La quarantaine marié trois enfants élevé à la campagne par des parents "de gauche", formation supérieure en commerce (ecole de management de Lyon), expérience professionnelle d’une dizaine d’année dans l’audit financier à Paris au sein d’un ancien "big-eight" et aujourd’hui "ouvrier polyvalent" dans le batiment
Cela a déjà été dit (un peu) et je pense qu’il est bon de le rappeler : sans spectateurs il n’y aurait pas de tour de France ni de sport en général. Le dopage permet le « toujours plus » (vite, loin, haut etc)qui est le mot d’ordre de la société (du spectacle) aujourd’hui. Preuve en est l’ahurissante attitude des commentateurs (en l’occurence un journaliste de France Inter) qui vilipendait les courreurs lors d’une étape où soit disant le peloton se trainait et la course se terminait avec plus d’une heure de retard sur l’horaire prévu !!!!
C’est bien là que le bas blesse : lorsque les performances ne sont pas extra-ordinaires, lorsque le journaliste ne peut utiliser de superlatifs qu’en termes négatifs (ils se trainent aujourd’hui...cette course ne restera pas dans les annales etc)alors il n’y aurait plus rien à voir, il n’y aurait plus d’audimat parce que nous, consommateurs et spectateurs nous en demandons toujours plus....
Il faut du 35 ou 40km de moyenne pour le maillot jaune, la course est censée être terminée à une heure précise et calculée à l’avance...
Ne peut-on pas renouer avec d’autre valeur que le toujours plus , l’hyperbole et le superlatif ?
C’est vrai qu’à tous les niveaux le mauvais exemple est donné, aux informations (toujours plus sordide pour suciter l’émotion et l’audience), dans le cinéma (toujopurs plus de sexe, de sang et de souffrance), dans la politique (président survitaminé qui se téléporte d’un endroit à un autre et d’une problématique à une autre à la vitesse de l’image (des caméras), dans l’économie (toujours plus de profits- pour certains happy few)...
BEURK
Quand est-ce que nous, citoyens, consommateurs, spectateurs allont nous comprendre que nous sommes à la fois les victimes et les bourreaux ?
Quand allons nous comprendre que ce n’est pas à l’Autre (l’Etat, la Société, l’Entreprise, le Monde, les Gens, le Tele) qu’il faut s’en prendre, mais à nous mêmes !!!!
Car nous sommes tous responsables et coupables.
discuter de la nocivité de l’alcool ou du bedo ne mêne à rien, les deux sont nocifs et pas souhaitables.
Par contre le seul bon argument pour la légalisation du bedo me semble être la possibilité d’assainir le « marché noir » dans lequel le fumeur de joints doit se rendre pour faire ses emplettes et le profit que l’Etat pourrait en retirer (économies sur la repression plus commissions sur la vente d’un produit « propre » et dosé. Autant d’argent pour prévenir et soigner...Gagnant gagnant comme dirait quelqu’un(e)
@l’auteur
je suis assez d’accord avec votre commentaire, par contre la conclusion de votre article en forme de dérision me laisse in peu sur ma fin : c’est peut-être bien ficelé "journalistiquement mais pas assez explicité par rapport à votre perception.
Je n’ai pas lu le livre, j’en avais déjà entendu parler sur France inter, certainement une bonne lecture pour un été qui tarde à venir...
L’auteur aime la provoc et gagne certainement mieux sa vie qu’en tant qu’infographiste.
Cependant si la dérision est salutaire le sujet est tout de même sérieux et le message n’est pas à prendre au premier degré j’imagine !!!
Personnellement je connais pas de celibataires endurcis qui, passé un certain age ne regrettent pas d’avoir fait le choix de na pas avoir eu d’enfant...