Je crois qu’il faut rappeler un point très important sur la démarche des "truthers", du moins de leur majorité : c’est une démarche en deux parties.
Partie 1 :
Examiner la Version Officielle (rapports d’enquête FEMA, NIST et Commission entre autres) et relever toutes les erreurs, incohérences, omissions voire mensonges, et déterminer en quoi ils affectent la véracité des résultats obtenus. Les 4 événements concomitants sont observés : Tours jumelles, WTC 7, Pentagone et Vol 93, ainsi que les actions qui gravitrent autour. Le seul référentiel acceptable pour cette étape c’est le raisonnement scientifique, la comparaison de témoignages (y compris la prise en compte des erreurs et incohérences, qui peuvent être faits de bonne foi) et la vérification des faits par des sources (diffusions en direct des médias TV, études scientifiques indépendantes ou officielles, etc) dument authentifiés. A ce point, on voit s’il est nécessaire de demander une nouvelle enquête ou pas. C’est sur cette partie que le plus gros des débats se porte. Pour démontrer que la théorie officielle est fausse, il faut se baser sur les faits, il n’est pas nécessaire d’avoir une théorie de remplacement complète et inattaquable, car ceci ne serait possible qu’avec une nouvelle enquête justement
Partie 2 :
Avancer des hypothèses, mais en spécifiant bien que ce ne sont que des hypothèses, et les triturer dans tous les sens pour voir si elles résistent à l’examen ou pas. On retrouve ici les théories "pas d’avion au pentagone", "avion + explosif" etc. Encore une fois, cette seconde partie ne prétend pas apporter de vérité, et ne se veut en aucun cas un justificatif à la réouverture de l’enquête. On retrouve par exemple la théorie des "hologrammes", ou des "mini nukes", qui ne résistent pas à l’examen et ont été écartées par les gens qui se penchent sérieusement sur le problème. C’est une erreur de porter des attaques sur ces théories, car elles ne sont pas (ou ne devraient pas) être présentées comme des vérités définitives.
Souvent, la différence entre ces deux parties n’est pas ou mal faite par les opposants à la version officielle. De plus ces opposants sont des personnes disparates, chacune ayant un avis différent quant à l’implication de tel ou tel, et certains présentent comme des vérités ce qui ne devrait pas l’être. Dans ce cas il est important de leur rappeler que ce n’est qu’une hypothèse. Ensuite on peut entrer dans le jeu et démonter la théorie avancée, mais ça ne remet pas en cause les éléments de la première partie, qui elle ne peut être sensible qu’aux arguments scientifiques.
PS : Pour les personnes plus spécialisées que moi en construction et structures, je vous invite à consulter le document original donné en lien, ma traduction de certains termes techniques (beam, girder, ...) est peut-être trop approximative. Toutefois ceci ne remet pas en cause le fond du commentaire du Greening.
Petite présentation succinte de F. R. Greening : spécialiste des structures, il s’est rendu célèbre par son étude sur la chute des tours jumelles, dans laquelle il affirme, calculs à l’appui, que les forces exercées ont suffit à pulvériser le béton, expulser les bouts de colonnes et effondrer l’immeuble, apportant une sérieuse caution au rapport du NIST sur ce point.. C’est donc quelqu’un qu’on pourra difficilement accuser de complotisme aigü.
