières, l’opérateur SNCF-région doit se distinguer de
la Société Nationale des Chemins de Fer pour pouvoir facilement être
remplacé.
Voilà donc la dislocation d’un système qui ne marchait pas si mal. Et
ce n’est pas la privatisation anglaise, ni la privatisation allemande
qui ont démontré une amélioration substantielle par rapport au service
public.
Non, il s’agit seulement de donner au capital en manque de placements
des possibilités de rendement financier. Que le système public
disparaisse pour offrir au capital des affaires qu’il n’est plus capable
de créer lui-même. C’est juste du dépeçage.
@Francis, agnotologue Je ne suis pas sûr que « très joli » soit un véritable compliment. Ce que faisait Bébel (puisque Bébel il y a) pouvait aussi passer de certaine manière pour « très joli ».