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juriste, consultant, chroniqueur dans des revues juridiques
pragmatique,agnostique, hédoniste non épicurien
A l’instar de Boris Vian, plus que le bonheur de tous, c’est le bonheur de chacun qui m’importe

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  • Premier article le 26/10/2009
  • Modérateur depuis le 03/11/2009
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Derniers commentaires



  • jps jps 11 février 2010 12:51

    erratum : en son temps



  • jps jps 11 février 2010 12:19

    @auteur
    je vous invite à utiliser les termes adéquats. la démonstration et la réalité sont apportées dans mon commentaire au risque de vous déplaire.
    Bien sûr que d’autres pays sont visés. Comme en sont temps soros qui commençait à attaquer l’italie puis d’autres et c’est ainsi qu’il a fait fortune.
    A nier l’évidence que l’Euro est pour l’"heure solide vous discrédite (j’ai apporté les chiffres) .
    Je ne tenais pas à vous faire ombrage uniquement rectifier votre propre axiome car vous le présenté comme une vérité admise alors qu’il n’en est rien.

    Ce qui m’importe, c’est de démontrer l’importance du pouvoir financier face aux politiques . Ce qui n’est pas fondamentalement en contradiction avec votre article. Alors, keep cool smiley cordialement



  • jps jps 11 février 2010 11:22

    Il n’a pas de crise de l’Euro. Pour preuve la parité €/$ était de 1.24 il y a un an et est de 1.39 aujourd’hui.

    La raison de la poursuite de la crise est la suivante

    Deux hedge funds, qui tiennent l’essentiel du marché grec des « credit default swap »,  CDS, ont été furieux de n’avoir reçu que 2 % du dernier emprunt grec.  Ces deux hedges funds ont acquis beaucoup de CDS ne peuvent les vendre en nombre au risque de faire baisser le cours de ces derniers. Comme, un CDS n’a de valeur que s’il correspond à des emprunts. Il faut forcer la Grèce à plus emprunter. Un pays a besoin d’emprunter pour honorer ses échéances. Si l’on créait une rumeur d’insolvabilité les taux vont croître et plus les taux croient plus le déficit s’accroît et plus le pays se trouve dans la difficulté pour trouver de nouveaux crédits. C’est la spirale infernale.

    Le Spread ou l’écart de taux d’intérêt entre la Grèce et l’Allemagne, est de 550 points pour les emprunts à deux ans et 370 pour ceux à dix ans. C’est énorme ! Le spread sur les emprunts et les CDS portugais et espagnol suivent aussi une pente ascendante.

    Le CDS c’est l’assurance qu’un prêteur contracte pour se prémunir contre un défaut d’un État à qui il a prêté de l’argent. Ce qui signifie que le CDS correspond à un emprunt remboursable donc en cas d’insolvabilité le CDS ne vaut plus rien, sauf si cela engendre des emprunts supplémentaires à des taux prohibitifs. Il faut accroître ce besoin d’emprunt. Ainsi en créant un vent de panique les crédits accordés à la Grèce seront affectés d’un taux importants qui généreront eux-mêmes des besoins d’emprunt pour l’encourt de la dette, etc .. D’où cette spirale infernale évoquée. C’est la qu’intervient une banque pour accorder des crédits à des coûts importants. Cette banque y gagne et les hedges funs aussi car leur CDS ont pris de la valeur.

    Leur but est de gagner un maximum d’argent en créant une panique !

    C’est ainsi que deux hegde funds et  une grande banque d’investissement américaine (qui a bénéficié du plan de sauvetage des banques US) sont à l’initiative de ce vent de panique. Afin d’accroître la panique, ils se sont mis à vendre de l’euro, suivis par des investisseurs apeurés.

    Reste que l’Euros n’est pas mal loti car le déficit budgétaire est de 6 % du PIB en 2010 pour les seize pays de la zone euro. On ne peut en dire autant du Japon et des Etats-Unis qui sont à plus de 10 %.

    Mais ceci prouve encore que le pouvoir financier tente de s’imposer au pouvoir politique pour dégager de très larges profits. Aux politiques de s’affirmer à présent !

    Source : Jean Quatremer sur http://bruxelles.blogs.liberation.fr/



  • jps jps 9 février 2010 11:49

    @auteur
    Pour les ingénu(e)s, vous auriez pu être plus explicite sur cette affaire Botul

    Dans De la guerre en philosophie, BHL part à l’assaut de grands auteurs comme Marx ou Althusser. Puis il passe à Emmanuel Kant, « le philosophe sans vie et sans corps par excellence ». Citant, à l’appui de ses dires, un certain Jean-Baptiste Botul, « qui a montré, dans sa série de conférences aux néo-Kantiens du Paraguay, que leur héros (Kant) était un faux-abstrait, un pur esprit de pure apparence... »

    Léger souci : Jean-Baptiste Botul n’existe pas. C’est une pure invention, née dans le cerveau facétieux d’un agrégé de philosophie, Frédéric Pagès.

    BHL ne vérifie pas ses sources



  • jps jps 3 février 2010 20:10

    Pendant la phase de l’Uruguay Round où fut négocié l’AGCS, entre 1988 et 1991, les gouvernements de l’époque (gouvernement Rocard) les accords ont signé l’AGCS en avril 1994 (Gérard Longuet) et proposé à ratification la même année (gouvernement Balladur). Chaque pays décide du type de service qui sera inclus -ou pas- sur sa liste d’engagements. Or les engagements de libéralisation ont un caractère obligatoire et ont force de loi. L’engagement pris par un état est irréversible. En cas de changement démocratique, un gouvernement nouvellement élu ne pourrait revenir sur une libéralisation engagée sans s’exposer à des sanctions financières très dissuasives.

    Pascal Lamy membre de PS depuis 69, avec l’appui du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et notamment de Jacques Chirac, a été élu le 26 mais 2005 directeur général de l’OMC, et, est un fervent partisan de l’accord général sur le commerce des services (AGCS). L’Organisation mondiale du commerce a pour mission la libéralisation progressive du commerce des biens et des services à l’échelle mondiale qui consiste à ouvrir largement à la compétition internationale l’ensemble des secteurs de service. «  Tous les services de tous les secteurs à l’exception des services fournis dans l’exercice du pouvoir gouvernemental  ». doivent être confiés au privé. Or, libéraliser, en vertu des dispositions mêmes de l’AGCS, signifie en fait privatiser, c’est-à-dire soumettre aux lois de la concurrence, du marché. tels l’éducation ou le système de santé, la culture, les transports, l’environnement, etc…

    Tous cela pour démonter que la frontière en matière économique entre les sociaux-démocrates et la droite est très ténue et que certains n’hésitent pas à franchir le rubicond pour des intérêts personnels ou par convictions. Ils oeuvrent tous pour le maintien du libéralisme économique et financier. Malgré la crise cela continue. Le désengagement progressif de l’Etat est toujours une priorité même si celui-ci a pris des dispositions ponctuelles pour contrer les effets de la crise.

     

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