Il était temps qu’enfin un article soit écrit sur cette affaire du timbre rouge qui n’éveille guère d’échos dans les médias alors que c’est une question bien plus importante qu’il n’y paraît.
Ce n’est pas d’une couleur de timbre qu’il s’agit (comme le pensent pas mal de mes amis qui n’y ont en fait rien compris) mais de la disparition complète de la Lettre (la vraie), puis bientôt du facteur.
En fait, avec le « timbre rouge » toute la filière postale d’acheminement et de distribution à J+1 est officiellement abandonnée. La filière du « timbre vert » (la lente, à J+2) est généralisée est ralentie à J+3. Le nombre de boîtes aux lettres servies quotidiennement par le facteur sera divisé par deux. Le courrier arrivé aux centres de distribution avant J+3 sera retenu et remis au facteur après le délai « légal » de 3 jours. La nouvelle organisation fera passer le facteur 2 fois par semaine seulement (au plus) Quant à la e-letter proposée comme baume apaisant, c’est tout simplement un gadget ridicule : envoyer une sorte de courriel à la poste pour qu’elle l’imprime et le mette sous enveloppe ... n’importe quoi... Est-ce ainsi que vous envisagez d’envoyer les mots chaleureux écrits de votre main à votre ami(e) ? ... à moins que vous n’emportiez votre belle feuille manuscrite à la poste (si il en reste une) afin que l’employé goguenard vous la scanne après une heure de queue devant le guichet ?
Cher Jean Keim, votre fiction satirique sur les champignons est tout à fait pertinente quant à la destruction progressive de nos libertés les plus élémentaires. Vous visez, bien sûr, le second degré pour épingler la folie du confinement mais il se trouve que, au premier degré, la tyrannie croissante qui sévit dans le sous-bois n’a pas attendu le covid. Au niveau le plus basique de nos vies, la pyramide des cheffaillons s’emploie à nous brimer depuis belle lurette.
J’habite une petite ville de Lorraine et j’aime la forêt et les champignons. Quand vous dites : « l’accès aux zones infestées seraient frappées d’interdiction », vous n’êtes pas dans la fiction mais déjà dans la réalité.
Plus moyen de se rendre au coeur d’une forêt sauf à parcourir à pied plusieurs kilomètres : toutes les voies forestières sont interdite à la circulation « sauf ayant-droit ».
Interdiction de pénétrer dans les secteurs de « crise sanitaire » là où il y a des sapins atteints par le scolyte.
Interdiction de pénétrer dans les bois où il peut y avoir des chenilles processionnaires ... même quand il n’y en a pas.
Interdiction de ramasser des champignons dans un nombre croissant de forêts communales.
Interdiction de pénétrer dans certains secteurs forestiers classés « réserves naturelles » par des bureaucrates écolos du mille-feuilles territorial et de l’ONF.
Interdiction de pénétrer dans les zones de coupe : « chantier interdit au public »
Impossibilité de fait de s’aventurer dans la forêt les week-ends du fait des chasses en battue aujourd’hui organisées comme des manoeuvres militaires.
Affiches en forêt domaniale réglementant le poids de la cueillette de champignons !
Vous pouvez toujours rester chez vous dans votre jardin mais vous n’avez pas le droit d’y faire du feu.
L’utilisation permanente de slogans et musiques en anglais dans la pub n’a rien à voir avec une quelconque efficacité (économie d’échelle / être compris des étrangers). En effet, la plupart de ces pubs ne sont en effet destinées qu’au marché français. La pub Renault ou Peugeot diffusée sur France 2 ne peut pas être servie telle quelle en Allemagne ou en GB car son argumentaire est en Français.
