• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Johan

Johan

Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 30 716 851
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1 0 1
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Johan Johan 10 janvier 2007 14:20

    Merci Forest.

    Pour ceux que ça intéresse :

    http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=15709

    http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=15711

    Et je copie colle deux commentaires d’un article de S. Reboul.

    par Johan (IP:xxx.x3.178.10) le 21 décembre 2006 à 22H40 « penser que le non à l’économie de marché libre et non faussé (donc pour une économie non libre et faussée) »

    Sophisme. On peut vouloir une Europe qui assume la nécessité de réguler un marché correctement, qui n’incite pas aussi ouvertement au dumping notamment fiscal, social...

    Vous voulez réconcilier les français avec l’Europe ? Quelques propositions...

    Cesser de se cacher derrière l’Europe pour toutes les réformes impopulaires, et se moquer de ses directives quand ça nous arrange (OGM). Mais on s’en fout : les décideurs ne sont pas les payeurs. Et qui c’est qui paie, qui paie, qui paie ? c’est la France qui paie.

    Couvrir correctement l’activité de ses institutions, notamment dans les medias. L’Europe est imperméable aux français, ce qui n’est pas le cas dans d’autres Etats membres.

    Revenir sur l’abandon en 94 de la clause de préférence communautaire, l’Europe est ouverte aux 4 vents quand les autres zones économiques savent jouer avec le protectionnisme (qui n’est pas interdit par l’OMC du moment qu’il n’y a pas de différent traitement des parties aux douanes) : les USA ont protégé leurs acieries le temps de se moderniser, afin d’éviter la casse sociale, et de former leurs équipes aux nouvelles méthodes de production. Nous sommes passés de plus de 4% de droits de douanes à moins de 1,4% aujourd’hui. Nos entreprises ne PEUVENT PAS etre compétitives face aux esclaves chinois, et autres Etats manufactures qui organisent en leur sein des zones franches de taxes, de droits sociaux, et qui de surcroit mettent la police et l’armée a disposition pour mater les émeutes.

    Créer des syndicats européens forts, comme contre-pouvoirs indispensables aux firmes trans nationales.

    « La résurrection du TCE parce que, après comme avant le 29 mai 2005, celui-ci est une nécessité pour réguler la mondialisation, s’impose donc comme une réalité incontournable contre tous les rêves nationalistes obsolètes. »

    Le TCE ne garantissait rien de cela, il favorisait les coopérations renforcées, mais surtout les free riders qui n’avaient pas intérêt à y participer, tout en continuant à profiter de l’espace de libre échange de biens, de capitaux, de services. L’Europe du TCE n’oppose pas de limite aux exès de la mondialisation mais en est le cheval de Troie.

    Offrons un avenir aux peuples de l’Est, qui ont mérité mieux après 40 annnées de dicature communiste qu’une vie misérable dans leur pays et l’obligation de s’expatrier loin de leur pays, de leur famille, de leurs amis, pour gagner un salaire décent.

    Aucun des candidats ne propose de projet ambitieux, àla hauteur des espérences des europhiles, dont je suis, qui espèrent un avenir meilleur pour nos peuples.

    Il faut fermer les frontières économiques de l’UE aux produits faits par des esclaves, en instaurant une barrière anti dumping social. Nous avons la possibilité de bâtir un espace économique polyvalent, avec des aspirations politiques convergentes, et nous sommes en train de rater le coche.

    Pendant ce temps, la Russie et les USA jubilent.

    http://www.agoravox.fr/tb_rece...

    http://www.agoravox.fr/tb_rece...

    Et la qualité de la main d’oeuvre de l’Est leur est inutile : leurs jeunes avec qui j’ai partagé un été à Londres, quittent leurs pays à la recherche d’un avenir que nous ne leur offrons pas.

    Ce n’est ni du souverainisme, ni du socialisme marxisant, encore moins du social nationalisme, nous devons créer les conditions qui rendront possible un modèle économique et social européen. Si les courants cités ci dessus que nous combattons de deux voix discordantes mais avec la même conviction gagnent du terrain, c’est qu’aucune VISION n’est offerte aux peuples d’Europe. Il faut être ambitieux, ou nous ferons exploser l’Europe et elle prendra comme issue de secours le fascisme.

    Réagir à l’article | Réagir au commentaire | Signaler un abus

    commentaire constructif ? 5

    > Chronique d’un retour annoncé du TCE par Johan (IP:xxx.x3.178.10) le 21 décembre 2006 à 22H55 Sinon, je ne vois pas de problème a parler d’un marché non faussé tant qu’il s’agit de Droit de la concurrence (je n’aurais pas suivi les éudes que j’ai fait autrement).

    En ce qui concerne le marché libre, il faut voir.

    Si libre signifie laisser profiter des infrastructures mises en place par la France, et avec l’argent des français, afin que l’on ait tous ou presque dans ce pays des services publics aussi indispensables que les routes, les chemins de fer, l’électricité, le gaz,... même si ce n’était pas rentable, et dans le but d’assurer l’égalité des citoyens...

    Résorber ce que l’on appelle les marchés incomplets a un coût, tout comme pallier à l’insuffisance d’un bien public (nourriture, médicaments...), tout comme garantir un sécurité d’appovisionnement et de réparation, tout comme résorber les asymétries d’information, tout comme assurer des services gratuits pour tous, payés par la collectivité, tout comme assurer la méritocratie par le biais de concours de la fonction publique etc.