Là où ça devient intéressant, c’est quand le même F. R. Greening étudie le rapport préliminaire du NIST sur la chute du WTC 7. Et là sa conclusion est sans appel : les hypothèses du NIST ne tiennent pas la route. Il constate beaucoups d’impossibilités et de contradiction dans ce rapport préliminaire, et en fait officiellement part au NIST. Mais gros problème, dans le rapport définitif, le NIST n’a tenu aucun compte de ses commentaires, qui pourtant méritaient le détour. Voici quelques extraits traduits. Chacune des affirmations de Greening est appuyée par des arguments scientifiques difficilement réfutables. Les lecteurs anglophones trouveront le texte original complet directement sur le site du NIST : wtc.nist.gov/comments08/frGreeningwtc7comments.pdf
« Le NIST émet l’hypothèse, fort raisonnable au demeurant, que les incendies ont débuté près de la façade Sud, résultant de l’effondrement de la tour 1 du WTC à environ 10h29 le matin du 11 septembre. Toutefois, cette théorie pose problème car les incendies cruciaux des 12ème et 13ème étages n’ont pu être observés qu’après de 14h00, et ce, uniquement sur la façade Est du bâtiment. »
« D’autres aspects de la simulation du NIST semblent également assez arbitraires et contraires aux lois de la physique. »
« La simulation du NIST voudrait nous faire croire qu’un haut degré de chaleur a été maintenu pendant deux heures sur une surface de plancher d’environ 500 m² dans le bâtiment 7. »
« Le principal problèmeavec la simulation du NIST semble porter sur la durée calculée des incendies aux 12ème et 13ème étages. Par exemple, si nous prenons une durée plus raisonnable de 30 minutes, à la place des 2 heures excessives du NIST [...] »
« ...les températures atteintes par la structure en acier ont également été surestimées dans le Rapport Préliminaire. Ceci porte un coup fatal à la validité de l’hypothèse du NIST sur le début de l’effondrement »
« Ceci nous amène à un coefficient d’échauffement [...] et à une température maximale des solives de soutien des planchers et des poutres porteuses à proximité de la colonne 79 à environ 300 °C, soit à peine la moitié des températures estimées par le Rapport Préliminaire du NIST pour ces éléments de structure. »
« L’hypothèse du NIST sur le début de l’effondrement nécessite une température de la structure d’acier des niveaux 12 et 13 excède de beaucoup les 300 °C. Je suis persuadé que cette condition n’aurait jamais pu être remplie avec l’estimation par le NIST »
Quand c’est un expert reconnu qui affirme tout ceci, il me semble que les tenants de la Version Officielle ont un peu trop tendance à l’ignorer, et pourtant ces mêmes pro-VO se réfèrent en masse à Greening pour justifier l’effondrement des tours jumelles.
En fait la solution est bien plus simpel que ça : les Parisiens et Parisiennes savent pour la plupart que les toilettes du Printemps sont gratuites, et s’en servent quotidiennement de toilettes publiques "chic". Le Printemps, pour réduire ses coûts d’entretien, a eu cette idée pour faire diminuer l’affluence dans ce lieu d’aisance, et a donc monté cette affaire.
La preuve ? Vous l’aurez quand ce magasin mettra un accès payant ou avec digicode aux WC !
Comme quoi des fois faut pas aller chercher les complots trop loin
Mon commentaire ne concernait que la partie sur les tests de Français et de connaissance des lois civiques de la France. Ces tests, qui pourraient aussi bien être demandés à n’importe quel ressortissant étranger, ne me choquent pas.
Concernant la procédure complète (que je ne connais pas) c’est autre chose. Il lui faudrait un cadre légal strict et invariant, et ne permettant pas les décisions arbitraires de tel ou tel maillon de la chaîne administrative. Si ce n’est pas le cas, alors l’auteur aurait plutôt dû pointer les éventuelles carences de ces lois, ça aurait été plus clair et constructif.
La France a longtemps fait preuve de laxisme, ou d’aveuglement, sur tout ce qui touche à l’immigration, principalement parce que le sujet a été déclaré tabou car étant au centre des revendications de l’extrême-droite. La doctrine (de gauche comme de droite) a été "On n’en parle pas ! En parler c’est cautionner le FN". Résultat, on s’est retrouvés à prendre dans l’urgence des lois mal pensées, sans cesse rafistolées, et qui desservent plus qu’elles n’aident les immigrés.
Pour ma part, la nationalité devrait être accordée si sont réunies les conditions suivantes, à savoir la personne doit :
Etre majeure et en faire la demande explicite,
Avoir une connaissance minimale du Français et des lois françaises (examen),
Avoir résidé en France légalement et de façon continue depuis au moins 5 ans (preuves),
Ne pas avoir été condamnée pour des crimes et délits (exceptions à établir éventuellement),
Les procédures de naturalisation devraient être rapides, claires et sans ambigüités, et pouvoir faire l’objet d’un appel unique en cas de refus par l’administration.