Il s’agit en fait d’un triple objectif poursuivi par les élites éduquées/citadines/ mondialisées françaises - Marquer leur haine de la nation et leur profond mépris pour tout ce qui est français. - Marquer leur profonde allégeance à l’Amérique et à sa domination mondiale. - Hâter la destruction de la nation au profit de l’Europe dont la langue est l’anglais et de la mondialisation dont la langue est également l’anglais. - Laver le cerveau des Français de façon à y implanter un imaginaire américain : le beau, l’amour, la liberté, les grands espaces, la mode, le progrès, la musique ... tout doit être connecté à l’anglais. Le Français quant à lui devenant synonyme de l’obsolète, du ringard, du rabougri et du moche. Cette offensive culturelle étant le plus sûr moyen de détruire les liens profonds qui constituent un peuple et une nation, deux ingrédients qui sont l’obstacle principal à l’UE.
Je suis toujours étonné de voir comment les détracteurs du compteur Linky se focalisent sur des peurs irrationnelles genre courants CPL, ondes électromagnétiques ou espionnage des habitudes de consommation alors même qu’ils passent leur journée le mobile à la main et qu’ils sont localisés chaque minute par leur opérateur téléphonique et par Google.
Par contre presque personne ne parle de ce qui, pour moi, est l’essentiel : le prix de l’électricité.
Je ne suis pas spécialiste de Linky mais il me semble qu’un compteur capable de transmettre les consommations aux fournisseurs plusieurs fois par heure leur permet de facturer l’électricité à des tarifs différents selon l’heure, l’explosion de la demande, la chute de l’offre, bref selon les variations de ce qu’on appelle pudiquement « le marché de l’électricité ». Les détenteurs d’un contrat EJP savent déjà ce qu’il en coûte de consommer en heures rouges ...
C’est peut-être cela le véritable sens du slogan « avec Linky on fait des économies » ! La ’vertueuse’ Transition Energétique nous fera de plus en plus dépendre de sources intermittentes et de fourniture aléatoire. Elle générera des pénuries et le prix de l’électricité pourra connaître des pics vertigineux. Pour « économiser », le bon consommateur devra donc avoir le nez sur sa consommation (comme il a le nez sur son compteur de vitesse dans sa voiture) pour tenter d’éviter ces pics en s’auto-coupant le courant aux moments critiques !
A mon avis, c’est là le véritable sens du compteur Linky et de son implantation à la hussarde : c’est le compteur de la fin du service public, des opérateurs privés, du marché de l’électricité.
Paradoxalement, c’est aussi le compteur des écolos car il est parfaitement adapté au rationnement énergétique (auto-rationnement par l’argent) qui est devenu le crédo de l’écologie radicale. C’est peut-être pour cela que si peu de gens s’insurgent contre l’envol actuellement déjà bien réel du prix du courant mais qui promet d’atteindre des sommets dans le futur.
La Russie est , militairement parlant, inattaquable par l’Occident. Sa puissance est essentiellement l’héritage de l’URSS. C’est cette URSS socialiste qui a su créer un potentiel militaire, scientifique et industriel considérable que même les années eltsiniennes les plus noires n’ont pu gommer.
Le point faible de la Russie est intérieur. C’est la trahison intérieure qui a permis la destruction de l’URSS. Aujourd’hui, les « Young Leaders » formés par les Etats Unis tiennent toujours les postes clé de l’économie et de la politique intérieure russe. Ils sont russes de peau mais américains de coeur. Ils imposent l’allongement de l’âge des retraites, le nivellement par le bas de l’enseignement, les politiques économiques et industrielles néo-libérales.
De ce fait, la position de Poutine, le souverainiste, demeure faible : il peut commander la politique extérieure, l’armée et l’industrie militaire qui reste dans les mains de l’Etat et c’est là qu’il enregistre des succès. Mais le reste de l’économie est dans les mains des pro-Américains néo-libéraux.
Conclusion : pour détruire la Russie, l’Occident doit oublier les bombes et les missiles mais il peut compter sur un retour au pouvoir suprême de ses larbins, les Medvedev ou Koudrine qui sont déjà au gouvernement et attendent leur heure.
La vraie guerre contre la Russie est là. Les néo-libéraux et oligarques russes sont la meilleure chance de l’OTAN et la meilleure chance de casser les BRICS et l’alliance russo-chinoise et ainsi de poursuivre la domination mondiale de l’Amérique.