    Tout ceci a un coût qui NE PEUT PAS être supporté par une entreprise publique en concurrence avec d’autres entreprises qui n’ont pour seul but que le profit. Non que ces dernières n’ont pas leur place, mais elles ne sauraient entraver les services publics par une concurrence déloyale, et en profitant des infrastructures qu’il a bien fallu entreprendre, et qu’il faut bien amortir.

    Eh, pas compliqué de faire une ligne TGV Paris Marseille, plus rentable que la SNCF en général, mais on accepte que le reste de la France ne soit plus autant desservie.

    Si libre signifie que l’on peut entreprendre librement, oui, oui et re oui ! Ca doit rester le principe dans un Pays libre. Mais il ne faut pas tout sacrifier pour celà : on aurait une victoire à la Phyrrus.



  • Johan Johan 9 janvier 2007 15:53

    Salut Forest,

    Aussi carré que d’habitude.

    Une crise similaire en France est possible à mon avis.

    Elle ne sera véritablement une crise que quand les gens auront faim, ce qui n’est pas pour tout de suite. La crise économique devrait donc logiquement précéder la crise politique et la salutaire remise en question de la gabegie actuelle.

    Peut être pas si tardivement en fait... difficile de survivre quand on trébuche et qu’on ne peut jamais se remettre véritablement en selle vu le prix des loyers, le chômage, la pression des salaires à la baisse.

    En ce qui concerne la monnaie unique, elle ne sera jamais ajustée à nos besoins. Elle convient à une zone toute entière, à l’activité et à l’intensité différentes selon les pays. Ce serait comme si Paris s’était plainte que le franc n’est pas évalué pour ses besoins, mais pour ceux de la France.

    C’était surtout pour faire la passerelle avec ce qui va suivre :

    Comment la crise argentine a t elle été réglée ?

    On a injecté de grosses quantités de monnaie dans l’économie, le tout à bas taux. Les entreprises ont essentiellement absorbé ces liquidités et se sont relancées.

    Tous ceux qui avaient des comptes en pesos ont vu l’inflation réduire leur patrimoine à peau de chagrin.

    Idem pour les salaires, plus inertes que les prix.

    Bref : l’essentiel de la population a payé pour les erreurs des dirigeants, et le privé est resté propriétaire des services privatisés (et les nationalisations de faisant à prix d’or...).

    Or nous n’aurons pas le contrôle de notre monnaie pour financer notre redressement par la planche à billets. Résultat : la France s’enfoncera longtemps dans la crise, ou elle fera payer à l’Europe tout entière les pots cassés par la dévaluation brutale de l’Euro, ou nous aurons recours aux marchés financiers, s’ils nous font encore confiance.



  • Johan Johan 21 décembre 2006 23:57

    A Hume,

    Merci. Je vous lis moi même avec un grand intérêt et comprends vos points de vue.



  • Johan Johan 21 décembre 2006 23:38

    A Hume,

    J’ai travaillé 3 mois en Angleterre cet été. Là bas aussi, les magasins ouvrent le dimanche (ils ont aussi compris ce que signifie le mot concurrence : améliorer la qualité et diminuer le prix, mais c’est un autre sujet... http://www.londontown.com/LondonInformation/Shops/Lillywhites/81d9/).

    J’ai aussi travaillé en centre social, pour des associations qui créent des liens humains et forts dans des quartiers où le reste du temps le lieu de loisir est plutôt La Valentine ou Grand Littoral (les marseillais reconnaîtront deux temples du consumérisme).

    Je sais a quel point l’ouverture le dimanche est nuisible a ces initiatives. C’est nouveau, c’est sans prétention, sans tape à l’oeil etc. Il faut y gouter pour l’apprécier. Et on y goute que si on a pas de course à faire, car on en a la disponibilité.

    Or ce lien social est indispensable. Notre société se replie sur son cocon. Al’inverse de votre opinion, à la limite, pendant les fêtes, pourquoi pas. C’est le jeu, ma pov Lucette.

    Tôt ou tard,il faudra prendre d’avantage en considération l’importance inestimable de cette possibilité de se retrouver ensemble, de se réapproprier ses rues. On ne pourra pas se passer indéfiniment de l’essentiel.

    Je ne veux pas promouvoir un jour religieux en particulier. Je veux un jour de repos commun dans mon pays. Une expérience partagée par tous, et que l’on doit se réapproprier. Retrouver ses amis autour d’un café ou d’un match de l’équipe de la petite ville est un acte social, un vécu commun fort loin du rush dans les supermarchés. Nous devons avoir ce jour disponible ensemble, et en faire quelque chose ensemble.

    Par ailleurs, je considère que le lien enfant parent est négatif dans un supermarché : hacèlement pour se voir payer ci ou ça (40% des ventes aux Etats Unis sont à l’origine des harcèlements des parents par les enfants). Ce lien est positif quand le parent joue avec son enfant, quand il lui apprend quelque chose (bricoler, lire...). En tant qu’éducateur, je crois que c’est la destruction de ce lien privilégié qui pose de gros problèmes d’éducation et d’autorité.

    Si on parle d’emploi, aucun doute : laisser un jour d’exclu au petits commerçants n’est pas gênant, au contraire car ils créent cumulativement plus d’emplois que les grands centres commerciaux.

    Amicalement, Johan



  • Johan Johan 21 décembre 2006 23:04

    Tout à fait.

    Sauf que si t’es payé au SMIC, le patron ne rentrera pas dans ta combine : il doit te payer chaque année la même somme, pour que tu puisse légalement travailler pour lui en 2009.

    Donc plus tu gagnes, plus tu vas gagner.

    Capice ?

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv