« ...Où l’on a confirmé que 1,2 milliards d’êtres humains souffraient de la faim : augmentation de 18% en 1 an... »
N’importe quoi. En 1970, le nombre de gens souffrant de la faim s’élevait déjà à près de un milliard (à l’époque c’était l’Asie qui crevait de faim), alors que la population mondiale était deux fois inférieure.
Et si au lieu de bluffer avec ton rapport de la FAO, tu l’avais lu, tu aurais vu que la FAO constate également une diminution de la proportion de gens qui souffrent de la faim. Alors oui, les 10 dernières années, le chiffre absolu de personnes souffrant de la faim a augmenté de 150 millions ; mais, pendant ce temps, la population mondiale a, elle, augmenté de 600 millions. Ce qui veut dire exactement que l’on a pu produire dans le monde suffisament de richesse ces dix dernières années pour arriver à nourrir 450 millions de personnes supplémentaires. On appelle cela un progrès.
Oui, c’est vrai quoi, merde ! On commence comme ça, et on termine avec des gens qui bénéficient de 70 ou 80 ans d’espérance de vie au lieu de 25 ou 30, qui, lorsqu’ils ont une carie ou une appendicite, non seulement en réchappe mais n’en souffrent plus, qui peuvent espérer manger à leur faim, tous les jours.
C’est scandaleux ! Tous les ethno-conscients et les écocitoyens du monde moderne ne peuvent que s’élever contre la disparition de petits villages tribaux typique d’où ils pouvaient, jadis, ramener des petits colliers de perle finement ouvragés achetés pour un bol de riz dans l’idée de pouvoir dire au retour « J’y étais » !
« Ce ne sont pas les joueurs noirs qui sont exploités, mais les pays d’ou proviennent ces joueurs qui ne beneficie pas des talents de leur joueurs pour enrichir leur propre championnat. »
Tiens !? Un joueur africain serait donc propriété de l’Afrique ?
Sinon, cette façon de voir est simplement fausse : si les joueurs africains ne s’étaient pas formés en Europe, ils n’auraient enrichi rien du tout et certainement pas les championnats africains, qui, justement n’ont vu leur qualité augmenter qu’à partir du moment où des joueurs africains sont partis se former en europe, ont joué dans de grands clubs européens et sont revenus au pays pour y continuer à jouer et à partager leur expérience. Ensuite, les clubs de football africains bénéficient pécuniairement des contrats qu’ils passent avec des clubs européens qui embauchent un joueur africain ; ce qui leur permet d’investir et de dévelloper le football en Afrique et, dans ce cadre, enrichir les Africains.
« ...le pillage des jeunes joueurs noirs par les grands clubs... »
Ben voyons, c’est bien sûr ! Comment ils sont exploités les joueurs africains évoluent dans les championnats européens. D’ailleurs, c’est simple : la révolte gronde dans les vestiaires et ils pensent tous à retourner nuitament en Afrique.
Le projet d’une monnaie unique latino-américaine relève du pur fantasme démagogique. L’euro montre comment même avec des pays « sérieux » (où l’on s’essaie à une certaine discipline budgétaire et financière) ce genre de projet est des plus risqués. Alors, en Amérique latine, l’Argentine qui trafique les comptes nationaux, les indicateurs économiques et le Venezuela qui a vu sa monnaie perdre près de la moitié de sa valeur en 2 ans, il faut vraiment pas rêver voir une monnaie unique avant le siècle.